Bonjour,aujourd’hui je vais vous parler du livre Petites natures mortes au travail écrit par Yves Pages,écrivain français né en 1963 à Paris.Ce livre est composé de vingt-trois nouvelles plus ou moins longues et c’est l’ histoire Pluto que rien qui a attiré mon attention.
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Yves Pagès est un bavard !
Vendredi 16 Janvier, notre classe de première ES du Lycée Rascol à eu la chance de rencontrer durant 2 heures Yves Pagès, auteur notamment du livre » Petites Natures Mortes au Travail « .
Au cours de ces deux heures de discussion nous avons pu poser nos questions préparées en cours, qui tournaient autour de différents thèmes : le métier d’écrivain, les personnages, le style d’écriture et les différents recueils dans ses livres et pour terminer son blog. Très bavard, Yves Pagès a su répondre à toutes nos questions et nous a éclairé sur plusieurs points, comme par exemple le fait que la plupart des personnages de ses textes sont des personnes réelles.
Nous avons également pu présenter notre travail fait en classe sur ses oeuvres, en particulier des textes écrits par nos soins sur le modèle de ceux de l’écrivain. Deux élèves ont également joué une petite pièce de théâtre inspirée d’une de ses nouvelles.
Cette rencontre fut enrichissante, rencontrer l’auteur d’une oeuvre est toujours un moment particulier qui permet au lecteur de mieux comprendre ce qu’il lit.
Pierre Megel
explication du titre « Petites natures mortes au Travail »
Après la rencontre avec Yves Pagès, et lui avoir posé une question sur le titre Petites natures mortes au travail qui était : « le titre Petites natures mortes au travail fait référence au style de tableau les natures mortes, pourquoi avoir fait ce rapprochement avec le titre? » Yves Pagès ne comprend l’intérêt des natures mortes, ces textes courts qui figurent dans Petites natures mortes au travail représentent ces natures par exemple avec le métier de caissière, pour lui la caissière n’est qu’une figurante. Ces textes montrent que le travail déshumanise, rend mort.
Cette rencontre m’a aussi permit d’apprendre des choses sur Yves Pagès, comme sur sa manière d’écrire, il écrit plutôt le matin, avec la musique il est dans une sorte de bulle. Certains livres comme souviens moi racontent sa vie, il parle des sa mère. Il dit qu’elle ne voulait pas l’amener au cirque. Il utilise beaucoup de jeux de mots dans ces titres pour amuser le lecteur et lui faire comprendre ce qu’il veut exprimer. Les situations décrites dans ces courts passages qui représentent des métiers sont des situations précises qu’il a rencontré personnellement comme pendant ces vacances ( le texte court chaines alimentaires ) , il trouve aussi l’inspiration lors de ces discussions avec ces amis ou sa famille.
Au cours de cette rencontre, Yves Pagès m’a éclairé sur certains sujets, et m’a permit de mieux comprendre les textes courts de son oeuvre, ses façons de rédiger, et ses sources d’inspiration.
Marion Soulié
le travail, un bien ou un mal ?
Quand ce fut mon tour de passer j’ai posé une question à Yves Pagès :pourquoi dans vos récits de « Petites natures mortes au travail » vous parlez toujours du travail d’un point de vue négatif,avez-vous fait exprès de choisir des travaux pénibles et souvent mal payés et pourquoi le travail ne serait-il pas un moyen d’épanouissement personnel ?
Pour le lancer sur cette voie je me suis appuyé sur le résumé de « Chaines alimentaires » .Il m’a répondu que les travaux qu’il avait évoqués dans « Petites natures mortes au travail » ne sont pas tous négatifs comme par exemple dans le récit « L’unanimité moins une voix » (travail de prof) .Il m’a fait prendre conscience que nous aussi nous pouvons provoquer le stress au travail chez certaines personnes.Il a prit comme exemple l’emploi de caissière en supermarché que le client presse et de ce fait stresse dans le fait même de s’impatienter lorsqu’elle comptabilise les courses et qu’il lui semble qu’elle ne va pas assez vite .Nous avons donc tous notre rôle à jouer face au monde du travail pour cautionner une meilleure attitude de chacun .
