La place du Vigan

J’ai essayé d’écrire comme vous, avec votre style d’écriture , humour et légèreté dans l’expression, en ajoutant mon propre style car moi aussi j’écris . C’est une expérience hors du commun que de s’installer pendant une période dans un endroit de transit et d’observer la vie dans un lieu public. Moi, j’ai choisi la place du Vigan à Albi , la plus grande place de la ville, la plus centrale: tout le monde passe par là pour aller partout.
Je vous souhaite une bonne continuation.
Marina

Mardi 06 Février 2018

16h27                                                                                                                                   Animation
Il y a beaucoup d’animation car beaucoup de personnes passent par la Place du Vigan. Je viens de voir un jongleur à l’entrée de la rue Timbal jongler avec des quilles en plastique et faire de l’humour avec ceux qui lui donnent une pièce ou deux. Je lui ai donné 2 euros.Il m’a fait un grand sourire et m’a montré un petit numéro de jonglette. Ça m’a fait plaisir, j’étais pour l’espace d’un instant devenu une petite fille.

Vendredi 09 Février 2018

11h20                                                                                                                                   Manger
« Tu as faim ? Pas de problème, ici il y a plein de restos !   »                                                    Ils sont deux et parlent fort  et je pense que se sont des amis. Tiens moi aussi je commence à avoir faim. Comme c’est vrai qu’il y a  plein de restaurants, ou de petits fast food, ce n’est pas un problème. Juste à côté de moi il y a trois stands qui sont toujours là. Le premier c’est un coiffeur ( pas très utile à midi !) , et les autres des minis crêperies.          Si tu viens place du Vigan,  fais attention à ton argent !
Phrase qu’on pourrait se répéter car car tu es tentée en permanence par toutes les gourmandises des  rues adjacentes. Pour manger ce midi, je vais à Nooï. C’est des pâtes à emporter qui sont d’ailleurs très bonnes.

12h00                                                                                                                                   Le miam miam
J’ai mon bol de nouille sauce pekin, je l’emporte avec moi, là où les bancs sont disposés tout autour de la fontaine. Et je ne suis pas la seule à faire ça !  il y a plein de personnes ici sur les bancs, surtout des jeunes qui mangent entre potes en fumant et en buvant de l’alcool en écoutant du rap et en s’insultant entre eux de « fils de tchoin » ou « nike Marine Le Pen avec ta petite ». J’ai l’air bien sage avec mon cahier et mon stylo.
Pour ne pas que mes oreilles saignent , j’écoute un peu de John Carpenter.

15h08                                                                                                                                   SDF
Il y a beaucoup de personnes qui mendient, surtout des hommes.                                    Certains SDF donnent quelque chose en retour comme le jongleur plus tôt dans la semaine, ou alors tout simplement ils donnent en retour un sourire et de la gratitude.

 

 

 

 

Paris Gare du Nord/ Albi Lycée Rascol

Une rentrée, un instant

Nous nous sommes inspirés de votre livre Paris Gare du nord,  certains ont fait l’éloge  de certains lieux, d’autres ont voulu faire rire. La  consigne  était simple :  reprendre le motif du lieu de passage, de circulation et  le décrire. Etant données les circonstances de ma situation de vie, très rurale et pleine de verdure,  les choix furent rapidement abrégés. J’ai donc pris le lycée comme lieu de passage et le contexte d’une rentrée scolaire.

Voici un extrait du texte :

 Cours fini

     Première journée de cours terminée. Je me retrouve avec mon amie Lucie. Petite escapade dans la ville enluminée Albi ! Juste avant que la pluie tombe sur nos têtes… Une fois à l’abri, je me replonge dans ma lecture « memoirs of a geisha »  pendant que mon amie essaie de retirer un chewing-gum de  sa chaussure (gauche), en cuir… Est-ce un signe de malchance ou de bonheur ?

