Un Chemin de tables

Bonjour Maylis de Kérangal,

J’ai lu « Un chemin de tables », roman que j’ai bien aimé, mais dont la fin m’a un peu déçue parce que j’attendais quelque chose de plus surprenant, plus spectaculaire que l’ouverture d’un restaurant certes un peu différent des autres. Le titre J’ai bien aimé le titre car il y a un jeu de mots entre le chemin de table au singulier qui est un élément décoratif que l’on pose sur la table et  « Un chemin de tables » au pluriel qui renvoie au  parcours du jeune garçon dans l’apprentissage de la cuisine et de la gastronomie. Le mot « tables » est au pluriel car Mauro va fréquenter plusieurs restaurants et le mot « chemin » montre aussi le déplacement car effectivement en lisant le livre on peut se rendre compte que Mauro voyage (Berlin, l’Asie, Lisbonne, Paris…)
« calme qui, s’il se craquelle comme une carapace sèche, s’il casse, donne lieu à des scènes de violence inouïe ».
Cette phrase se situe au chapitre dix quand Mauro est en Asie et qu’il veut refuser le poste que son patron lui propose dans un nouveau restaurant. Le passage décrit le calme qui règne en cuisine et la bonne entente. Selon moi, cette phrase signifie que le restaurant où il travaille est un endroit tellement calme et serein que lorsqu’il y a une crise, des énervements ou des tensions cela peut être explosif…

Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire ma lettre. Toutes mes sincères salutations.

 Lucie.

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