Valentin Assié
Souvenirs, souvenirs…
Lors du vendredi 16 Janvier 2015, mes camarades de ma classe et moi rencontrions le co-dirigeant et éditeurs des éditions Verticales, Yves Pagès. Lors de cette rencontre longue de deux heures, nous posions des questions plus ou moins précises sur la vie d’Yves Pagès, et ses choix, la plupart sur le recueil « Petites Natures Mortes au Travail.
La question qui m’a le plus marqué était celle de Pierre Taillandier, pour introduire sa question, il a joué un petit sketch de « Plutôt que rien », une nouvelle d’Yves Pagès. Cela l’a impressionné et émerveillé, c’est alors que Pierre lui demanda s’il pensait adapter certaines de ses nouvelles en version théâtrale ou encore musicale. Je fus très surpris de savoir dans sa réponse que cela existait déjà, il semblait fier que l’on ait repris ses œuvres.
Cette rencontre m’a plu du fait que j’ai pu en apprendre beaucoup sur la vie, sur l’histoire d’Yves Pagès. Cette rencontre m’a apporté beaucoup de savoir, a propos des critères d’écriture, de sa façon d’écrire, des études empruntées. Je sais maintenant à peu près comment se déroule la vie d’un écrivain.
Achille Popelier
la vie d’Yves Pagès
La rencontre a eu lieu le vendredi 16 janvier 2015, de 10 heures à midi, au CDI du lycée Louis-Rascol. Étaient présents: les élèves de la classe de PG2, leur professeur de français madame Duhtérian et une documentaliste du CDI
Ce que j’ai pensé de la rencontre ?
La rencontre avec Yves Pagès ma beaucoup plu. J’ai trouvé qu’il était très attentif à chacune de nos questions et y répondait à chaque fois avec le plus de précisions possible. Il a apporté des informations sur sa vie très intéressantes.
Il a répondu à de nombreuses questions que nous avions préparées pour lui. La dernière question qui lui a été posés était une question concernant les photos postées sur son blog: “ Nous avons remarqué qu’il y avait beaucoup de photos sur votre blog, sont-elles toutes de vous ? Si oui, sortez-vous toujours avec un appareil photo sur vous, au cas où vous tomberiez sur quelque chose d’intéressant ? “ Yves Pagès a répondu en sortant un petit appareil photo de la poche de son manteau. Il a en effet toujours un appareil photo sur lui. Il a ensuite expliqué qu’il en était à son troisième ou quatrième car il prenait de temps à autre des photos sous la pluie etc. Mais toutes les photos sur son blog ne sont pas de lui, certaines sont trouvées sur internet. Il essaye au maximum de mettre les sources pour chacune des photos qui ne sont pas de lui, il nous a notamment dit qu’il changeait le titre de la photo ne lui appartenant pas et le remplaçait par le le nom du photographe ou du site original de la photo.
Depuis cette rencontre, j’espère particulièrement tomber sur un de ses courts récits au bac. Cet entretient m’a aidé à mieux les comprendre et m’a fait m’intéresser à sa vie. Yves Pagès a beaucoup parlé de son enfance, de ses études, de ses choix d’orientations, de ses parents. Nous-mêmes sommes en pleins dans l’orientation. Et c’est quelque chose qui me fait plutôt peur. Son parcours m’a en quelque sorte rassuré. En abordant ses échecs aux concours, ses difficultés en orthographe, son passage par la filière B, puis son entrée en prépa de lettres, en parlant banalement de lui: il nous met à son égal, nous fait nous sentir comme lui et nous donne l’espoir que nous aussi nous pouvons réussir. La partie où il parlait de son adolescence est celle qui m’a le plus captivé.