 

Zoé

La Grande Motte

Joy Sorman , c’est la gare du nord à Paris, moi c’est la Grande-Motte hors saison…

Jeudi

15h00
Trois enfants marchent, un en doudoune jaune, un en doudoune bleue et l’autre en doudoune orange. L’un d’eux pose un sac par terre et les autres sautent tous dessus comme des fous, sauf qu’ils font la taille du sac. Des mini-cannibales.

15h27
Oh ! un tracteur !

16h02
Une mamie en vélo arrive et me fixe, une autre arrive avec un caniche dans son panier. Puis elles se dirigent toutes les deux vers le carrousel.
Encore des caniches dans des paniers !

16h48
Un chien noir qui traîne sa laisse s’assoit devant moi. Une femme arrive et tire la laisse, le chien ne veut pas partir. Je me demande qui va gagner.

16h52
La femme. C’est la femme qui a gagné…

Mathilde

 

Inspection générale à la MECS St Jean

Exercice d’écriture après la lecture de Paris Gare du nord.

Lundi 26 Février : Mon arrivée

6h00 : Je suis arrivé en avance pour pouvoir assister à la liaison entre la veilleuse et l’éducateur. Une fois passé le portail, je me retrouve dans un immense parc, où trône un grand bâtiment en briques rouges . En suivant le chemin,  j’arrive devant le groupe. La rosée du matin est encore visible. Je passe la porte de verre et je prends un escalier de bois massif, probablement du chêne. Il est patiné par  les nombreux passages  et comme pour confirmer ma première impression, il grince à un tel point que l’on peut croire qu’il nous parle. Arrivé en haut, un long couloir s’étend, j’aperçois une petite lueur jaunâtre, sans doute une des chambres de ce foyer pour jeunes, en réalité c’est le bureau.
A l’intérieur, la veilleuse qui boit son café me regarde, me dévisage. A ma grande surprise elle n’était pas au courant de ma venue. Je me suis donc présenté, et ai  expliqué qui j’étais et pourquoi j’étais là.

6h30 : On entend la porte en verre s’ouvrir et le grand escalier se met à chanter. Des pas légers se font entendre dans le couloir et une jeune femmes entre.  Elle dit « Je m’appelle Meatil »,  c’est une éduc remplaçante qui a travaillé au G2 la semaine dernière (nous on est au G3).

Il doit être 7h00 et la liaison touche à sa fin quand Johnvick un jeune qui vient de se réveiller (trop tôt pour des vacances ! ) dit bonjour en coup de vent , ne vient même pas se présenter et s’empresse de descendre déjeuner ou de regarder la télé, Je ne sais pas…

Sunny

 

 

 

 

ligne 708

     

Suite à la lecture de votre livre Paris Gare du Nord nous avons tenté de réaliser un travail similaire, c’est à dire se placer dans un lieu de passage et observer, analyser ce qu’il se passe et écrire. Pour ma part, j’ai choisi de réaliser mon travail dans le bus. J’ai donc pris le bus tous les matins et tous les soirs pendant une semaine, comme à mon habitude, mais cette fois-ci avec un cahier sur lequel je notais tout ce que je pouvais observer et tout ce que cela m’évoquait. Pour vous donner un aperçu de ma production voici trois passages extraits de celle-ci :

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LUNDI 5 MARS 2018,   17h23

Autre univers

  Contrairement au matin, à cette heure-ci le bus est très agité, il est rempli, toutes les places sont occupées, il ne doit en rester que trois ou quatre, impossible de s’entendre parler. Les gens qui ont encore une place seule veulent à tout prix la garder, ils mettent sur la place à côté d’eux leur sac, leur manteau, leurs jambes pour certains, jusqu’à ce que le bus s’arrête de nouveau et qu’une nouvelle personne monte et demande : « Bonjour, je peux m’asseoir s’il vous plait ?  » ou pour un jeune homme moins poli qui s’est assis derrière moi un simple « pardon » suffira.
Le soir, avoir une place, seule, est un privilège dont peu de passagers bénéficient. Une personne qui était assise seule s’apprête à quitter le véhicule, commence une bataille de regard entre trois garçons assis aux alentours de cette place, les trois la veulent. L’homme remet son manteau, prend son sac et descend du bus. Un des trois garçons se lève spontanément, comme pris d’une pulsion et se dirige à la place de l’homme parti. Les deux autres ne tentent même pas de le doubler, ils savent que c’est trop tard, ils finiront leur trajet assis à côté d’un étranger.

