Un stratagème « insoupçonnable »

Ce roman a été publié en 2006 par ce jeune auteur, Tanguy Viel. Il reprend les codes du roman noir.

La description occupe une grande place dans ce roman, le coeur du roman réside dans le monologue intérieur du personnage principal, Sam. Le roman est aussi beaucoup basé sur une atmophère tendue et pesante contenant certains non-dits. Sam raconte l’histoire de son point de vue, parfois de manière détachée, si bien que l’on a parfois du mal à rentrer dans l’histoire. On est comme témoin des événements, sans y être impliqué.

L’intrigue est plutôt simple : Sam et Lise, un jeune couple de classe moyenne, désirent avoir un rang social plus élevé. Ils mettent alors en place un stratagème « insoupçonnable » : gruger un vieil homme riche, qui est tombé éperdument amoureux de Lise. Mais comme dans tout bon roman noir, rien ne va se passer comme prévu.

L’histoire est bien amenée, l’intrigue reste présente jusqu’à la fin du récit… Mais les personnages ne sont pas assez approfondis, on ne peut pas s’attacher à eux car on les voit au travers du regard de Sam. On ne peut pas se faire une propre opinion de ces personnages.

C’est tout de même un roman bien construit et la plume de l’auteur est assez poétique tout en restant accessible à tout le monde.

Léa Farenc, De Sa Lola, Cabrol Julie, Peronne Zoé

 

 

 

Un roman « Insoupçonnable »

Le roman Insoupçonnable a été écrit par Tanguy Viel et publié en 2006.                               Je n’ai pas aimé ce livre pour de multiples raisons qui sont:                                               – D’abord la ponctuation de type guillemets, virgule, points. Les phrases sont trop longues, et peuvent être mal comprises par le lecteur . Le dialogue est écrit au discours indirect ce qui rend encore plus difficile la compréhension du roman: « Mais faut-il appeler cela naïveté qu’un homme de cinquante ans se remarie à une jeune fille de la moitié de son âge et dans quelles conditions si luxueuses, presque indécentes, ai-je eu bien souvent sur les lèvres, repensant à la manière dont il l’avait rencontrée, repensant à tout ce qui se faisait qu’on en était là, dans cette situation absurde, […] maintenant on ne peut plus reculer. » (Chapitre 1)
Ensuite je n’ai pas aimé l’histoire car elle paraît invraisemblable, un peu tirée par les cheveux, surtout dans le dernier chapitre.
Enfin, je n’ai pas aimé  la chute car je pensais que cela se terminerait autrement: « J’ai pensé: non, c’est pour notre bien, tout ça, pour notre bien […] Le mot soeur peut-être » (Chapitre 16, dernier chapitre)

 

 

 

l’écrivain insoupçonnable : Tanguy Viel

Insoupçonnable est un livre de Tanguy Viel, écrivain français né en 1973. C’est son quatrième roman, paru en 2006. Il raconte l’histoire d’un couple qui va organiser un kidnapping « insoupçonnable » afin de pouvoir vivre dans la richesse. Ce livre m’a plu pour différentes raisons. Tout d’abord, dans son style d’écriture, l’auteur emploie de nombreuses figures de styles notamment beaucoup de métaphores qui obligent le lecteur à vérifier s’il a bien compris le sens du texte. Ensuite, les personnages ont chacun une personnalité spécifique : Henri, le riche mari, est l’égocentrique du groupe, il ne pense qu’à lui alors qu’il vient de se marier. Edouard, le frère d’Henri, est « mystérieux », il tient un rôle secondaire jusqu’à la fin où il dévoile sa véritable personnalité. Lise, quant à elle, est le centre de l’histoire. C’est elle qui a eu l’idée du kidnapping. Sam, est celui qui s’efforce de rester calme alors que sa « soeur » qui est en fait sa compagne, se marie avec Henri pour pouvoir le kidnapper. Enfin, le scénario est bien pensé car on ne s’attend pas à une telle chute qui donne au roman une fin dramatique. Cela résume bien le fait que leur « plan » a l’air parfait, mais se finit en fiasco total et le résultat est à l’opposé de ce que Lise et Sam avaient prévu.

