29 août 2005: l’ouragan Katrina. Module 2de 7.

( Vue de la Nouvelle Orléans au lendemain du passage de l’ouragan)

Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina dévasté la ville de la Nouvelle Orléans en Louisiane. Cette terrible catastrophe va nous servir d’étude de cas pour étudier la question des « risques naturels sur les littoraux ».

A partir de cet article et surtout des liens fournis, vous allez devoir répondre aux différentes questions que vous avez trouvé dans votre dossier papier. Si cela n’est pas terminé à la fin de l’heure ce sera à me remettre vendredi prochain ( le 5 juin) obligatoirement sur votre cahier de module ou sur feuille.

1ère partie : la catastrophe.

1.      La Nouvelle Orléans : Où se situe cette ville ? Combien d’habitants? Son site ? quelle est sa particularité ? comment est-elle protégée ?

 Voir sur le plan sur le dossier papier et à l’adresse suivante pour une vision plus large  de la localisation de la ville.

http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/louisiane.htm

 http://maps.google.fr/maps?hl=fr&rlz=1G1GGLQ_FRFR292&q=La+Nouvelle+Orl%C3%A9ans&um=1&ie=UTF-8&split=0&gl=fr&ei=g5oeSuj9O4qRjAf15MS3DQ&sa=X&oi=geocode_result&ct=image&resnum=1

2.      Tempête ? ouragan ? Typhon ? Que s’est -il passé en Louisiane ce 29 août 2005 ?

 Pour répondre : http://www.atmosphere.mpg.de/enid/N__sp_cial_Sept___5_Cyclones/C__Formation___Propri_t_s_4xs.html

http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/cyclone_evolution.htm

 A partir de cette adresse expliquez ce qu’il s’est passé le 29 août 2005? Comment expliquer l’inondation de la ville de la Nouvelle-Orléans ?

 3.      Le bilan de la catastrophe.

 http://www.notre-planete.info/actualites/actu_663_ouragan_Katrina_Mississippi.php

http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/katrina_evolution.htm

http://lettres-histoire.ac-rouen.fr/histgeo/louisiane.htm

 Bilan humain                  Bilan matériel                Bilan économique. 
                 

 Conclusion partielle :

 2de partie : La Nouvelle Orléans 4 années après.

 Allez sur le site de « géo magazine » à partir de l’adresse suivante ou de la rubrique « géographie » sur le bandeau droit du blog.

 http://reportage-video.geo.fr/nouvelle-orleans-katrina/

1er reportage : Où en est la reconstruction ? qui sont les grands oubliés de la reconstruction ?

2d reportage : Comment protéger la région ?

Prenez des notes.

 Conclusion:

L’homme a-t-il une part de responsabilité dans cette catastrophe  et comment un risque naturel devient-il catastrophe ? 

Un Japon différent: le Japon de l’envers.

  Très souvent lorsque l’on évoque le Japon c’est pour mettre en avant sa puissance économique, sa réussite dans les secteurs de la haute technologie ou encore les arts martiaux, les mangas ou les groupes automobiles. Et pourtant, il existe un autre Japon « un Japon de l’envers », un Japon différent, moins connu.

  Ce Japon différent apparaît dans le dernier film de Kiyoshi Kurosawa « Tokyo sonata » actuellement à l’affiche au cinéma ( dont au Gallia à Saintes jusqu’à Mercredi) et dans le N° 103 du magazine « Manière de voir ».

