Smita, Guilio, Sarah… Trois femmes, trois origines, trois destins. Chacune, où qu’elle soit, refuse la fatalité, se redresse, fait face. Smita se bat pour que sa fille vive dans des conditions plus dignes, Giulia doit reprendre en main l’atelier familial en famille, Sarah lutte contre la maladie. Trois femmes, dont l’histoire de vie est différente mais qui se rejoignent dans leur combat, tissées, imbriquées comme les trois mèches d’une tresse. Différentes, mais unies dans l’adversité, dans leur volonté d’être reconnues.
Ce livre est une véritable pépite. Je l’ai pour ainsi dire dévoré, j’ai découvert chacune de ces femmes, j’ai vibré avec elles, j’ai pleuré avec elles, j’ai tremblé pour elles. Je me suis identifiée à elles, à chacune, dans leur identité de femme. Il faut dire que la plume de l’auteure est tellement vibrante, tellement puissante qu’elle touche en plein coeur. Et en même temps, elle sait se faire tendre et délicate comme une caresse, dans l’expression même des sentiments des personnages. Ces femmes m’ont touchées parce qu’elles sont si humaines, si fortes dans leur faiblesse. Je n’ai qu’une envie : découvrir d’autres romans de Laetitia Colombin. En attendant, je vous invite chaleureusement à lire La tresse. Lisez-le, découvrez-le, dégustez-le.