MARDI 6 MARS 2018,   7h44

Bonheur

  Le bus est en avance, personne ne dit rien, bizarre, il y a toujours une ou deux critiques habituellement : « je vais être en retard », « il est quelle heure là ?  »
Tout le monde l’a remarqué, l’homme devant moi vient de regarder sa montre deux fois d’affilé. Les passagers ne sont pas plus heureux, ils restent passifs mais pour une fois ils ne râlent pas, tout simplement.

MERCREDI 7 MARS 2018,   7h26

La ville fantôme

  Les gens ont l’air… « vides » ?, des visages morts, inexpressifs, le regard vide et flou comme des robots, des fantômes, des morts vivants possédés par le temps, dès que le bus s’arrêtera à leur arrêt et qu’ils descendront leur regard s’illuminera et ils reprendront conscience et vie. Même le chauffeur semble dans cet état, il ne prononce pas un mot et fixe d’un air obnubilé et stupide la route qu’il suit, tout comme les passagers fixent un point et leur regard n’en dévie plus, ils le tiennent et ne le lâchent plus, une bataille de regards entre eux et du vide, ils sont comme endormis.

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  Durant ce travail je me suis rendue compte de nombreuses choses comme la routine, nos habitudes, le comportement des personnes qui m’entourent et le mien par la même occasion, ce que je ne remarquais pas avant. Ce travail m’a surprise finalement car en analysant comme cela ce qu’il se passe autour de nous, on change de point de vue, on se rend réellement compte de ce qui nous entoure.

Marjorie

L’Univers du bus

 

J’ai essayé d’imiter la façon d’écrire et le contenu du livre  »Paris Gare du Nord », pour créer mon propre livre intitulé  »L’univers du bus’‘. J’ai choisi ce  moyen de transport car c’est un lieu de passage où tout le monde se retrouve et que je prends régulièrement.

Voici un extrait du texte « voyage en bus » :

05/03/2018 :

16h43 = Une femme assise à côté de moi porte des chaussures dorées à paillettes, elle lit un livre. Elle ne fait que bouger son pied de haut en bas, ça me perturbe. Je vois une fille à lunettes plus loin, dormir la tête en arrière avec la bouche ouverte … ce n’est pas très classe ! Je remarque aussi que souvent les personnes dorment dans le bus, moi aussi d’ailleurs.

16h52 = J’arrive à mon arrêt, plusieurs personnes descendent avec moi, d’autres restent. Les jeunes qui prennent le bus du lycée à leur domicile et qui descendent sont soit attendus  par leurs parents,  soit reprennent leur scooter ou vélo qu’ils ont laissé le matin. Moi, c’est ni l’un ni l’autre…

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Célia Hernandez

Bioazur. Gaillac. Jour 2. 18h34.