   A partir de l’histoire d’une famille japonaise somme toute banale le réalisateur nous fait découvrir tous les maux dont souffre actuellement la société nipppone à la fois ouverte sur la modernité et prisonnière de valeurs sclérosantes dans une période de crise économique majeure.  On a devant nous ce père de famille, salaryman comme tant d’autres, qui a perdu son emploi et qui n’ose en parler ni à son épouse ni à ses enfants. On découvre les longues files d’attente dans les rues de Tokyo(?) devant l’agence pour l’emploi mais aussi pour recevoir un repas chaud. On a ce jeune Japonais qui vit de petits boulots et qui va s’engager dans l’armée des Etats-Unis.Ce portrait du Japon n’a plus rien à voir avec les caricatures ou les stéréotypes traditionnels que nous livrent régulièrement le cinéma américain ou européen ( Japonais en permanence avec leur appareil photo incapables de se débrouiller seul, friands de produits de luxe ) mais on touche une réalité bien plus profonde, un Japon qui doute de sa puissance.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x8j0cb_tokyo-sonata-japonais-soustitre_shortfilms[/dailymotion]

 Le dernier numéro du magazine du « Monde diplomatique » « Manière de voir »  est lui aussi consacré à ce Japon de l’envers « le Japon méconnu ». De nombreux articles évoquent pêle-mêle la question de l’égalité des sexes, les yakusas, ou encore la difficulté qu’a le Japon à faire son travail de mémoire. Ainsi vous trouverez un article qui rappelle les crimes commis par l’armée japonaise en Chine. A Nankin par exemple en décembre 1937 150 à 300 000 Chinois ont été massacrés par les troupes japonaises. Encore aujourd’hui les autorités japonaises se montrent très discrètes sur ce massacre et malheur à celui qui voudrait faire éclater la vérité. Un manga publié dans le magazine « Young jump » a abordé « le viol de Nankin » mais l’éditeur, d’après la revue « Manière de voir », a décidé de suspendre la publication lorsque plusieurs groupuscules d’extrême droite l’avaient en effet menacé de représailles s’il ne mettait pas un terme à la série.

  Ainsi le Japon est un pays plus difficile qu’on ne l’imagine à comprendre. A la fois le 1er pays victime de la bombe atomique et un Etat qui a devant lui un long travail d’histoire à réaliser. La société japonaise se veut consensuelle mais pour autant les femmes et les hommes sont écrasés par le poids des traditions.

  Pour autant, les jeunes Japonais semblent bien décidés à faire sauter les derniers verrous et en particulier les  femmes, jeunes ou moins jeunes – se souvenir de la réplique de la mère de famille à son mari dans le film de Kurosawa- qui ne veulent plus vivre dans l’ombre des hommes. Espérons qu’ils ou elles  réussissent.

En Illustration de cet article la couverture d’un des mangas de la série « Diaspolis » (11 volumes inédits en France) de Sugimura Shinichi et Richard Woo. Ce manga aborde la question de la main d’oeuvre étrangère au Japon et ses difficiles conditions de vie.

Pour en savoir davantage:

A lire: « femmes de réconfort, esclaves sexuelles de l’armée japonaise » de Jung Kyung-a. Disponible au CDI. C’est un roman graphique sous la forme d’un manga.

Sur « Tokyo Sonata »: http://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/03/24/tokyo-sonata-une-famille-au-japon-c-est-aussi-un-film-d-epouvante_1171957_3476.html

Sur le « viol de Nankin »: http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19371213

Magazine « Manière de voir »:http://www.monde-diplomatique.fr/mav/

La Monarchie de Juillet et la Charte de 1830.

Comme promis, les élèves de 2de 7 peuvent trouver dans cet article l’organigramme de la Charte révisée de 1830.

 Cette Charte voir le jour à la suite de l’abdication de Charles X et la proclamation de Louis-Philippe d »Orléans successeur de celui-ci. Le 9 août 1830, Louis Philippe devient « roi des Français par la grâce de Dieu et la volonté nationale ».

  Les députés libéraux issus de la bourgeoisie, qui soutiennent Louis Philippe Ier , se prononcent pour une révision de la Charte de 1814. Louis Philippe Ier  leur donne satisfaction par une série de réformes. La révision de la Charte est approuvée par 219 députés contre 33 le 7 juin 1831. Entre autre révision, elle double le nombre d’électeurs et supprime la censure.

C’est donc pour la France un nouveau régime et pour les Français une nouvelle expérience politique.

