Juin 17 2017

In memoriam

Iván Fandiño est né à Orduña, près de Bilbao, le 29 septembre 1980. Il a revêtu son premier habit de lumières en 99 puis a débuté avec picadors en 2002. Lors de sa présentation à Madrid, le 12 septembre 2004, il obtient un appendice auriculaire d’un novillo de Navalrosal.

Il prit l’alternative dans la capitale de Biscaye le 25 août 2005 avec le toro Afrodisiaco d’El Ventorrillo, parrainé par El Juli et en présence de Salvador Vega. Ce n’est que le 12 mai 2009 qu’il confirma son doctorat accompagné à l’affiche par Ferrera et Morenito de Aranda. Cette année-là il obtient un trophée à Bilbao deux ans après le premier. En 2010 il coupe une oreille à Madrid à un toro de Guardiola Fantoni et reçoit un coup de corne chez lui. Il devient l’un des toreros préférés de l’afición madrilène en 2011 en coupant 4 oreilles sur l’ensemble de la saison mais un toro lui inflige une grave blessure à Malaga. 2012 commence fort à Valence puis à Séville (oreille et deux vueltas face aux victorinos) avant d’obtenir un nouvel appendice à Las Ventas. Il triomphe aussi à Pampelune et coupe deux fois une oreille à Bilbao où il renouvellera une excellente prestation l’année suivante. Il est unanimement considéré comme le triomphateur des saisons 2012 et 2013, en Espagne comme en France où il a été hissé vers les cieux à Arles, Mont de Marsan, Bayonne ou Dax. La Grande Porte ne veut cependant toujours pas s’ouvrir à Madrid où il coupe une nouvelle oreille alors que la corne d’un toro lui transperce la cuisse droite le 22 mai 2013. A l’automne il touche encore du poil puis au printemps suivant c’est la consécration, le 13 mai avec la sortie a hombros tant désirée avant de couper sa onzième oreille à Madrid lors de la corrida de Beneficencia. Il triomphe totalement à Mont de Marsan face à des laquintas pour la troisième année consécutive, un an avant son mano a mano non moins triomphal face à Ponce. Le reste est connu, il est plus facile d’arriver au sommet que de s’y maintenir dit-on. Pour Iván ce fut une chute en enfers à défaut d’atteindre le firmament pour son solo de 2015. Depuis le 17 juin 2017 c’est au paradis des toreros qu’il a élu résidence car il est mort comme il a vécu, en Torero.

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Son toreo était sec comme un été castillan mais d’une grande vérité, généralement croisé et la jambe en avant. Point de fioritures. Comme tous les grands toreros basques, avec l’épée c’était un canon.


Déc 28 2016

Compte à rebours : 11

Parmi les toreros qui s’étaient fait un nom ces dernières années, quatre ont été victimes de l’arrivée de la relève plus que de ne pas avoir été capable de se dépasser.

C’est en tous cas les cas de David Mora  qui revient en triomphant à  Madrid avant d’en faire autant à Ségovie, Almería ou Palencia.

Iván Fandiño, encore n°1 il y a deux saisons, repart de zéro pour remonter la pente mais son bilan est bien maigre même s’il donne l’impression de s’accrocher : une vuelta Bilbao et un triomphe à Guadalajara sont ses faits d’arme les plus marquants.

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Joselito Adame connaît des succès à Burgos, Soria, Málaga, Gijón, Guadalajara, Palencia et coupe une oreille à Bilbao mais il manque encore ce triomphe définitif pour lui donner une autre dimension.

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El Cid n’est lui-même que devant les albaserradas : triomphe à Santander avec les adolfos et à Logroño  devant les victorinos.

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Déc 23 2015

Compte à rebours : 12

Cette semaine, trois toreros expérimentés qui n’ont pas vraiment joué les premiers rôles cette saison.

Perera obtient deux fois un trophée à Valence en début d’année. Il triomphe à Badajoz, Plasencia, Malaga, Almería, Cuenca, Huelva, Gijón ou Palencia, des lieux moins prestigieux que ceux de la saison passée où rien ne lui résistait.

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Fandiño, après son pari madrilène déçu en début de saison, obtient son plus gros succès de l’été à Mont de Marsan après avoir touché du poil à Pampelune. Il triomphe aussi à Cuenca et Guadalajara.

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El Cid se retrouve par intermittence : une oreille à Bilbao et une sortie a hombros à Valladolid face aux victorinos après un solo madrilène non couronné d’un succès.

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