La mère de Lucie est un oiseau, un ruisseau, un buisson de roses.

 » La mère de Lucie est un oiseau, un ruisseau, un buisson de roses. « 

La mère de Lucie, ici, est décrite comme les éléments de la nature. C’est une métaphore poétique. Elle compare sa mère à la nature sous différentes formes; comme l’oiseau vulnérable et fragile, le ruisseau comme étant le temps qui passe, et le buisson de roses comme étant la « méfiance »…
Sa mère et Lucie.L ont une relation très fusionnelle, elles vivent seules, toutes les deux à la maison. Elles ne se quittent jamais : « un fil vibre d’elle a moi pendant qu’elle tisse ». C’est une métaphore qui veut montrer qu’elles sont reliées. Elles ont aussi la proximité des corps : « c’est mon plaisir, nos doigts se touchent, à ma mère et moi« . Elles s’apportent beaucoup mutuellement, c’est pour cela que Lucie la décrit de cette façon.
Sa mère étant dépressive, Lucie.L, lui apporte : «  des masques joyeux qu’elle porte sur elle pour lui plaire « . On peut dire que ces trois éléments sont la « description » de la mère puisque : « elle est redevenue un oiseau, ruisseau, buisson de roses, elle n’a plus mal », elle va mieux grâce à la présence de sa fille, Lucie.L.
Lucie sait qu’elle est : « le soleil de sa mère ».
La mère de Lucie est comme un oiseau qui se laisse porter par le vent. Un ruisseau paisible qui s’écoule doucement. Quant au buisson de roses, on peut l’interpréter de deux façons, soit c’est la délicatesse ou soit le buisson piquant qui fait penser qu’elle se heurte aux difficultés de la vie. C’est trois éléments qui font office de métaphore montrent la dépression que vit la mère, sa « mort lente ».
Léa Courault

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