                           Bon courage, et chers 2de 7 pensez à faire correctement votre travail pour vendredi ! ( en cliquant sur le document vous pouvez l’agrandir)

Cap sur la composition d’histoire !

Et oui chers élèves de 2de 7, il est temps à présent, avant que ne sonne l’heure des vacances, de composer !

Pour bien préparer ce devoir qui s’annonce lundi prochain pensez:

à relire le cours et à l’apprendre: dates, problématiques, notions, documents étudiés…

à relire et à avoir avec soi le cahier de module le jour du devoir: je serai exigeant quant aux aspects méthodologiques.

– à aller voir sur le blog la page « cap sur le bac« . Faites défiler la page et vous trouverez une vidéo sur la composition. Visionnez la !

– à visionner la vidéo  qui suit sur le 9 thermidor: la fin de Robespierre.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x3ibei_la-revolution-francaise-le-9-thermi_shortfilms[/dailymotion]

 

– Enfin à vous documenter  sur la période de la chute de la monarchie à la période napoléonienne ( manuels, documentaires…). Je vais vous glisser quelques liens avec des sites intéressants. Un premier assez rigolo, il y a de la musique :http://revolution.1789.free.fr/  .Un second encore plus sérieux ( sans musique) et très bien fait:http://pm.lasseron.free.fr/rev89/ie/rev00.htm

Pour terminer , un dernier lien vers un site s’intéressant à l’empire et au Consulat ainsi qu’au calendrier républicain. A voir ! http://www.napoleon.org/fr/decouverte_junior/11_ans/napo_doc/files/470983.asp

           Quant au devoir, si vous êtes rigoureux tout se passera bien donc pas de panique ! N’hésitez pas à poser des questions, si problèmes, vendredi.

Le monde en cartes.

( carte thématique: accès à l’eau potable dans le monde) Sur le site du « Monde diplomatique » toute une série de cartes sont accessibles gratuitement. Elle sont toutes plus intéressantes les unes que les autres et abordent les grandes questions de société actuelles: la question des droits de l’homme, de la gestion de l’eau à l’échelle de la planète ou celle de la gestion des déchets.

Pour accéder au site cliquer sue ce lien:http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/

 Ces cartes peuvent particulièrement intéresser les élèves de 2de et les élèves de Terminales qui sont en pleine révision pour le baccalauréat. A voir absolument une série de documents statistiques et de cartes sur le « mythe du melting pot américain ». Ce travail est récent puisqu’il date de 2008.                                                                        

Le journal « Le Monde »: le 20 000 e numéro.

( caricature de Plantu parue dans le journal « Le Monde  » le 11 novembre 1989 soit 2 jours après la chute du mur de Berlin dont on célèbre cette année le 20 e anniversaire).

  Régulièrement dans les manuels  d’histoire et de géographie vous trouverez des articles du « journal « Le Monde », des caricatures de Plantu que très souvent nous vous demandons de commenter dans un devoir en particulier en Terminale. Vendredi 15 mai est paru le 20 000 e numéro de ce journal. Et si nous en apprenions davantage sur ce quotidien qui fait partie de notre histoire.

 1ère caractéristique « Le Monde  » est né en décembre1944 au moment de la libération. Son fondateur est Hubert Beuve Mery qui en créant ce quotidien national répond aux attentes du général de Gaulle qui voulait doter la France d’un journal de référence, tourné vers l’étranger comme l’indique le site « Gralon ».

  2de caractéristqiue, ce quotidien est un journal du soir, cela signifie qu’Il est daté du lendemain du jour de sa parution. Ainsi son édition est disponible dès midi à Paris, le soir dans les grandes villes de France et le lendemain à Saintes.  65 années après sa naissance ce quotidien reste un journal de référence. Il est tiré chaque jour à 300 000 exemplaires en France , compte 2 millions de lecteurs à chaque parution. Il faut noter aussi que ce titre est disponible dans plus de 120 pays.

