L’Enfer est sous terre

La nouvelle m’ayant attiré le plus et dont je vous parle aujourd’hui est Fin de carrières, une des vingt-trois nouvelles du roman Petites natures mortes au travail d’Yves Pagès.

J’ai choisi de parler de cette nouvelle car le sujet m’intéresse ( la mine ), et est lié à Germinal de Zola, lu l’année dernière, bien que cette nouvelle soit très courte. Les conditions de travail dans la mine sont mises en avant, et ce sujet d’histoire est bien plus intéressant que certaines autres nouvelles dont le thème est tout à fait banal. Mais les conditions de travail dans la mine sont catastrophiques : «  Enfermé dans l’obscurité d’un puit onze heures par jour, l’ouvrier s’aveuglant à travailler devient pire qu’une taupe « . L’ouvrier, l’être humain est comparé à une taupe, un animal qui ne cesse de creuser à longueur de journée. L’horreur de la mine est encore mise en évidence avec les  souffrances des animaux, avec les chevaux dont  » on  crevait les yeux pour mieux les tuer à la tâche « . La dernière partie de la nouvelle parle d’un personnage, Jacques, qui est devenu guide dans une mine. On nous précise que tous les deux jours il rend visite à son frère pour  » changer la bouteille d’oxygène […] cloîtré chez lui sous assistance respiratoire. Encore une corvée quotidienne que Jacques doit aux Houillères « . Dans le musée, des  » mannequins figés en plein labeur, moitié nus, un outil primitif à la main « .

En tant qu’Albigeois, nous pouvons nous sentir proche de ce thème, avec les mines de Carmaux et, comme précisé dans le livre,  » la désorbitation se pratiquait encore aux Houillères de Cagnac en 1953 «  ( par rapport aux chevaux ). Je recommande vraiment dcette nouvelle, qui pour moi possède un véritable sujet, qui est accrocheur et nous  les yeux sur bien des choses que nous ne savions pas.


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Sous le déguisement!

J’ai lu « Petites natures mortes au travail » de Yves Pagès,l’histoire qui m’a plu est Pluto que rien.C’est l’histoire de José qui travaille comme mascotte a Marne-la-Vallée, à Disney land.Il nous raconte ce qui se passe sous son déguisement de Pluto ,et comment il est traité.On voit les conditions de travail du narrateur sous le costume: »on m’agrippe », »pire qu’un sauna a l’intérieur », »on m’aboie dessus »,.Ce texte montre aussi l’autre apparence de Disney: »coulisse  préfabriquée », »comédien domestiques », »acheter mon silence ».Elle m’a plu aussi aussi car elle est  simple à lire,on comprend directement  ce que éprouve le narrateur. Voila pourquoi j’ai bien aimé le texte.

 

Les aspirants « Gardiens de la Paix »

Parmi les 23 nouvelles du recueil Petites natures mortes au travail d’Yves Pagès, J’ai choisi de prendre Police de caractères. Honnêtement je ne sais pas trop quoi en penser, cette petite histoire fictive dénonce un stéréotype, peut-être vrai d’ailleurs, du métier de Policier. Le titre en lui même un jeu de mot, en effet La police de caractères ( ou police d’écriture ) est un groupe de lettres ( ou encore glyphes dans certaines langues ) permettant de constituer un alphabet. Alors que qu’ici les policiers ne connaissent rien à l’orthographe, comme le prouvent les messages sur le cabinets  » va mourire « , « toi-maime » ou encore « bande de cus nuls« , mais ce sont certainement « des interpellations qu’aspirants policiers et cancres suspects se sont échangés dans l’anonymat« . A ajouter que nos futurs Gardiens de la Paix sont tous titulaires d’un simple Brevet des collèges ( BEPC ). Les conditions physiques pour intégrer les rangs des Policiers ne semblent  pas être trop difficiles non plus, excepté la visite médicale avant d’endurer le « parcours du combattant ». Un dernière chose encore mise en avant est : la dictée. Les premières lignes de cette dictée ont probablement été choisies pour le caractère anthropométrique, ce qui rappelle «  les portraits-robots qui hantent les romans de gare et les registres de commissariat « . C’est également le personnage principal (dont on se sait pas le nom), remplaçant d’un surveillant se faisant porter pâle, qui cite la dictée aux prochains policiers, un véritable « pensum« . Pour conclure, cette nouvelle fictive expose un fait bien réel, Yves Pagès veut-il confirmer le stéréotypes de officiers analphabêtes ?

