Le soir du chien, de Marie-Hélène Lafon
Cet ouvrage, est d’après moi, très prenant avec une histoire que l’on découvre par des événements évoqués petit à petit au fil de l’histoire.
Ce livre m’a particulièrement plu pour son aspect descriptif, descriptions des choses, des lieux ou encore des personnages. « Roland montait régulièrement. Il était menuisier, fils de menuisier,vieux garçon,silencieux par nécessité et solitaire par vocation ou habitude…il avait vécu jusqu’à trente-cinq ans sous la férule d’une mère terrible,ogresse et tyrannique ». On peut bel et bien remarquer une description pleine de détails du personnage de la part de l’auteur, jusqu’à remonter à l’enfance du personnage.
Ce qui m’a moins plu, c’est que parfois, l’auteur « passe » d’une écriture simple à une écriture plus sophistiquée où il faut comprendre le ressenti du personnage. « Ici, il n’est que printemps furtif, comme honteux de recommencer, de réveiller les vielles écorces, les plates étendues d’herbes lisse, de sonner le rappel des choses vertes, sommées d’exister encore, vouées à un sursis dans la très brève gloire de l’été ».
Pour finir, un dernier aspect que j’ai particulièrement apprécié : le fait que dès la première page voire la première ligne, l’ auteur commence son ouvrage par une description très précise d’un personnage que l’on ne connait pas,qui n’est pas nommée, ce qui met déjà le lecteur dans l’ambiance un peu « suspens ». « Elle portait des mintaines et surveillait d’un oeil distrait ses deux soeurs en maillot en maillot de laine rose. Elle lisait. En noir, dans le soleil, elle lisait ».