  Dans le numéro daté de vendredi, le quotidien a rappelé toutes les grandes « unes » de son histoire depuis l’annonce de la mort de Hitler dans le numéro du 3 mai 1945 en passant par les attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001 jusqu’à l’investiture de Barack Obama. C’est donc un numéro collector qui est à conserver.

Pour en savoir davantage:

http://www.lemonde.fr/

« Nulle part, terre promise »: un film à voir.

Le cinéma français et plus largement le cinéma européen semblent aujourd’hui très inspirés par la question de l’immigration. Récemment « Welcome », le film Philippe Lioret, était sur les écrans. Aujourd’hui, c’est le nouveau film d’Emmanuel Finkiel qui aborde ce thème. Comment Finkiel le traite-t- il ?

  Le réalisateur a pris le parti d’entreméler trois histoires: un père et son fils kurdes qui tentent de rejoindre clandestinement l’Angleterre, un cadre supervisant la délocalisation d’une usine en Europe de l’Est et une étudiante voyageant jusqu’à Budapest.

Finkiel abord ainsi toutes les conséquences de la mondialisation et de l’ouverture des frontières en Europe. Sur ce continent, c’est ce que nous dit Finkiel, on quitte l’Est clandestinement, dans des conditions épouvantables, à la merci de passeurs sans scrupules pour l’Ouest espérant  y trouver un emploi et une vie meilleure. Alors qu’au même moment  les usines ferment à l’Ouest, car les salariés « coûtent trop chers », et se délocalisent à l’Est trouvant sur place une main d’oeuvre bon marché. Enfin, on va à l’ Est pour faire du tourisme ( l’étudiante) et on y filme la misère.

(extrait film, bande annonce)

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x8rirj_nulle-part-terre-promise_shortfilms[/dailymotion]

Ainsi le réalisateur dresse un portrait d’une Europe, L’union Européenne, qui se cheche encore où misère et richesse s’affrontent. Et puis, surtout, il nous fait ressentir toute la détresse des émigrés qui espèrent un autre avenir, un avenir meilleure pour eux et leurs enfants, Europe « Terre d’accueil ». « Nulle part, terre promise… un film indispensable » comme l’indique le site « Une dernière séance », un film qui peut nous amener à nous interroger sur ce qu’est l’Europe en ce début de XXI e siècle.

Sources: Site « evene.fr », « Une dernière séance ».

Sur Saintes à voir au Gallia jusqu’à demain. (Délai un peu court !)

La capitulation allemande: 7 ou 8 mai 1945?

 ( signature à Reims de la capitulation allemande le 7 mai 1945)

Hier, 8 mai, a été célébrée à travers toute la France le 64 e anniversaire de la capitulation allemande à l’origine de la mort de 50 millions d’hommes et du génocide de 6 millions de juifs. Mais la capitulation de l’Allemagne nazie date du 7 mai (comme le laisse penser la photo au-dessus) ou du 8 mai ?

  Si Hitler se suicide dans son bunker le 30 avril 1945, la guerre n’est pas pour autant achevée. C’est son successeur l’amiral Donitz qui doit demander la cessation des combats aux puissances alliées. Donitz envoie le général Alfred Jodl ( que l’on voit de dos sur la photo) à Reims au quartier général des forces armées du général Dwight Eisenhower. Le quartier général est installé dans une école, auourd’hui c’est le collège Roosevelt.

  Jodl signe dans la nuit du 7 au 8 mai à 2h41 précise la capitulation sans condition de l’Allemagne. La capitulation est signée par le général américain Walter Bedell-Smith et un général soviétique Ivan Sousloparov. François Sevez, chef d’Etat major du général de Gaulle contresigne simplement en qualité de témoin le document. Les combats sont prévus pour cesser le 8 mai à 23h01 précises !