Liberté d’expression et licenciement

La nouvelle dont j’ai choisi de parler est  » Il était une fois l’aliénation ». Elle fait partie des vingt-trois courts récits du recueil  »Petites natures mortes au travail  » d’Yves Pagès.
Jean-Louis, Fabricio et Thomas sont trois employés d’une même entreprise, ils travaillent dans le même service. On suppose qu’ils travaillent derrière un bureau. Ils prennent tous les trois leur repas dans le self de l’entreprise. Jean-Louis est diplômé en communication Ces trois individus ne s’entendent pas, Jean-Louis ne se sent pas à sa place et décrit ses collègues comme immatures. Il se voudrait docteur en économie mais est là, dans cette entreprise, dans ce réfectoire, en collaboration avec Thomas et Fabricio…
L’aliénation est la situation de quelqu’un qui est dépossédée de ce qui constitue son être essentiel, sa raison de vivre, d’être. Jean-Louis est aliéné. En travaillant avec ces deux imbéciles, il a perdu sa liberté d’expression, ils la lui ont enlevée, ils l’ont étouffé par leur moqueries et critiques. Ce n’est pas seulement à propos de Fabricio et Thomas, il y a aussi le réfectoire, lieu d’échanges et persécution.
À trop être entouré par des personnes moralement répréhensibles, on finit par perdre toute raison d’exister. La perte de raison d’exister, de volonté, mène inévitablement à l’abandon. L’entreprise où travaillent ces trois personnages est sujette à de nombreux licenciements. Mais licencier coûte de l’argent, l’employeur doit verser des indemnités de licenciement. Pourquoi ne pas simplement pousser ses employés à la démission et leur offrant des conditions de travail inadaptées ? C’est la logique de cette entreprise dont nous parle Ives Pagès. Le réfectoire sert d’arme à l’entreprise : «  Si certains résistent encore, on les pousse à bout lors d’une ultime assemblée, dans la grande salle de cantine justement « . On nous dit même, à travers les pensées de Jean-Louis, que les trois employés, Jean-Louis, Thomas et Fabricio auraient presque été mis ensemble volontairement à cause de leur différence. L’abandon, c’est ce qui pousse Jean-Louis, au  » suicide public  » et lui fait perdre sa place au sein de l’entreprise. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle car elle montre un aspect du monde du travail très cruel. Yves Pagès aborde trois thèmes importants : l’oppression dans le monde du travail:  »entamer à vif », l’impact du comportement abusif:  »Un mot de trop, tu t’es suicidé publiquement’‘, de la persécution, et l’injustice : le patron est un  » fils à papa  » qui préfère pousser ses employés à la démission plutôt que de les licencier pour gagner plus d’argent. 

Allergique aux élèves

  • La nouvelle qui m’a le plus plu est sans hésiter « Poste restante. » C’est une nouvelle à la fois facile à lire mais aussi facile à comprendre. Yves Pagès a écrit dans son livre « Petites natures mortes au travail » beaucoup de nouvelles assez difficiles à lire comme « il était une fois l’aliénation » avec un lexique parfois complexe mais aussi difficile à comprendre comme « pseudo pseudo » qui  m’a  paru étrange.
  • Le thème était aussi intéressant parce que nous, élèves on a tendance à juger le métier de professeur un peu trop vite, et ce récit nous donne un aperçu de ce que peuvent vivre certains professeurs et comment ils nous voient. Eric est « allergique aux élèves » il ne supporte plus son métier et essaye à tout prix de prendre le plus possibles de congés.
  • Ce que j’aime bien, c’est qu’au milieu de cette nouvelle, j’ai été assez surprise, c’est seulement au bout d’une page qu’on apprend qu’Eric n’enseigne plus les mathématiques depuis un bon moment.
  • La situation finale m’a particulièrement plu parce que il y a un effet de cause à conséquence quand le collègue d’Eric parle des Tziganes, et on apprend deux lignes en dessous que Eric a décidé de vivre avec une famille gitane pour pouvoir voyager un peu partout.

