« La peur » de Damien Odoul.

A l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale plusieurs films sont et seront visibles sur le grand écran* cette année et au cours des trois années à venir. « La peur », sortie le 12 août, de Damien Odoul en fait partie. Il s’agit de l’adaptation pour le cinéma du récit autobiographique de Gabriel Chevalier depuis sa mobilisation en août 1914 jusqu’à l’armistice.

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Pour le site parutions.com, ce livre est important, je cite: « Le roman de Gabriel Chevallier est un véritable chef d’œuvre sur cette guerre monstrueusement meurtrière. Sa force se révèle dans sa prouesse à décrire en finesse sa lutte pour ne pas sombrer dans l’animalité la plus primaire et conserver une flamme d’humanité, si petite soit elle, car il le sait, il y aura une vie après la guerre ».

Qu’en est-il du film  ?

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   Pour le magazine Télérama et le critique Jacques Morice, ce film est « une suite de tableaux, violents, inspirés. Qui ­disent l’angoisse, l’atrocité, mais aussi le grotesque, de manière organique, viscérale : on voit des animaux éventrés, des corps déchiquetés, des visions d’apocalypse [..] mais faute d’un véritable ­matériau narratif, le film s’enlise et se répète. N’empêche : des images, des « gueules » (le cinéaste n’a fait appel qu’à des acteurs jamais vus), des délires resteront. Comme après un électrochoc ».

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    Pour le journal « Le Monde », » ce film qui sort pendant un long centenaire, met en scène un nouvel état de la mémoire de la Grande Guerre. Après les témoignages directs (Les Croix de bois, de Raymond Bernard, 1932), après l’analyse et la dénonciation de l’horreur (Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick, 1957), est venu le temps d’imaginer ce que fut cette expérience que l’humanité (en tout cas sa moitié mâle) s’infligea à elle-même. Sans renoncer au respect que l’on doit aux faits établis, Damien Odoul tente de mettre en scène la transformation du monde d’un endroit où l’on vit en un lieu où l’on meurt et – au mieux – où l’on survit. C’est-à-dire préférer les sensations à la raison, ou même aux émotions. »

Il faut aussi rappeler que ce film a reçu le prix Jean Vigo.

  100 ans après la première Guerre mondiale, ce film pose certainement la question sur la façon de raconter ce qu’a été cette guerre aux nouvelles générations. Il permet aussi d’aborder de nouvelles thématiques dont et pas la moindre cette peur qui a rongé, épuisé, effrayé… l’ensemble de ceux qui se sont battus à Verdun, en Artois ou ailleurs entre 1914 et 1918.

Donc à présent, il vous reste à lire le récit autobiographique  » la peur » de G Chevalier (aux éditions la Dilettante) et d’aller voir au Gallia son adaptation pour le cinéma.

Prochaine sortie: un film britannique  » Mémoires de jeunesse » de James Kent. Il est une adaptation de l’œuvre de l’écrivain britannique Vera Brittain qui a été infirmière volontaire lors du conflit.

PS: ce film a été tourné au Québec même si le réalisateur est français.

Le nombre de migrants et réfugiés a explosé au XXIe siècle

Seconde (en prolongement du thème d’histoire « Les Européens dans le peuplement de la terre »)
Première (thème de géographie : l’Europe)
Terminale (thème de géographie : La mondialisation)

Une infographie tirée du site du journal Le Monde (lemonde.fr) expliquant clairement les phénomènes migratoires au XXIe siècle.
http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/03/le-nombre-de-migrants-et-refugies-a-explose-au-xxie-siecle-dans-le-monde_4744977_4355770.html