L’océan déchaîné

Un Lundi matin très tôt

Je suis sur la plage

Les pieds engouffrés dans le sable fin

Le vent fait voler mes cheveux comme des vagues

Les vagues se dressent dans l’océan

De plus en plus HAUTES

De plus en plus FORTES

De plus en plus PUISSANTES

Pour ensuite venir se FRAPPER contre les rochers

Et moi je sens cette puissance

Et puis ça recommence

Le vent fait voler mes cheveux comme les vagues

Les vagues se dressent dans l’océan

De plus en plus HAUTES

De plus en plus FORTES

De plus en plus PUISSANTES

Pour ensuite venir se FRAPPER contre les rochers

Et moi je sens cette puissance

Et puis ça recommence

La piqûre

V          Petit objet satirique qui crée souvent la panique

Indispensable avant le printemps pour immuniser un petit être

Résolument aimé des médecin mais détesté de la population

Ultra efficace en intraveineuse lorsqu’il contient un vaccin

S          Il permet de sauver des vies malgré sa réputation

 

 

 

on vous le plante dans le jambon

 

 

Lire ou réfléchir ?

Poèmes: Tartine, l’inspecteur des travaux, au compte-gouttes, saturé de saveurs, un rayon autrement dit, le désert, il n’y a plus que la mer, une ligne, certitude.

Non, je n’ai pas choisi ces poèmes car ce sont les plus courts. A première vue on pourrait bien l’imaginer mais il suffit de lire ces très brèves lignes pour prendre conscience de leurs complexité. Ces courtes phrases peuvent être interprétées par bien de nombreuses façons. Par exemple le dernier poème que j’ai choisi, « Certitude ». Il a tout l’air d’être la phrase d’un sujet de philosophie : « combien de principes tiennent dans une larme ». Juste la métaphore créée avec le mot larme peut être interprété de plusieurs manières. Ces dix poèmes ont tous plusieurs sens et c’est ça qui m’a plu. J’ai aussi bien aimé le poème : « Il n’y a plus que la mer » car lorsque je le lis sa mise en page me fait penser à du sable qui coulerait dans un sablier.

Nous, les Hommes sur Terre

– Complices, Au compte-gouttes, Un petit lambeau, Le peuple mal taillé, Les mots sur l’épaule, Dans ce grand wagon blanc, Nous avons faim de quelque chose, Nous ne sommes que des hommes, Nourrir les bêtes, La bonne direction

Explication :

J’ai décidé de rapprocher ces 10 poèmes car j’ai tout de suite remarqué un lien qui les réunit : Nous, les Hommes sur terre.

J’ai trouvé intéressant de chercher des poèmes sur ce lien car cela parle de nous, de notre quotidien comme on peut l’observer dans ces différents poèmes.

Dans ces extraits, on peut distinguer aussi des mots mélioratifs «rêve», «polis», et péjoratifs «se moque», «des pierres mal taillées». Je trouve captivant de montrer le côté positif et le côté négatif de la vie de l’Homme en général.

Dans chaque poème choisi, il y a un thème différent parlant de nous : notre quotidien, les regrets, les différences, les besoins, ce qui renforce le côté humain chez l’Homme.

Le poème que j’ai le plus aimé est «Dans ce wagon blanc», car j’ai trouvé quelque chose de touchant dans les vers de ce poème. Pour moi cela décrit le trajet d’une longue ou courte vie vers l’inconnue, le «néant».

On vit au jour le jour, nous sommes tous là à vivre sans savoir où cela nous mène les uns à côté des autres.

Je définirais ce poème en une seule phrase : on ne sait pas où la vie nous mènera, quand on ne sait pas où l’on va, tous les chemins mènent nulle part.

Dans ce grand wagon blanc

Trop souvent comme

dans un train

les uns à côté des autres

silencieux

polis

indi

fférents

dans ce grand wagon blanc

qui nous mène au néant

Les poèmes choisis et pourquoi

J’ai choisi ces poèmes de Thomas vinau, car le choix fait ci dessus est plus basé sur mes goûts personnel que pour tout autres classement, car les poèmes choisis m’ont plu. Par rapport aux autres poèmes de Thomas Vinau cela se rapproche plus des poèmes lyriques, certains en sont, malgré eux. Ils évoquent souvent un sentiment plutôt abstrait, et comparé aux autres œuvres du poète, mes favoris ont l’air plus travaillés, avec plus de figures de style, même si les rimes sont souvent inexistantes, on retrouve quand même des similitudes de son des syllabes. Et comme je suis plus fan du poème lyrique que du poème engagé ou autre, ceux-là sont à mes yeux et à mon cœur, plus affectueux que les autres.

Mon âme

On me voit comme un jouet

Qui amuse les passants

On me voit comme un chien

Qui saute partout sans aucune raison

On me voit comme un océan

Qui est calme et doux

 

Mais on ne voit pas à quel point

Je peux être un dragon

Que mon courroux peut être brûlant

Je suis un taureau

Qui défend les chiens des loups

Je suis un volcan

Qui quand il explose

Peut détruire une forêt

 

Mon âme est

Railleuse

Idéaliste

Dangereuse

Immunitaire

Courageuse

Unique

Lente

Enigmatique