Mon recueil

J’ai choisi  treize poèmes car ils me semblent tous avoir un lien avec ma personnalité. J’ai réussi je crois à les classer en quatre parties.
Tout d’abord, tous les poèmes que j’ai choisis se rapportent à l’Homme (à son comportement, à sa manière de voir les choses). J’accorde beaucoup d’importance au fait d’admettre que finalement nous ne sommes rien, l’espèce humaine ne sera qu’une petite période de l’histoire de la Terre. C’est pour cette raison que j’ai choisi les poèmes suivants: « En haut des ponts », « Nous ne sommes que des hommes », « Plan large » et « Le peuple mal taillé ».

Ensuite, je suis intimement convaincue que la motivation et l’engagement peuvent faire naître de grandes choses, les poèmes « Nous avons faim de quelque chose » et « Faire ce qu’on peut » résument bien mon avis sur ce sujet.

J’ai choisi « J’dis ça j’dis rien », « Où vont les rêves » et « J’écris parce que je suis sale » parce qu’ils me semblaient pertinent sur l’idée véhiculée. « Où vont les rêves » m’a particulièrement touchée et m’a fait penser à la mort de proches, à l’éloignement d’autres.

Il y en a trois, « Continuer », »Arme de jet » et « Certitude » qui ont particulièrement retenu mon attention. Pour commencer, »Arme de jet » est pour moi le plus proche de mon raisonnement. La douleur fragilise, l’amour aussi. Le risque de souffrir permanent est inévitable. Pour le rapporter à mon caractère, j’essaie d’éviter au maximum tout ce qui peut me procurer des sentiments néfastes ou désagréables tels que l’amour, la douceur, l’espoir afin de pas ressentir le manque ou la déception. Je me suis sentie concernée par ce poème. Ensuite, « Certitude » soulève de nombreuses questions, j’ai de nombreux principes qui me sont très chers, ce poème m’a fait réfléchir. Puis, »Continuer » m’a semblé être un bon concluant. On m’a souvent dit depuis petite être excessive autant dans le bien que dans le mal. Et ce poème illustre assez bien les émotions qui se « bousculent » dans ma tête.
Le seul poème que je n’ai pas classé est « La bonne direction », il illustre peut être mon côté marginal.

Le temps

Le temps passe,

les souvenirs s’estompent,

les sentiments changent,

les gens nous quittent,

mais le cœur n’oublie jamais

Il est un moment,

un instant

Il est souvent perçu

comme un changement

continuel et irréversible,

où le présent

devient le passé

Le temps est

une durée cyclique

les années passent

et rien ne change

jour

nuit

le temps coule

comme un sablier

passé

présent

futur