Les chose auraient pu en rester là, c’était sans compter sur Staline qui réclame que la capitulation soit ratifiée à Berlin au coeur du IIIe Reich et  déjà zone d’occupation soviétique. Il s’agit donc d’une exigence soviétique mais qui n’est qu’une simple formalité. La cérémonie se tient à 15 heures le 8 mai( une autre source précise que la cérémonie berlinoise a commencé le 8 mai à 23 heures pour seulement se terminer le 9 mai vers 9h45) au quartier général des forces soviétiques. Lors de cette seconde signature la France signe comme les autres vainqueurs du conflit le document et non plus seulement comme simple témoin.

  Ainsi nous aurions du célébrer la capitulation allemande le 7 mai mais ce sera le 8 mai (la France est le seul pays européen à faire du 8 mai un jour férié).  En fait cette date du 8 mai est pleine de signification. Dans un premier temps, elle annonce déjà la « Guerre froide  » entre les deux grands vainqueurs du conflit et cela jusqu’en 1989. Et puis,  elle permet à la France d’être totalement parmi les vainqueurs du conflit au même titre que le Royaume-uni, les Etats-Unis et l’URSS alors que son parcours pendant la guerre est loin d’être exemplaire. La France a certes résisté, des Français ont perdu la vie,  mais elle a aussi collaboré volontairement avec l’Allemagne nazie et a été complice du génocide juif ( discours de J Chirac de 1995). Ainsi Histoire et Mémoire ne font pas toujours bon ménage.

Pour aller plus loin:

 http://www.crdp-reims.fr/memoire/enseigner/supports_documentaires/actecapitulation.htm

 

La Tour Eiffel: 120 ans et toujours là !

 C’est ce mois-ci que l’on souhaitera le 120 ème anniversaire à la Tour Eiffel aujourd’hui symbole national et  attirant chaque année 6 millions de visiteurs .Mais quelle est son histoire ?

  La tour Eiffel porte le nom de l’ingénieur Gustave Eiffel qui en fut l’un des concepteurs. En fait ce son surtout les ingénieurs Nouguier et Koechin de la société Eiffel qui en sont les parents en concevant la tour pour le concours ouvert par le ministre du Commerce et de l’Industrie Lockroy à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889. Celle-ci doit jouer le rôle de vitrine du savoir-faire technologique français. Le projet Eiffel fut retenu parmi 700 concurrents.

 La tour Eiffel va être construite en deux ans de 1887 à 1889. Ce sont 250 ouvriers qui travaillent sur le chantier, 25 millions de rivets sont nécessaires pour assembler les poutres. Tout doit être pensé et les problèmes techniques sont nombreux: il a fallu calculer le poids des fers nécesssaires et surtout les les effets du vent . L’essentiel des calculs est fait pour des vents allant de 100 à 300 kg par mètre carré.De même on s’applique dans l’exécution des fondations.Du côté du Champ de mars les deux piles sont posées sur des massifs en béton de deux mètres de profondeur reposant sur du gravier et du sable de plus de cinq mètres de profondeur. Côté Seine, ont été descendus quatre caissons à cinq mètres au dessous du niveau normal de la Seine sous chaque pile.

  Le résultat est exceptionnel. Si la tour est contestée au moment de sa construction par certains ( Maupassant, Dumas fils, le compositeur Gounod). Très vite, une fois la tour achevée et culminant au-dessus de Paris à plus de 300 m ( 320.75m depuis la construction de l’antenne d’un poste émetteur de télévision en 1957), plusieurs d’entre eux reconnaîtront leur erreur (Gounod compose en l »honneur de la tour un  » concerto dans les nuages »). Poètes, peintres voient en elle une construction unique, révolutionnaire,  d’ailleurs elle est jusqu’en 1930 la plus haute structure du monde jusqu’à la construction  du Chrysler building à New York.

120 ans après sa naissance la tour Eiffel est toujours là. Elle n’est plus la haute structure du monde mais certainement une des plus grandes attractions touristiques mondiales. Drôle de destin pour une tour qui devait être détruite en 1909.

Pour en savoir davantage:

http://www.pariseiffel.com/

 http://www.tour-eiffel.fr/documentation/dossiers/page/construction.html

Expulsion de John Demanjuk: ancien gardien du camp d’extermination de Sobibor.

