Au compte-gouttes

Thomas Vinau est un écrivain français, il est né à Toulouse en 1978, il écrit des romans et des poésies. Il a publié Juste après la pluie  en 2014 , nous allons étudier un extrait de cette oeuvre : Au compte goutte , c’est un poème en prose et c’est un poème parmi d’autres dans livre. Comment Thomas Vinau voit-il le passage de l’enfance à l’âge adulte ? Premièrement nous allons voir une approche descriptive de ce qu’est l’être humain, deuxièmement nous allons nous intéresser au ton interrogatif du texte qui provoque le questionnement du lecteur et enfin nous parlerons de l’impuissance de l’enfant et de l’adulte face au temps.

Dans ce poème , on peut constater qu’il y a une approche descriptive de ce qu’est l’être humain. Dans le deux premier vers on remarque une description de l’anatomie et de la condition humaine .Plus précisément , il décrit de “ quoi ” est fait l’humain. En effet dans le texte il écrit, “ deux bras , deux mains , une tête et un cœur “ il décrit rapidement quelques parties du corps humain. Mais il parle aussi du passage de l’enfance à l’âge adulte , “ un enfant de devenir un homme “ il y a là aussi une description humaine du cycle de la vie des Hommes.

Dans son texte Thomas Vinau se met à employer un ton interrogatif. Il pose une question rhétorique, l’auteur donne l’impression de poser une question au lecteur à laquelle le poème ne répond pas , “Comment cela serait il suffisant pour consoler un enfant de devenir un homme “ . Il entraîne un questionnement auquel aucune réponse n’est donnée. Il pose une question très vaste,  question à laquelle lui même n’a pas de réponse.

Dans son poème l’auteur montre que pour lui l’enfant est condamné à devenir un adulte , “ pour consoler un enfant de devenir un homme “ il utilise le terme consoler donc pour lui le fait de devenir un homme n’est pas vu positivement:  il le voit comme une peine éprouvée qu’il faut aider à faire disparaître et il faut essayer d’apporter un réconfort ou une compensation à cette peine. On ressent que pour lui l’enfance est la meilleure période de la vie.

Dans ce texte , une question est posée sans véritable réponse et on ressent que l’auteur a une préférence pour l’enfance et qu’il voit le passage à l’adulte comme une condamnation à laquelle on ne peut pas échapper. On songe notamment au poème de Ondine Valmore : Adieu l’enfance, ou on ressent le même sentiment de tristesse :

Adieu mes jours enfants, paradis éphémère !

Fleur que brûle déjà le regard du soleil,
Source dormeuse où rit une douce chimère,
Adieu ! L’aurore fuit. C’est l’instant du réveil !

J’ai cherché vainement à retenir tes ailes
Sur mon cœur qui battait, disant :  » Voici le jour ! «
J’ai cherché vainement parmi mes jeux fidèles
A prolonger mon sort dans ton calme séjour ;

L’heure est sonnée, adieu mon printemps, fleur sauvage ;
Demain tant de bonheur sera le souvenir.
Adieu ! Voici l’été ; je redoute l’orage ;
Midi porte l’éclair, et midi va venir.

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