Mais la plus grande violence de ce métier …

Chère Maylis de Kerangal,

     Je vous écris afin de vous parler de trois de vos livres : Corniche Kennedy, Réparer les vivants et Un chemin de table. J’apprécie vraiment votre façon d’écrire car je trouve que ça change des autres auteurs et de plus je trouve que votre façon d’écrire permet à nous, lecteurs, d’être instantanément dans l’histoire de vos romans. Pour ma part, vous êtes l’auteur que je préfère car étant adolescente, je me sens concernée et je me retrouve quelquefois dans vos personnages.

    Tout d’abord, j’aimerai vous parler de Réparer les vivants, c’est un roman que j’ai lu deux fois et chacune des deux fois j’ai apprécié le livre. Ce roman est mon favori car vous parlez de trois jeunes hommes qui ont pour passion le surf, on peut observer le lien très fort qu’il y a entre Simon, Christophe et Johan et la mer, on pourrait croire qu’il y a une force qui les attire vers cette grande étendue d’eau, le besoin de liberté, le besoin du large, l’adrénaline. De plus ce que j’ai aimé dans ce roman c’est le trajet du cœur ainsi que sa transplantation car j’ai pu remarquer dans votre roman que tout est mis en place pour cette transplantation, des grands moyens pour sauver la vie de Claire, j’ai trouvé ça beau car c’est des choses comme ceci qui nous font croire encore à l’être humain. J’ai trouvé que ce roman n’avait pas de points négatifs, tout était en cohésion pour que quand on le lise, on puisse avoir des émotions.

    De plus, j’aimerais vous faire part de mes impressions par rapport à votre livre qui est Un chemin de table. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman car il parle des jeunes ( un jeune cuisinier) qui est plein d’ambitions mais j’ai par dessus tout préféré le fait que cette oeuvre parle de la cuisine, elle a une place majeure dans ce livre et contrairement à d’autres auteurs qui eux, ne parlent pas ou peu de cuisine, vous vous l’avez fait et je vous en suis très reconnaissante. Dans ce livre, la cuisine nous fait voyager avec différents plats. Pour moi le titre Un chemin de table s’inspire du parcours culinaire de Mauro, cela montre la montée en grade du jeune homme de 24 ans. Dans votre roman, j’ai relevé une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir : « mais la plus grande violence de ce métier, tu sais, la plus grande violence, je trouve, c’est que la cuisine exige qu’on lui sacrifie tout,  qu’on lui donne sa vie. « . En lisant cette phrase, j’ étais partagée car d’une partelle dénonce la dure réalité de ce qu’est la cuisine car de nos jours nous voyons que le bon côté de l’art culinaire alors qu’en réalité il y a les contraintes des horaires, la fatigue … et partagée du fait que quand on a une passion, on se moque du fait que cela empiète sur notre vie. Je dois vous dire que j’ai été déçue de la fin de ce roman, cela se termine trop vite, et c’est perturbant.

    Pour finir je souhaiterais vous parler de Corniche Kennedy. Ce roman m’a plu car il est question une fois de plus des jeunes. De plus j’ai aimé par dessus tout que vous parliez du Sud, de Marseille, Toulon, je me suis sentie en quelque sorte chez moi ! J’ai trouvé audacieux que vous parliez de la jeunesse  des quartiers Nord de Marseille, le fait de les mettre en valeur peut nous donner une meilleure image des quartiers défavorisés alors que la société actuelle nous montre le mauvais côté de ces quartiers. La bande de la Plate est attachante, on a l’impression de faire partie du groupe, j’ai  eu envie de sauter de la Corniche Kennedy avec eux, j’ai ressenti leurs sentiments, leur liberté, leurs différences tellement j’ai été dans ce livre.

     Je voulais vous remercier de parler des jeunes dans vos romans car pas tous les livres en parlent. J’admire beaucoup votre façon d’écrire et vos ouvrages. Je lirai vos prochains livres avec plaisir. Merci d’avoir pris le temps de lire ma lettre.

Cordialement,

                    Marylise

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