Elle préfère toucher le papier

Vendredi 4 décembre, nous avons accueilli Hélène LENOIR une écrivaine française vivant en Allemagne. Ayant étudié son dernier livre Tilleul paru en 2015, nous avons voulu lui poser plusieurs questions afin de s’enrichir ou mieux comprendre ce livre. Certains ayant lu d’autres livres d’Hélène LENOIR, ont posé des questions sur leur livre aussi. Durant cette rencontre, Hélène nous a fait découvrir le parfum du tilleul en faisant passer une petite fiole entre nous. Pour terminer cette rencontre, un goûter a eu lieu, c’était pour certains l’occasion de discuter avec l’auteur d’une manière différente.

Parmi les questions posées : Comment écrivez-vous ? à l’ordinateur ? sur papier ?

Sa réponse a été qu’elle écrit au départ sur un cahier ( clairefontaine ) elle se munit de simplement un crayon, une gomme et taille-crayon. Elle nous a d’ailleurs montré l’un de ces cahiers où l’on peut  voir des pages à petits carreaux remplies d’écriture au crayon à papier avec une très grande marge. Elle possède deux cahiers différents pour écrire. Lorsqu’elle veut écrire l’histoire « au propre » elle se met sur l’ordinateur, mais elle n’aime pas écrire à l’ordinateur car elle préfère le toucher du papier ou simplement le fait d’écrire à la main, et l’ordinateur lui fait mal aux yeux.

Barbara Crusel

Harper ?

Le vendredi quatre décembre, dans notre lycée, nous avons pu accueillir une écrivaine Hélène Lenoir qui a écrit un bon nombre de livres. Dans cette interview, nous avons pu en apprendre plus sur son envie de devenir écrivaine. Elle nous a raconté son quotidien en tant qu’écrivaine.
Ensuite, nous lui avons demandé comment elle avait eu l’idée de créer les personnages dans son roman tilleul . Le nom Harper  lui vient d’un ami de ses parents qui est américain. Lors qu’Hélène Lenoir se met à rédiger, cette femme ne sait pas exactement ce qu’elle est en train de faire. L’inspiration lui vient alors lorsqu’elle écrit, en effet elle n’arrive pas à visualiser à l’avance ce qu’elle va écrire.
De plus, elle nous a confié que malgré notre époque, elle préférait rédiger ses brouillons au crayon à papier sur son cahier qu’elle considère comme une sorte de journal intime, car elle déteste les ordinateurs.
Dans ses romans, elle adore mettre un  flou sur des détails pour que le lecteur imagine  , donne ainsi sa propre interprétation et laisse libre cours son imagination.
Puis, pour terminer cette rencontre nous avons  goûté et nous avons pu lui poser des questions plus personnelles. Ainsi grâce à cette séance de deux heures nous comprenons mieux le style de l’auteur auquel nous ne sommes pas tout à fait habitués ainsi que ses choix narratifs.

Henni Marouan

Un journal et une fiole

Le vendredi 5 décembre notre classe a reçu Hélène Lenoir qui est écrivaine et également professeur de français en Allemagne.
A cette occasion nous avons pu lui poser des questions sur son métier. Nous avons appris qu’elle n’avait pas d’heure fixe pour écrire et qu’elle pouvait rester bloquée un bon moment sur une phrase avant de rédiger la suite.
En ce qui concerne le roman Tilleul, l’auteur a expliqué vouloir laisser libre court à l’imagination de ses lecteurs dans certains passages pour que chacun se fasse sa propre idée.
Par rapport aux personnages, le nom de l’un d’entre eux a été tiré de sa vie personnelle. Par ailleurs, nous avons été surpris d’apprendre que, selon Hélène Lenoir, le personnage essentiel du roman était Carole, alors qu’elle n’apparait que quelques pages avant la fin.
Au niveau de la structure elle a précisé vouloir effectivement faire apparaitre les saisons pour que ses lecteurs puissent se situer dans le temps. De plus elle nous a indiqué qu’un tome 2 de ce roman n’était pas prévu, nous ne savons donc pas ce que deviennent les personnages, l’auteur ayant souhaité une fin ouverte à cette œuvre.
Hélène Lenoir a précisé qu’écrire ce roman n’a pas été si difficile bien que la lecture puisse sembler complexe à certains.
Quelques questions portaient sur d’autres livres lus comme Le magot de Momm, La brisure L’entracte,  Son nom d’avant et  La crue de juillet.