Amel Mesbah
La journée d’un écrivain
La question s’agissait de savoir à quel moment de la journée l’auteur contemporain Yves Pagès écrivait. Il a donc dit que pour lui le moment où il était le plus apte a écrire était le matin est s’est décrit comme « matinal ». Il a ensuite poursuivit que pour qu’il puisse écrire dans des conditions optimales il ne lui fallait aucun rapport social afin de se retrouver seul avec lui-même. Tous les proches d’Yves Pagès savent qu’ils ne faut pas le déranger le matin nous a-t-il dit, il nous a donné l’exemple du petit déjeuner avec sa petite famille, où lorsqu’il déjeune il faut qu’il soit tranquille. Il nous a aussi donné l’exemple de ses collègues de travail, en effet ils savent qu’il ne faut absolument pas l’appeler le matin ou en cas d’extrême urgence.
Je peux donc en conclure que ce moment m’a plu, et que personnellement j’ai trouvé Yves Pagès très ouvert et à notre écoute ce qui nous a permis de voir réellement sa façon d’être.
Valentin Tirefort
Sur le chemin de l’école
J’ai questionné Yves Pages sur son parcours scolaire pour savoir quel chemin il avait emprunté pour devenir un écrivain contemporain. Je lui ai aussi demandé s’il était passionné par la littérature depuis l’époque du lycée. Faut il obligatoirement passer par une filière littéraire pour devenir écrivain?
Dans son cas, Yves Pagès a été obligé, par ses parents, de faire un bac Scientifique, dit « C » à l’époque, sous l’influence de son frère qu’il qualifie de « matheux ». Il nous a aussi avoué sa médiocrité dans cette filière à cause de ses lacunes en maths. Son faible niveau dans cette matière l’a plongé dans un désir d’écrire des poèmes, de se réfugier dans un autre « monde », de découvrir de nouvelles choses. Il bascule ensuite dans le roman et délaisse peu à peu la poésie. Diplômé du bac, il envisage ensuite des classes préparatoires et un doctorat.
Sa réponse m’a fait savoir qu’on ne doit pas obligatoirement passer par un bac Littéraire pour devenir écrivain, cela se base plus sur la passion que sur les études.
Amine Moussaïf
dédicaces
L’intervention d’Yves Pages était très intéressante, il était très ouvert, et il répondait avec aisance , et en toute simplicité à nos questions. Ces réponses étaient très compréhensibles, même si Yves Pagès est très bavard, il répondait clairement à nos questions même si quelque fois, il changeait de sujet, et cela n’avait pas forcément de rapport avec la question demandée.
Suite à ma question qui était de savoir à qui était dédié les dédicaces que contenait son livre. La première dédicace était pour un philosophe italien qu’il admirait, Paolo Virno. La deuxième est pour un ami a lui Laurent Guilloteau, qu’il apprécie et qu’il admire pour sa lutte qu’il mène pour les aides du chômage. Même si celui-ci, ne souhaitait pas forcément être cité dans un livre.
J’avais aussi une question, qui était sur la définition de débauchée qu’il avait inclut au début de son livre Petite natures morte au travail. Il nous a donné comme explication qu’il aimait bien jouer avec les mots et que c’était sa » marque » que dans chaque livre il faisait un petit jeu avec cela « débauchée » comme licenciée et comme mal vue par les autres parce que sans travail.
Camille Avéroux
les descriptions
Lors de la rencontre avec Yves Pagès, l’auteur du livre Petites natures mortes au travail la question que j’ai dû lui poser était au sujet de ses descriptions de personnages, en effet on a remarqué qu’il y en avait pas ou très peu dans ces textes.
Il a répondu ne pas vraiment savoir comment s’y prendre pour écrire des descriptions, ce qu’il considère comme son point faible, il préfère utiliser des moyens détournés pour que le lecteur puissent voir son personnage. Il a cependant précisé apprécier les descriptions de personnages dans les livres tant qu’elles sont bien écrites.
Dylan Gabarre