Une journée plutôt longue où je suis arrivé il y a 3 heures et rien ne s’est réellement passé pour l’instant, les gens se ressemblent, tous ne sont pas aimables mais aucun ne fait de vagues. Jusqu’à ce que j’entende une voix s’élever au niveau de la réserve, je m’approche donc pour écouter ce qui se passe. Un homme d’une cinquantaine d’années aux cheveux gris en chemisette à carreaux, explique qu’il a commandé trois palettes de vingt quatre œufs,  on les lui donne mais il demande le document officiel contenant toutes les informations sur les œufs, papier qui est réservé au magasin normalement. Quand on lui explique que c’est impossible, il s’énerve et exige qu’on lui donne sans quoi il irait acheter ses œufs dans un autre magasin, une employée appelle donc la manager afin de savoir s’ ils ont l’autorisation de lui donner cette fiche: la solution est trouvée, ils vont faire une photocopie, l’homme continue à pester en attendant sa photocopie. Malheureusement le document d’origine étant déjà trop clair,  le code est illisible sur la photocopie, l’homme s’énerve donc de plus belle et se met à crier, on lui propose alors de prendre une photo avec son téléphone mais il rétorque en utilisant les mots « Tout le monde n’est pas un simple mouton sans cervelle équipé du dernier smartphone donc non, excusez moi de ne pas me détruire la vie avec ces choses stupides futiles et sans intérêt ». Une employée paniquée décide donc de recopier la feuille à la main. Malheureusement il juge cela trop long et menace le magasin de faire un scandale, ce qui est plutôt ironique étant donné que presque tous les clients se sont regroupés prés de la porte de la réserve pour écouter ce qui se passe. Une fois le papier  recopié et le client calmé, on lui donne ces œufs et son document. En ouvrant l’une des boites, il repère un œuf fêlé, il pose donc tous ses œufs sur la caisse en s’en va en insultant le magasin et en les traitant d’incompétents,  » plus jamais je ne reviendrai ici ».

Je le vois revenir une quinzaine de minutes plus tard et expliquer qu’il s’est « un peu » emporté qu’il regrette et qu’il va finalement prendre les œufs et le fameux document !

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Bonjour Joy Sorman, je me suis inspiré de votre livre Paris gare du Nord pour écrire ce texte,  j’ai essayé de rester fidèle ou au moins de me rapprocher de votre style de description.

Nils

Les Portes d’Albi

Mercredi 21 février 2018 

16h16

POISSONS : 

Je me retourne vers l’entrée du Leclerc et je vois des jumeaux, je pense qu’ils ont environ 5 ans, une petite blonde aux yeux bleus avec une doudoune rose et son frère un petit blond frisé également avec des yeux clairs et une doudoune bleue. Ils ont l’air content et ils sautent partout jusqu’à ce que je vois leur père leur donner une petite poche remplie d’eau où se trouvent deux poissons oranges, la petite fille tient la poche pendant que son frère donne des granulés . Ils regardent tous les deux les petits poissons. Cela m’a rappelé le poisson que je n’ai jamais eu quand j’étais petite.

Océane

Rencontre avec Maylis de Kerangal

 

Ce jeudi 27 avril 2017, nous avons rencontré l’écrivain Maylis de Kerangal. Voici la retranscription de cette rencontre :

Sur la place de la lecture :

Enfant, elle lisait des séries, compulsivement, puis à partir de 13 ans, des classiques (Balzac, Hugo, Molière, Flaubert, Zola). Pour elle lecture et écriture sont intimement liées, elle n’aurait jamais écrit si elle n’avait pas autant lu. Il s’agit presque de la même activité. Quand on lit, on crée ce qui est dans le livre, par la lecture qui est quelque chose de puissant et d’actif.

Aujourd’hui elle lit aussi beaucoup de littérature contemporaine, de la poésie aussi, mais elle ne voit pas de différence avec les classiques : ce qu’elle recherche, plus que des histoires, ce sont des styles, des voix singulières.

Sur la présence des adolescents dans ses romans :

Pour elle, c’est une figure littéraire de l’être en devenir, très stimulante pour un écrivain ou un cinéaste. Elle ne cherche pas à revenir sur sa propre adolescence à travers eux, mais c’est un motif dynamique car c’est un moment de libération où on quitte la sphère privée ou familiale, on s’en échappe pour « se faire une vie », où on se reconfigure auprès de gens qu’on s’est choisi. On a des lieux à soi, on se constitue comme sujet, c’est un temps où l’énergie est très présente, l’appétit de vivre et le lien au corps. C’est excitant et angoissant, inconfortable mais puissant. L’idée c’est de montrer ces adolescents, de les exhiber.