L’écrivaine a aussi apporté deux objets. Son journal écrit dans un cahier de façon très structurée, ainsi qu’une petite fiole de senteur de Tilleul, qui lui a été offerte par une amie en référence au titre de son livre « Tilleul ».
En ce qui concerne le titre de « Tilleul », nous nous sommes demandés pourquoi l’auteur n’avait pas mis un déterminant comme « le » ou « un » devant le mot et si elle avait hésité avec d’autres titres. Hélène Lenoir nous a expliqué que son titre a changé plusieurs fois. Il est vrai qu’elle avait pensé à mettre un déterminant mais elle n’était pas sûre de son choix.
C’est son éditeur qui a décidé du titre final sans déterminant, à savoir « Tilleul », qui convenait bien à chacun d’eux.
Après avoir posé toutes les questions, certains des élèves ont eu la possibilité d’avoir un échange individualisé avec l’écrivaine. Cette rencontre nous a permis d’éclairer certains points flous de ce livre et d’en savoir un peu plus sur l’auteur et sa façon d’écrire.

Anaëlle Bocquel

Son cahier Clairefontaine

Hélène LENOIR était sur Albi le vendredi 4 décembre et nous avons eu le privilège de la rencontrer pendant deux heures au lycée. Nous découvrons une femme sympathique et abordable.

Les premières questions sont posées sur son métier d’écrivain et de professeur de français en Allemagne. Notamment une question a retenu mon attention :  » comment trouvez-vous le temps pour écrire et écrivez-vous chez vous ? à l’ordinateur ? la nuit ? … » Elle nous relate alors que le fait d’exercer deux métiers est difficile à gérer au quotidien mais qu’avec une bonne organisation cela est tout à fait possible. Par la suite, on apprend qu’elle écrit le matin avec un crayon à papier et une gomme, sur son cahier « clairefontaine » car c’est un papier qui lui convient, puis elle tape sur son ordinateur les récits définitifs.

J’ai particulièrement apprécié ce passage de l’entretien car je me suis toujours posé la question de savoir comment un auteur écrit un livre et le fait aussi d’avoir la difficulté de cumuler deux activités professionnelles.

Après, nous avons évoqué d’autres points plus précisément sur son dernier ouvrage « le tilleul », notamment sur les personnages et la structure du livre. Des extraits de son livre ont été lus par les élèves pour qu’elle nous donne des explications sur ces passages, cela nous a permis d’avoir un échange avec elle.

Pour terminer, on a posé des questions sur ses autres ouvrages, ce passage de l’entretien a été assez flou car peu d’élèves avaient lu ses titres.

J’ai apprécié cette entrevue car c’est toujours intéressant de discuter avec l’auteur du livre qu’on a étudié en classe.

Melvin ALBAJARA

 

 

 

Tilleul sans déterminant

Nous avons rencontré Hélène Lenoir, l’auteur du livre Tilleul, le 4 novembre 2015. Elle est restée plus de deux heures avec nous pour répondre à toutes les questions que nous avions préparé en classe avec notre professeur de Français. A la fin de la rencontre nous avons organisé un goûter et chaque élève pouvait aller parler avec Hélène pour avoir des renseignements plus intimes, s’il le voulait. Elle nous a montré quelque chose d’intéressant, rapporté d’Allemagne que j’expliquerais par la suite.

Une des questions qu’on a posé à Hélène a retenu mon attention :Le titre Tilleul nous a intrigué. C’est vrai que l’arbre est important dans l’histoire : il sépare les deux propriétés , il permet la rencontre entre Jonas Raasch, le jardinier et Sophie, mais pourquoi ce titre sans déterminant “le” ou “un” ? Avez-vous hésité avec d’autres titres ?

