Alerte aux poulettes

Avec les éco-délégués du collège, nous avons mis du temps à monter un projet. 2 ans !  Le projet « poules » !!!

Avec Mélissa M., Lilou C., Louise C., Emma R., Lucile D. et Jeanne E. R., nous avons eu l’idée (la drôle d’idée !) d’intégrer des poules dans l’établissement pour leur donner les déchets alimentaires de la cantine.

Crédits : Tom V. , Jeanne E.-R., Louis G., d’après une image extraite de Pixabay

Nous avons travaillé le jeudi et certains mardis midi pour répondre aux questions qu’on se posait… Beaucoup de questions ! Mais certaines étaient très difficiles et nous n’avons pas réussi à y répondre complètement. Les voici : que ferions-nous des œufs ? Comment ferions-nous pour les frais du vétérinaire ? La question des œufs était difficile car nous ne pourrions pas donner les œufs à la cantine pour des raisons sanitaires. Celle du vétérinaire était difficile, d’autant plus que nous n’avons pas de budget pour ce projet.

Nous sommes allées, ensuite, le jeudi 15 novembre 2018, voir M. Grandgirard, le principal, pour lui présenter notre projet. Nous avons eu la réponse la semaine d’après. Mais malheureusement, elle était négative. Nous ne pourrons pas avoir de poules dans notre collège.

Mais vous, vous pouvez peut-être essayer chez vous !

Lucile.D

Emma.R

Jeanne. E-R

Tim.C

Nos amies les abeilles

En France, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. Une information qui nous conduit à faire le point sur le sujet.

Que font nos amies les abeilles ?

L'abeille au travail
Licence CC Creatives commons Image extraite de : https://pixabay.com/fr/les-abeilles-pollinisation-insectes-18192/

Les abeilles pollinisent les fleurs. C’est grâce à elles que l’on a des fruits et certains légumes. Une abeille seule, peut visiter 250 fleurs en à peine 1 heure.

 

 

 

Pourquoi en a-t-on besoin ?

Nous en avons besoin car sans elles nous n’aurions pas de fruits et certains légumes disparaîtraient (tomates, carottes, radis…), il y aurait moins de biodiversité, il n’y aurait plus de miel, certaines plantes vont, elles aussi, disparaître… 1/3 de ce qu’on mange dépend des abeilles.

Dans la ruche
Licence CC Creatives commons Image extraite de : https://pixabay.com/fr/ruche-les-abeilles-nid-d-abeille-337695/

 

Combien existe-t-il d’espèces d’abeilles ?

Il existe environ 20 000 espèces d’abeilles dans le monde, dont 1 000 en France. Les principales en France sont :

– L’abeille noire : abeille domestique à miel

– La xylocope : grosse abeille noire

Grosse abeille noire
Licence CC Creatives Commons Image extraite de : https://pixabay.com/fr/abeilles-grosse-poule-fleurs-2783330/

– L’andrène : abeille des sables

Abeille des sables
Licence CC Creatives Commons Image extraite de : https://pixabay.com/fr/abeilles-hosenbiene-2490411/

Sont-elles en danger ?

Oui, elles le sont ! Savez-vous qu’en France, une trentaine de  colonies des abeilles meurent par an. Le syndrome d’effondrement des abeilles (CCD=Colony Collapse Disorder) est un phénomène de mortalité anormal et récurrent des colonies d’abeilles domestiques. Elles sont en danger en grande partie à cause des pesticides.

Les petits plus :

On peut retrouver les informations ci-dessus dans la vidéo : « Pourquoi les abeilles sont-elles indispensables ? » issue de la série « 1jour1question » produite par les éditions Milan.

Jeanne E.-R.

Miam, miam les bons insectes !

Nous ingurgitons 500 grammes d’insectes par an à notre insu ! Et oui, vous avez bien lu, 500 grammes d’insectes par an ! C’est environ l’équivalent de 5 pommes !

Mais comment est-ce possible ?

Nous retrouvons des insectes à peu près partout dans notre alimentation : fruits, légumes, farine, pain…

Autant dire que les récoltes végétales contiendront toujours des insectes, quelle que soit le pays d’où elles viennent. Conséquence : tout ce que vous achetez en magasin ou sur un marché contient de toutes petites quantités d’insectes. Ces dernières sont sans danger (puisque les insectes sont comestibles), mais elles demeurent des intruses ; les organismes de règlementation imposent donc des limites à ne pas dépasser en fonction des aliments. Ce seuil est de 0,1 % maximum.

Trou de ver dans une pomme
Extrait de : https://pixabay.com/fr/apple-trou-de-ver-fruit-pommier-3636023/

Si vous avez consommé des aliments approchant ce seuil, vous avez peut-être mangé l’équivalent de plusieurs insectes sans vous en rendre compte. Qu’importe : cela vous fera toujours un peu de protéines supplémentaires.

Mes sources :  le contenu d’une carte issue du jeu de société Slap

Pour en savoir plus :

Etalage d’insectes frits
Extrait de : http://fermedeproteines.fr/index.php/entomoculture/entomophagie-pourquoi-manger-des-insectes

Il n’y pas uniquement des insectes dans nos assiettes par hasard, si l’on en croit les articles du Point, du site euronews,  ou de Santé magazine.

Jeanne E.-R.