Une histoire de trahison

J’ai eu du mal à le lire et à le comprendre, à cause de très longues phrases: “Et elle me disait de me taire maintenant, de me calmer, parce que c’était juste une histoire de semaines désormais, une histoire de patience désormais, et que maintenant de toute façon, maintenant Sam on ne peut plus reculer.”
J’ai bien aimé la combine des amoureux, le frère et la soeur comme ils se font appeler. Sam et Lise ne veulent que de l’argent. D’ailleurs ils le font passer avant leur amour! On voit que Sam en a assez: “ le prix du luxe, ai-je repensé, mais que ce luxe comprenait une âme et que cette âme se prénommait Lise; et que Lise c’est pas n’importe qui, que Lise c’est quand même ma soeur, lui disais-je encore à elle ce soir-là, saoul comme j’étais, et que je vais aller lui dire que tu n’es pas ma soeur.”
Sam ne sait plus qui il est ; son frère ou son amant. Il est déçu que son plan n’ait pas fonctionné: “seulement sentir l’échec monter en moi comme un sentiment-frère.” Sam a peur que Edouard emmène celle qu’il aime, Lise. “Ils sont sortis, Lise à côté d’Edouard et il l’a prise par la main, de cette poignée ferme et close comme un cadenas, il l’a emmenait de force.”
J’ai aimé les passages descriptifs de Tanguy Viel. Dans ces moments on pouvait s’imaginer y être. C’est triste pour Henri que celle dont il était tombé amoureux soit une fille attirée seulement par son argent. J’ai aimé ce livre et son histoire de TRAHISON.

Léna Benne

Un policier et du suspense

D’un côté, j’ai bien aimé ce livre car j’aime bien les histoires un peu « policières » car elles sont entraînantes et donnent envie d’être lues, parce qu’ il a du suspense, donc nous voulons de suite connaitre la suite « C’est comme ça, c’est tout, ça s’est fait comme ça, et maintenant elle est morte et maintenant j’habite ici et maintenant cette maison et cet argent sur les murs » p59.  Après l’histoire est bien racontée mais ce  qui est par contre difficile c’est la longueur du livre .Les phrases sont longues et sont parfois difficiles à comprendre. Et des mots difficiles à comprendre, il y en a :« Il fallait qu’il arrive, Henri, à vingt heures piles, il fallait qu’il vienne. Il fallait que tu viennes seul, Henri, viens seul, ai-je supplié tandis qu’on était remontés de la plage vers le lieu fixé un peu plus haut, là, sur la dune, cette petite chapelle,fatiguée par le sel aux abords de la forêt de pins qui faisait comme un rideau sombre à la scène qui se jouait »p73/74. Par contre les scènes sont vraiment très bien expliquées,très bien détaillées. Car au moins on peut s’imaginer la scènes dans les moindres détails, on peut même parfaitement savoir ce que le personnage pense,s’il est pensif ou bien en colère ! Plein de choses comme ça, et ça c’est vraiment bien de pouvoir s’imaginer la scéne tout en lisant. « Je suis resté là devant l’hôtel des ventes, posé au volant sans démarrer, l’appuie-tête qui faisait comme un divan tellement ça me reposait de n’attendre plus rien, seulement sentir l’échec sur le siège conducteur, je les attendais bien sûr, comme un chauffeur de taxi, j’attendais qu’ils sortent tous les deux, et peut-être qu’il l’embrasse, n’importe où, là, dans la rue, sur le trottoir, sur le perron de l’hôtel des ventes, qu’il l’embrasse devant moi. »

Le complot de trop !

Le livre que j’ai lu est Insoupçonnable écrit par Tanguy VIEL.Le livre m’a plu car dès le début de l’histoire on sait que les deux personnages principaux : Sam et Lise, deux amants,  vont organiser un faux mariage et un kidnapping afin de soutirer de l’argent à un homme riche. Cet homme est le futur mari de Lise et Sam se fait passer pour le frère de Lise.      « Je vais aller lui dire la vérité, à Henri, et qu’on a prévu un kidnapping »
Ensuite j’ai bien aimé le fait que le plan ait failli fonctionner mais qu’il ait raté au dernier moment à cause d’un simple chapeau.      « Ton panama, Sam, qu’est-ce que tu as fait de ton panama ? […] dans ma tête à moi je suis passé de zéro à cent kilomètres heure plus vite que ça quand Lise m’a parlé de cette histoire de chapeau […] Le coffre, Sam, il est dans le coffre, dans la voiture d’Henri. »
Enfin, à la fin, on ne s’attend pas au fait qu »Edouard, le frère d’Henri, soit prêt à ne rien divulguer au sujet de la mort de son frère en échange de la main de Lise. Il est prêt à épouser Lise, celle qui a comploté contre son frère, en échange de la liberté de l’assassin : Sam.        « Demain 16 h, à l’hôtel des ventes : mon silence contre Lise.« 

L’amante religieuse.