“Le tilleul est un arbre symbolique pour l’Allemagne et cela me rappelle des souvenirs d’enfance” a-t-elle dit.

“Tilleul” était, au départ le titre de son fichier sur l’ordinateur. Elle nous a dit qu’elle ne voulait pas trop se focaliser sur le titre et terminer en premier l’histoire du livre. Quand elle a enfin décidé de montrer ce qu’elle avait rédigé à son éditeur, elle avait utilisé le titre de son fichier comme titre de son livre : l’éditeur a approuvé car il trouvait que seulement un nom sans déterminant pouvait soulever l’intrigue des lecteurs et donc leur donner envie de lire le livre.

Hélène nous a également fait sentir l’odeur d’un extrait de fleur de tilleul qui lui a été donné par une amie qui tient une parfumerie, elle nous a expliqué que l’histoire lui venait mieux (lorsqu’elle avait des trous et qu’elle n’arrivait pas à continuer) en sentant seulement cette odeur. Cet extrait est la base des parfums et savons.

Amandine FASTRE

Une femme simple, gentille et souriante

Vendredi 4 décembre à neuf heures nous nous sommes rendus dans une salle du CDI pour accueillir Hélène Lenoir , nous connaissions quelques traits de sa vie mais nous nous demandions tous, comment elle était . Elle est venue nous voir pour faire la promotion de Tilleul ou pour nous aider à comprendre le livre et partager son expérience  . Dix heures, elle arrive. A première vue c’est une femme simple , gentille et souriante. A dix heures cinq, elle s’est installée et nous avons commencé à lui poser nos questions. Je sentais que nous étions quelque peu timides durant les premières minutes ,mais elle a su nous mettre à l’aise grâce à  ses réponses simples et claires. Quelques minutes plus tard nous lui posions nos questions et nous étions tous à l’écoute de ses explications captivantes jusqu’à la fin de cette visite. Parmi ses réponses , son explication du titre Tilleul m’a beaucoup plu , elle nous a expliqué que ce titre est dû à un souvenir d’enfance, à un rappel de couleur,  au fait que le tilleul soit aussi un symbole allemand (grande avenue de Berlin). Cette réponse m’a beaucoup plu car elle était accompagnée du fameux objet qui était un extrait de tilleul et cette odeur m’a rappelé les sorties en vélo de mon enfance. J’ai aussi apprécié le fait qu’elle s’intéresse à notre blog car jamais je n’aurais pensé qu’une personne aussi occupée qu’elle s’intéresse et soit touchée par notre travail. La rencontre s’est ensuite terminée par un goûter auquel elle a participé et a pris le temps de discuter et même de faire une photo, c’est pourquoi cette rencontre fut un plaisir.

 

Vincent PLANCHON 1 ES 2

Rencontre mystérieuse

Hélène Lenoir est venue se présenter au lycée Rascol, c’est un auteur contemporain.
Plein de questions lui ont été posées durant cette rencontre.
Tout d’abord en arrivant on sentait le trac de Madame Lenoir.
Au fur et à mesure de la rencontre elle avait l’air émue de voir que des élèves connaissaient bien ses livres.
Premièrement, nous lui avons posé des questions sur son livre Tilleul, grâce à ses réponses, elle nous a éclairés sur beaucoup de passages dans le livre qui restaient flous mais même pendant les rencontres,  elle entretenait un certain mystère sur ses personnages.
Justement la réponse qui m’a plu le plus c’est quand elle nous a dit qu’il n’y aurait pas de suite car elle veut préserver ce mystère.

Adrien Costel

De la bulle de Tintin aux écritures de tiroir

Vendredi 4 Decembre, nous avons rencontré Hélène Lenoir, pendant cette rencontre nous avons pu poser toutes les questions que nous voulions sur Tilleul et ses autres livres, certains de nous ont lu des passages qu’ils ont apprécié dans le livre. Elle nous a montré sur quoi elle écrivait, et nous a amené un flacon, à l’odeur du tilleul et nous a dit que l’odeur l’aidait à écrire parfois la suite de son histoire. Elle écrit ses histoires au fur et à mesure, elle ne sait pas où elle va, elle ne fait pas de plan avant d’écrire et ne connaît pas la fin de son histoire.

