Il y a 80 ans mourait…

Ignacio SÁNCHEZ MEJÍAS

Il est Sanchez Mejiasné àa Séville le 6 juin 1891 et il est mort à Madrid le 13 août 1934.

Alors que son père souhaitait le voir exercer la profession de médecin, le jeune Ignacio préférait se laisser pousser la coleta. A partir de 1909 il travaille comme banderillero au Mexique et il continuera en tant que subalterne en Amérique et en Espagne les années suivantes. Le 7 septembre 1913 il se présente il se présente comme novillero à Madrid puis à Séville le 21 juin 1914. Il reprendra cependant l’habit en argent pour travailler aux ordres de Rafael “El Gallo”, Juan Belmonte et “Gallito”. Il se mariera avec une sœur des gallos et c’est Joselito qui sera son parrain d’alternative en lui cédant “Buñolero” de Vicente Martínez, à Barcelone, le 16 mars 1919, corrida d’où il sortit en triomphe. Sa confirmation a lieu le 5 avril 1920, son beau-frère lui servant à nouveau de parrain. Le toro de cérémonie s’appelait “Presumido” et appartenait également à l’élevage de Vicente Martínez.Le 16 mai 1920 c’est lui qui à la charge de tuer “Bailador”, le toro qui venait d’encorner mortellement le grand « Gallito ». Le 22 octobre 1922 il se retira une première fois à Avila dans une corrida en solitaire puis il réapparut le 29 juin 1924 à Alicante avant d’être blessé par un miura le 29 juin 1925 à Burgos ce qui ne l’empêcha pas d’obtenir un grand succès à Madrid le 19 juillet suivant où il coupa une oreille. Sa seconde retraite commence en 1927 mais l’envie de toréer le reprit en 1934 où il se rhabilla de lumières le 15 juillet à Cadix. Le 11 août suivant, à Manzanares, le toro  “Granadino” de Ayala lui inflige un coup de corne de 12 cm dans l’aine droite alors qu’il toréait assis sur le marche-pied. Il mourra 2 jours plus tard après aqvoir été transporté à Madrid en ambulance. 

Ignacio Sánchez Mejías, en plus d’être torero, de la catégorie des vaillants, était journaliste, écrivain et poète, auteut, en particulier, du drame  Sinrazón et de la comédie Zayas. Il faisait partie de la génération de 27 et fut chanté par Federico García Lorca dans son Llanto por Ignacio Sánchez Mejías, mais aussi par Rafael Alberti dans l’élégie Verte y no verte.


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