C’est un livre qui m’a de suite séduite par son style et dans lequel je suis immédiatement « entrée ». Les deux personnages principaux vivent une histoire d’amour peu banale qui les amènent à jouer un rôle , une comédie par rapport aux autres. Leur plan rocambolesque m’a captivée et les a amenés à prendre des décisions inattendues et à commettre un meurtre. Décisions entrainant un doute indicieux et un suspens jusqu’à la dernière page. C’est là que le titre « insoupçonnable » prend tout sons sens.

Amour : « Et ça nous faisait rire , à cause de l’habitude qu’on avait déjà des ruses et des détours pour se retrouver quelquefois cinq minutes , dans n’importe  quelle grange ou paysage qui voulait bien de nous , alors pourquoi pas aussi le jour de ton mariage? Lui ai-je dit ... »
« Et elle riait encore plus à mesure qu’on devenait secrets alcoolisés plus que de raison , elle qui minaudait presque , disant : Sam , je suis ta « soeur »  , laisse-moi , en même temps qu’elle prenait ma tête dans ses mains et qu’elle rapprochait de sa bouche , qu’elle continuait de m’étreindre en la serrant sur la mienne pour être sûre qu’elle ne s’en aille pas , ma bouche , la sienne … »
« deux êtres au fond d’un jardin défaire frénétiquement les vêtements l’un de l’autre , et profiter de l’obscurité à peine , d’un buisson à peine pour se laisser tomber l’un sur l’autre et s’embrasser et rire et plus encore. »
Meurtre : « J’ai imaginé ça pour lui et je crois que c’est par pitié que j’ai eu le courage de tirer une autre balle , son visage effaré suppliant de ne pas , mais je jure , je voulais vraiment t’éviter l’intenable. Ensuite il y a eu le bruit perdu d’un corps dans l’eau , l’écume à peine visible dans le crépuscule semble , puis je suis revenu dans le bateau jusqu’à son point d’amarrage »
Suspens : « Allez , vas-y ,  Sam , il faut que tu la rentres , celle-là. Je crois qu’il y a eu un court silence mais le dont je suis sûr , c’est qu’il a ajoutée : Imagines que tu joues pour un million de dollars. Sur son front j’ai cherché s’il était sérieux ou si quelque chose se lisait  sous les rides , parce qu’il y a eu comme une secousse à l’intérieur de moi , à cause de cette expression dans la couleur du ciel qui semblait avoir changé si vite , j’ai pensé : il ne peut pas parler à un million de dollar par hasard , non , il n’y a pas de hasard là dedans. »

Insoupçonnable

Après avoir lu le livre « INSOUPÇONNABLE » de Tanguy Viel je peux dire qu’il m’a plutôt plu.

Tout d’abord car ce livre était plutôt court (seulement 138 pages), ce qui m’a facilité la lecture.

Et ensuite je me suis accroché à l’histoire assez facilement et le suspense est resté jusqu’à la fin du livre.

Kidnapping

ClickHandler-2Le livre débute sur un mariage, celui de Lise. c’est son frère Sam qui raconte avec dans la voix comme une douleur. C’est que Sam n’est pas vraiment le frère de Lise… Ils rêvaient tous deux d’Amérique, de dollards mais Lise n’était que call-girl pour riches hommes désoeuvrés. Ce mariage , c’est celui de Lise avec Henri un commissaire-priseur de cinquante, veuf et riche. Tout d’un coup, les « states » deviennent visibles et Henri le pigeon rêvé. Mais tout ne se passera pas comme prévu… Tanguy Viel touche encore là à des sujets sensibles , les faux-frères, le mari, l’amant , les codes sociaux. Ses phrases, pleines de douleur et d’ironie possèdent une beauté qui fait mal: c’est le roman fatal de la perte irrémédiable. Magistral derrière cette apparente banale histoire policière.

« Je me suis demandé si c’était à cause de Chostakovitch, à cause de la même valse épuisée,mais quand j’ai compris qu’il y avait du chagrin là-dedans, quand j’ai compris ton visage qui s’inscrivait maintenant en surimpression sur le pare-brise, je me suis effondré. Avec la télécommande au volant, par quelle pulsion de haine j’ai mis le volume à fond. Le luxe absolu, j’ai pensé. Je crois que j’ai chantonné sur l’air de la valse. Et je te voyais encore, Lise, dans la nuit bleue, je te voyais mais dans ma tête il n’y avait plus rien. La valse épuisée peut-être. Le mot dollar. Le mot nuit. Le mot soeur peut-être. »