Les villes du futur.

  Sur le site de l’Internaute, tout un dossier très intéressant consacré aux villes du futur. A quoi ressembleront les villes de demain ? C’est à cette question que ce dossier tente de répondre. A voir aussi les villes du futur conçues par des logiciels: décoiffant !

  A noter que le magazine Télérama paru mercredi consacre un dossier sur le thème de la ville. Vous pourrez y trouver un très bon article concernant la ville de Détroit, au coeur de la crise qui touche le secteur automobile aux Etats-Unis, qui en quelques années a perdu plus de la moitié de ses habitants ( de 2 millions d’habitants à seulement 800 000), Détroit est une ville qui rétrécit.

Donc à voir et à lire.

Par la même occasion, très bonnes fêtes de fin d’année  et bonnes vacances !

Le réchauffement climatique: 1880 – 2009.

C’est un document intéressant que publie la Nasa. Il cartographie la montée du réchauffement climatique sur le globe depuis 1880. Au delà du phénomène mondial, l’analyse peut porter sur chaque région du globe. C’est sur les continents que le réchauffement est le plus perceptible. Les zones polaires sont aussi davantage affectées.

Sur le site de la Nasa

John Lennon: 30 ans après.

   

  Il ya tout juste 30 ans, c’était le 8 décembre 1980, 10 ans après la dissolution des Beatles, John Lennon était froidement abattu de quatre balles dans le dos devant son immeuble à New York par un déséquilibré. Depuis cette date le culte de John Lennon n’a fait que croître, victime du star system qu’il tentait de fuir. Avec  sa disparition c’est la fin du rêve de voir un jour se reconstituer le groupe mythique « les Beatles » qui a marqué toute une génération dans ses excés ( drogue, alcool ) mais aussi dans ses espoirs d’un monde différent et la disparition d’un homme engagé.

  John Lennon s’est engagé dès 1965, comme il est écrit sur le site de la Cité de la Musique, dans la dénonciation de la guerre du Vietnam dans le foyer de la contreculture américaine, très critique à l’égard de la politique belliqueuse du président Johnson. En 1966, il  accepte un rôle dans le film How I Won The War (« Comment j’ai gagné la guerre ») de Richard Lester, qui parodie toute l’imagerie héroïque des films de guerre. Il poursuit ce combat avec Yoko Ono : Give Peace a Chance, Power To The People

   Toujours sur le site de la médiathèque de la Cité de la musique, il est noté que les chansons de John Lennon deviennent des slogans, les actes de sa vie quotidienne, des manifestes. Du 25 au 31 mars 1969, alors que la guerre s’enlise au Viêtnam, Yoko Ono et John Lennon inaugurent leur croisade pour la paix en s’installant dans une suite du Hilton d’Amsterdam, ornée pour l’occasion de pancartes proclamant Hair Peace et Bed Peace. Sa lune de miel lui fournit l’occasion d’organiser des Bed-In, marathons médiatiques d’une semaine pour la paix, le premier au Hilton d’Amsterdam en mars 1969 : ils passent une semaine dans un lit, à répondre aux journalistes venus de toute l’Europe. Deux mois après, ils renouvellent l’expérience à l’hôtel Queen Elisabeth de Montréal, où ils enregistrent Give Peace A Chance. « Henry Ford vendait ses voitures par la publicité. Je vends la paix. Yoko et moi ne sommes qu’une grosse campagne de publicité. Cela peut faire rire les gens, mais cela peut les faire réfléchir. Vraiment, nous sommes M. et Mme La Paix » revendique alors John Lennon.

  Transformer la violence en paix, la haine et le racisme en amour et en fraternité, tels sont les mots et messages que John Lennon. Le 15 décembre 1969, John Lennon et Yoko Ono lancent une campagne publicitaire internationale en faveur de la paix dans douze villes du monde : Athènes, Berlin, New York, Paris… Des panneaux publicitaires géants, placés à des points stratégiques affichaient dans la langue de chacun des pays : « La guerre est finie ! Si vous le voulez. John et Yoko Lennon vous souhaitent un Joyeux Noël ».

Malgré lui il rejoint  Ghandi, Martin Luther King eux-mêmes apôtres de la non violence et eux aussi assassinés. Terrible destin.

  En play list quelques morceaux de lennon dont le titre éponyme.

Pour en savoir davantage: voir le site de la médiathèque de la Cité de la Musique.

Quand les nazis filmaient le ghetto.

   Ce soir sur Arte un documentaire exeptionnel à 20h40. Yael Hersonski s’interroge sur l’apport des images au travail de mémoire à partir d’un film de propagande allemand inachevé, « Das ghetto » ,tourné par les nazis à Varsovie.

 Longtemps, comme écrit dans le journal Sud Ouest de ce jour, chercheurs et historiens ont pensé que ces films muets, qui durent au total 62 minutes, retrouvés en 1954 en RDA restituaient assez fidèlement la vie dans la ghetto. Jusqu’à ce qu’en 1998 une nouvelle bobine soit découverte qui présente le glaçant making off de ce « documentaire » tourné en mai 1942 seulement quelques semaines avant les premières déportations massives vers Treblinka. La réalisatrice croise ses archives brutes avec les témoignages récents de cinq survivants, des extraits de journaux intimes des victimes et un entretien avec Willy Wist, l’un des cameramen d’alors.

  Faut-il le rappeler le ghetto de Varsovie était le plus important des centaines de ghettos que l’on en a en Pologne. Il a compté jusqu’à 450 000 habitants entassés, affamés, terrorisés par les nazis. Créé en octobre 1942, séparé du reste de la ville par un mur haut de trois mètres, les conditions de vie y sont abominables.

  A compter de juillet 1942 ,les premières déportations vers les camps de la mort démarrent  et en avril 1943 les nazis décident de déporter les derniers survivants du ghetto qui ne sont plus que quelques diazines de milliers.

  C’est alors que 3000 survivants décident de se battre jusqu’au bout malgré le peu d’armes dont ils disposent. Les nazis font parvenir à Varsovie des renforts et c’est seulement après des combats acharnés que le ghetto est repris à la mi mai 1943. Il est totalement rasé par les nazis.

Pour en savoir davantage sur le ghetto.

consulter le site de Dominique Natanson

Sur le documentaire de ce soir consulter la critique faite sur le site de télé Obs

L’Espagne et la construction européenne.

     Nous avons abordé en classe de 1ère Es1 la question de l’adhésion de l’Espagne en 1986 à la Communauté européenne.

   Le site de l’ENA ( Européan Navigator) qui est un site luxembourgeois spécialisé dans l’histoire de la construction européenne consacre un dossier très complet sur la candidature de l’Espagne à l’adhésion à la Communauté européenne et aux conséquences de son adhésion. 

Il faut rappeler comme il est écrit sur le site officiel de la présidence espagnole de l’UE que »L’adhésion à l’Union européenne est un facteur clé dans la transformation extraordinaire qu’a connue l’Espagne depuis 25 ans. Son adhésion en 1986 a définitivement lancé le processus d’ouverture et de modernisation sociale commencée en 1976 avec la transition vers la démocratie et a mis fin à une longue période d’isolement international. »

   Au moment où l’Espagne, en la personne de son 1er ministre José luis Zapatero,  assure la présidence de l’Union européenne, ce dossier vient préciser la longue histoire  qui a permis à  Bruxelles et Madrid de se rapprocher et l’importance de l’adhésion de l’Espagne à l’UE.