 Malgré les 64 années qui nous séparent de la fin de la Shoah, régulièrement les informations nous rappellent que le génocide juif est encore très présent. Il y a peu, des ouvriers travaillant sur un chantier à Owiecim  ( Auschwitz en allemand) découvraient une bouteille dans laquelle avait été glissé  un message laissé par d’anciens détenus dont 5 Polonais et un Français encore en vie. Puis cette semaine nous avons appris que l’ancien gardien du camp nazi de Sobibor, John Demanjuk, a été déclaré, après trente années de rebondissements judiciaires, expulsable des Etats-Unis pour être jugé. Il est réclamé par la justice allemande pour sa participation présumée à l’extermination de  29000 Juifs au camp de Sobibor, en Pologne, entre mars et septembre 1943. Quel était ce camp de Sobibor ? Qui est John Demanjuk?

  Sobibor était un des six camps d’extermination tous situés en Pologne. Il est ouvert en mars 1942 et fut particulièrement utilisé dans le cadre de l’ « Aktion Reinhard » qui visait à assassiner les derniers juifs polonais encore vivants. Le fonctionnement du camp était assuré par des  SS et une compagnie de gardes ukrainiens parmi lesquels nous trouvions Demanjuk.

  De mai à juillet 1942,près de 100 000 Juifs sont gazés à Sobibor. Ils provenaient de Lublin, ville polonaise, mais aussi de Tchécoslovaquie, d’Allemagne, d’Autriche ou encore de France. Si les gazages cessent entre août et septembre 42 pour réparer les voies de chemins de fer qui permettent l’acheminement des déportés ils reprennent en octobre et ce jusqu’au printemps 1943. Ce sont lors de cette seconde  période plus de 250 000 juifs qui sont assassinés. Le 14 octobre 1943, les travailleurs juifs du camp se sont révoltés. 11 SS sont tués ainsi que plusieurs gardes ukrainiens et près de 300 prisonniers s’échappent. Beaucoup sont repris ou meurent en tentant de traverser le champ de mines qui l’entoure. Cette révolte précipite la fermeture du camp qui est définitive en octobre 1943. A Sobibor ce sont vraisemblablement 300 000 hommes, femmes, enfants juifs qui ont été assassinés

  John Demanjuk, ancien soldat de l’Armée rouge né en Ukraine, avait été capturé par les nazis au printemps 1942. Entré volontairement dans les rangs de la SS, formé au camp d’extermination de Treblinka, il sert deux ans à Sobibor et à Majdanek. Il était connu par les déportés sous le nom d’ « Ivan le terrible » à cause de sa cruauté. Des témoins se rappellent l’avoir vu pousser des déportés à coups de pied et de crosses de fusil, il se serait plu à torturer à l’épée ou à la lance.

  Après la guerre, Demanjuk émigre aux Etats-Unis. Si son passé remonte dans les années 70, il est seulement expulsé en Israël  en 1987 où il est condamné à mort pour « crime contre le peuple juif, crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». Mais parce que l’accusation fait valoir une pièce fausse ( son certificat de service SS), parce que  les preuves manquent concernant son identité ( il nie être Ivan le terrible), Demanjuk est grâcié et la peine capitale  transformée en 7 années de prison. Libéré en 1993, il repart vers les Etats-Unis.

  Mais l’enquête s’est poursuivie, les preuves s’accumulent, les Etats-Unis ne veulent plus de lui et enfin 67 ans après les faits, un des derniers criminels nazis va enfin devoir répondre devant la justice de la mort de 29000 juifs  gazés à Sobibor.  

Pour aller plus loin:

lire le livre ( vous pouvez le trouver au CDI) de  Claude Lanzmann « Sobibor 14 octobre 1943, 16 heures » qui rappelle l’insurrection des prisonniers juifs.

Adresses Internet:

http://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Camps/SobiborFr.html

http://pagesperso-orange.fr/moulinjc/Camps/Textes/sobibor.htm