On lui a posé la question de : Vous avez écrit 10 romans et deux recueils de nouvelles, on voudrait savoir comment vous est venue cette passion de l’écriture, si vous avez toujours voulu  devenir écrivain, si vous avez fait des études pour cela?

Elle nous a répondu que depuis son très jeune âge elle lisait, même qu’à cinq ans elle avait déchiffré une bulle de Tintin. Elle nous dit que le terme ‘passion’ est très bien approprié à sa situation, elle a une vraie passion pour l’écriture. Au début elle écrivait pour elle, elle appelé ça « des écritures de tiroir » c’était juste pour elle puis vers l’âge de vingt ans, elle décide de publier ses livres, de les faire partager.

BALITRAND Marion

Une rencontre intéressante

La rencontre avec Hélène Lenoir était très intéressante, et ses réponses étaient souvent bien détaillées. Nous avons commencé par lui poser des questions sur son métier d’écrivain, puis des questions sur Tilleul, sur les personnages, la structure, et la fin de ce livre. Nous avons ensuite posé des questions sur son écriture et des questions sur les autres livres d’Hélène Lenoir que certains ont lu puis nous avons terminé par un goûter. Elle avait l’air assez touchée que l’on ait travaillé sur ses textes. Elle nous a montré son cahier de notes, et nous a même fait sentir un parfum d’extrait de tilleul durant la rencontre.

La question que j’ai choisie n’est pas celle que j’ai posée car elle n’y a pas vraiment trouvé de réponse. Ma question était: Pourquoi le thème de l’infidélité est t-il autant présent dans vos nouvelles?

On sent qu’il y a quelque chose de trouble entre Gilles et Carole sa nièce qui a 17 ans. Au début, on croit à quelque chose de grave comme l’inceste ou des attouchements, mais à la fin on apprend qu’il s’agit d’harcèlement numérique. Pourquoi avez vous intégré cette histoire dramatique dans votre roman?

Hélène Lenoir était très intéressée par cette question. Pendant longtemps on ne sait pas ce qu’il se passe entre eux, mais ça ne l’intéressait pas d’expliquer précisément ce qui s’était passé car, elle préfère laisser le lecteur se faire une idée. Mais il y a eu tout de même du harcèlement, et pour elle, c’est une sorte de viol d’espionner quelqu’un, et elle trouve que le harcèlement de Carole est une chose très grave.

Lucas Rigoulat

Une rencontre instructive

Cette rencontre avec Hélène Lenoir était intéressante, et nous a permis  de mieux comprendre certains aspects du livre. On lui a tout abord posé des questions sur le métier d’écrivain, ensuite des questions sur le sujet de  Tilleul, sur les personnages, sur la structure du livre, puis sur la fin du livre. Enfin on  lui a posé des  questions sur son  d’écriture et sur ses autres livres.  Hélène Lenoir a pris le temps de répondre  à toutes les questions et nous a répondu clairement.

J’ai choisi la question sur le titre du livre :  » Le titre Tilleul nous a intrigué. C’est vrai que l’arbre est important dans  l’histoire : il sépare les deux propriétés, il permet la rencontre entre Jonas Raasch, le jardinier  et Sophie, mais pourquoi ce titre sans déterminant « le » ou « un »? Avez vous hésité avec  d’autres titres? »  L’auteur nous a expliqué que  « Tilleul » était d’abord le titre de son fichier. Pour elle cet arbre est associé à des souvenirs et il y en a près de chez elle à Berlin. Puis elle trouve que ce mot sonne bien, qu’il est beau. Elle a hésité avec « Les jardiniers » mais a choisi de mettre Tilleul en titre. Selon elle, c’est difficile de trouver un titre et que très souvent c’est l’éditeur qui choisit mais son éditeur a décidé que « Tilleul » sans article était un bon titre.

Sharon Larroque