Journée mondiale de la protection des animaux

Aujourd’hui, jeudi 4 octobre, c’est la journée mondiale de la protection des animaux. Elle consiste à :

  • attirer l’attention des gens sur l’importance du respect de la vie animale,
  • partager des informations sur la protection des animaux,
  • sensibiliser les gens sur l’abandon des animaux domestiques.

Mais cette journée est aussi là pour rappeler que certaines espèces d’animaux sont en danger. De nombreux rassemblements ont lieu partout dans le monde pour soutenir cette journée.

Mais qui l’a inventée ?

C’est l’ONU (Organisation des Nations Unies) en 1931.

Pourquoi cette date ?

Eh bien parce ce que c’est la fête de Saint-François d’Assise qui a vécu de 1182 à 1226, il a manifesté toute sa vie un grand amour pour les animaux. On le considère comme le saint patron des animaux.

Jeanne E-R

A DAN au Congo ou l’autre regard d’un naturaliste moderne.

Fin octobre, a lieu dans notre vallée, le Festival des Mots organisé par l’association En-Vies d’Ici. À cette occasion, nous avons rencontré A DAN alias Daniel Alexandre. C’est un dessinateur de bande dessinée. C’est l’auteur de :

La faute au Midi,

La vie sublime – Thoreau,

Jazz et  Merlusse (deux adaptations de textes de Marcel Pagnol),

Thaya El Djazaïr,

Pour un peu de bonheur, 

entre autres ouvrages.

Notre classe de 5ème2 a été chargée de son interview au CDI.

Pour mieux le connaître 

Ainsi, nous avons appris que cet artiste d’une quarantaine d’années s’est investi dans l’association En-Vies d’Ici ; association servant à créer du lien entre les gens au cæur de notre vallée et de notre plateau. Nous avons vite compris à son écoute, que c’est un homme engagé. Ses bandes dessinées telles que La Faute au Midi ou Thoreau ou Pour un peu de bonheur s’intéressent à l’homme : à sa vie durant la guerre de 14-18 et à ses conséquences, aux injustices ou à la désobéissance civile. Pourtant, quand il s’exprime, A DAN, le regard pétillant et un petit sourire en coin, affirme qu’il est « Un révolutionnaire de canapé ».

Un auteur de BD expérimenté et passionné

Quand on évoque l’univers de la BD avec lui, il affirme, d’emblée, qu’être auteur, c’est avoir le « pouvoir de raconter quelque chose ». Il a toujours été passionné et impressionné par les auteurs de BD comme Moebius alias Jean Giraud (GIR) et Bilal, entre autres.

Des Gorilles et des Hommes

Crédits : N. Rossé

En fait, il est surtout venu nous parler de ses deux mois passés en plein cœur des forêts du Congo-Brazzaville. En effet, il est parti avec des scientifiques faisant un travail de suivi de gorilles sur place. Matériel et vidéos à l’appui, il nous a, tout d’abord, montré les conditions de vie des scientifiques sur place. Il a, par exemple, déplié devant nous les panneaux solaires portatifs qu’il a dû utiliser pour obtenir de l’énergie, puisque là, où l’équipe se rendait, il n’y avait ni réseau téléphonique, ni électricité, ni…, ni … etc.

Crédits : N. Rossé

Son rôle était d’accompagner l’équipe, de se faire le plus discret possible et de faire des photographies et toutes sortes de dessins et esquisses qui, entre temps, sont devenus un carnet de voyage, dans lequel le lecteur découvre son quotidien, la nature, la faune et la flore sur place.

Par ailleurs, une exposition itinérante basée sur ses dessins et sur les travaux des scientifiques a été élaborée pour rendre compte et témoigner de cette expédition unique et édifiante.

Le récit, d’A DAN naturaliste, ne manque pas d’anecdotes surprenantes, voire amusantes sur les rencontres humaines et… animales qu’il a faites sur place.

Nous avons aussi eu la grande chance de découvrir, son travail en cours, à savoir certains de ses dessins et surtout une première planche d’une bande dessinée qui devrait s’inspirer de son expérience sur place et d’une légende parlant d’un gorille.

Déforestation, huile de palme et survie des gorilles

Cet homme au crayon de velours qui se dit modestement « révolutionnaire de canapé » a pourtant pris le risque de partir deux mois en pleine forêt (bien différente de celle de nos massifs vosgiens et surtout bien moins hospitalière !). Il n’a évidemment pas vu que des gorilles (des éléphants aussi, par exemple, et une certaine bestiole dans ses toilettes de fortune, peur rétrospective et fous rires garantis). Son analyse de l’état des forêts du Congo-Brazzaville n’est pas que rassurante, puisqu’il a pu constaté par lui-même que la déforestation visant à replanter au service de la production d’huile de palme, réduit l’habitat naturel des animaux et particulièrement celui des gorilles au point de diminuer leur population et de mettre leur survie en danger.

Son témoignage fait de toutes sortes d’exemples et d’anecdotes nous fait réfléchir à nos gestes de consommateurs occidentaux (aux conséquences certes éloignées mais parfois tragiques). En effet, l’huile de palme étant une composante de certains produits présents dans nos caddies, nous comprenons ainsi qu’un petit geste en théorie banal, chez nous, peut avoir des conséquences qui sont loin de l’être, à l’autre bout de la planète.

Finalement, c’était une rencontre unique, qui nous a permis de regarder le monde autrement. Cela nous a ouvert les yeux.

Louise C.

buy windows 11 pro test ediyorum