Sur Corniche Kennedy :

Après Dans les rapides, elle voulait continuer à travailler sur l’adolescence. Elle a lu dans le journal que la mairie de Marseille avait créé une police spéciale pour sécuriser le littoral et interdire de plonger à certains endroits car dangereux et cela l’a inspirée. Le plongeon est un geste qui symbolise l’adolescence : la prise de risque, le rapport au corps, à la sensation…

Sur Réparer les vivants :

C’est une fiction mais basée sur une enquête dans des lieux très réels, le documentaire entre dans la fiction. Elle a cherché à déplier le champ social du livre en mélangeant les milieux sociaux, les cultures. Ce qui l’a le plus impressionnée : assister à l’opération en direct…

Sur son style d’écriture :

En tant qu’écrivain, elle se donne le droit de mobiliser tous les registres de la langue, technique, familier, documentaire, lyrique… même une notice de frigo peut être utilisée ! Il n’y a pas de hiérarchie. Elle revendique un style composite comme un miroir de la langue dont on dispose. Elle cherche à brasser très large pour créer des tensions, des effets. Pour elle, par exemple, on ne peut pas faire exister des adolescents dans le roman sans les entendre, donc de manière évidente, le langage familier doit s’enchâsser dans le récit. De plus la langue familière des adolescents est très créative et dans le débordement, donc intéressante.

Les phrases très longues, ce n’est pas pour avoir un style spécial mais pour accompagner les actions qui ne connaissent pas d’interruption, par exemple la rencontre entre Simon et Juliette dans Réparer les vivants comporte une phrase qui dure 5 pages et ne s’achève que par le baiser car elle ne voulait pas interrompre ce mouvement, cette respiration. Parfois dans la vie il y a de l’excès (de tristesse, de vie, d’amour) et l’écriture peut attester cela par ce genre de phrases.

Pour les tirets : c’est quand quelque chose entre dans la phrase, ou quand l’auteur commente ce qu’il vient d’écrire, c’est pour préciser, changer de registre, emboîter. Elle préfère les tirets, plus fluides que les parenthèses qui font des murs. Parfois, oui, elle reconnaît lorsqu’elle relit qu’il peut y avoir de l’abus dans l’utilisation des tirets !

Elle n’utilise pas la ponctuation du dialogue car c’est artificiel de séparer la parole de l’action et de ce qui se passe autour. Seules certaines phrases se détachent du texte entre guillemets, comme « Votre fils est dans un coma irréversible », ce genre de phrases ne peut se dire qu’à part, car le monde s’arrête.

Sur les titres :

Le titre c’est comme le nom de code d’un livre. Il y a ce que l’auteur a pensé à titre privé et le choix commercial de l’éditeur. De plus on ne peut pas prendre un titre déjà existant. Parfois on a le titre tout de suite, et ce titre va aimanter la fiction. Elle, elle a rarement les titres au début mais plutôt à la fin, parfois c’est même l’éditeur qui les trouve ! Le plus important c’est que le titre donne une idée juste du livre.

Sur les adaptations cinématographiques de ses romans :

Elle a cédé (vendu) des droits d’adaptation à quelqu’un donc elle estime qu’elle ne peut du coup pas forcément imposer des choses en plus ! Cela dit, elle n’est pas indifférente et donne son avis mais c’est la lecture et la création des réalisatrices et elle respecte cela. Elle a juste imposé que ce soit tourné dans les lieux réels de ses romans (Marseille pour Corniche Kennedy, Le Havre pour Réparer les vivants)

Une adaptation salue aussi l’énergie et la vitalité d’un texte qui montre sa capacité à devenir autre chose.

Le casting était compliqué car tout d’un coup, les personnages prennent chair ! De plus, dans Corniche Kennedy par exemple, Silvestre Opéra, un homme, est devenu une femme à l’écran ; dans Réparer les vivants, la réalisatrice a donné plus d’importance à la receveuse du cœur que dans le roman. Mais les différences allaient quand même dans le sens du livre.

Une fin en forme de portrait chinois…

Si vous étiez…

  • Un océan ou une mer ? L’Océan Pacifique
  • Un écrivain ? Diderot
  • Un héros de roman ? Dalva de J. Harrisson ou Fabrice Del Dongo de Stendhal