Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

Bien secoué, ce cierge vert,
Âne résigné à la soupe,
Tel Éloi soigne sa chaloupe,
Arrose sa reine, pervers.

Moi, au wagon des faits divers,
Je giclerai dans ta soucoupe
Un jet fastueux, et l’étoupe
Boira ce flot, bec entrouvert.

L’ivresse dégèle et je gage
Que je crains perdre mon bagage.
J’exporte un litre : tu voulus

Du solide ? Un calcif dévoile
Un nain qui porte, très velu,
Sa lance pointant sous la toile.

Par Le pitre châtié.

Hommage à Mallarmé

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