De petite taille et alors ?

Publiée dans les années 2000, « Police de caratères » fait partie des vingt trois courts récits extraits du livre « Petites natures mortes au travail » écrit par Yves Pagès. A travers cette nouvelle, l’auteur décrit toutes les caractéristiques physiques et intellectuelles requises pour pouvoir exercer le métier de gardien de la paix. C’est en se mettant dans la peau d’un surveillant qu’il va vivre ce concours et en dénoncer certaines stupidités.
Dans un premier temps, ce concours exige des critères physiques très stricts et obligatoires autant pour les hommes que pour les femmes, comme par exemple mesurer « 1m71 » pour les hommes et dépasser « 163 centimètres » pour les femmes. Mais, il impose également de n’avoir aucun problème de santé « visite médicale pour y remplir les conditions d’aptitudes requises », et posséder une bonne acuité visuelle. Toutefois, ces critères, délaissent certains candidats au concours à cause notamment de certains critères obligatoires qui n’ont pas vraiment d’intérêt pour le métier de policer, comme par exemple la taille   » court(e)s sur pattes, s’abstenir ». L’auteur résume à travers cette phrase les exigences stupides demandées aux candidats. Il évoque donc  la discrimination vis à vis des personnes de taille inférieure aux exigences demandées .
Dans un second temps, Yves Pagès nous parle « de l’épreuve reine du concours : la dictée ». A travers cette phrase, on se rend encore mieux compte de la stupidité des critères physiques demandés qui ne sont d’aucune utilité pour cette épreuve. En effet, peu importe la taille ou la vue des candidats, ils sont tous confrontés à une même épreuve, la dictée, pour évaluer leurs compétences intellectuelles.
Pour finir, Yves Pagès met l’accent sur la stupidité en général du concours, car il exige d’avoir des candidats relativement bons en orthographe mais qui au final n’ont pas le niveau demandé. En effet, l’auteur retrouve sur la porte des toillettes « Nike ta Gra-maire »... ce qui prouve que certains candidats remplissent les caractéristiques physiques mais pas les compétencences intellectuelles qui sont quand même primordiales dans ce métier.

Pour conclure, cette nouvelle m’a beaucoup plu, car étant une personne de petite taille avec des problèmes de vue, je me retrouve confrontée à ces critères, alors que j’ai peut- être les capacités athlétiques et intellectuelles à prétendre à certains métiers. L’accès à ces métiers ne devrait pas comporter de critères physiques pour donner une égalité de chances à tous.

La plus longue phrase du monde

 » Petites Natures Mortes au Travail  » est un livre composé de 23 nouvelles plus ou moins courtes qui ont toutes, pour thème principal, le travail. Yves Pagès, auteur de ce recueil, y évoque la complexité du monde du travail.
Dans l’introduction Pseudo Pseudo « , qui est au début du livre, il évoque énormément de petits travaux, en quoi ils consistent et quelques fois, par qui ils sont pratiqués. Il ne fait que les énumérer. L’auteur montre que beaucoup de personnes pratiquent ce genre de métiers, et que la société serait prête à tout pour gagner de l’argent, quitte à être ridicule  » jeunes hommes-sandwichs « , cela montre à quel point il est difficile de trouver un emploi stable et concret en France, même avec des diplômes «  bac+9 sans emploi avouable « . On remarque que Yves Pagès aime et utilise beaucoup de jeux de mots «  figurant au sens figuré « . Il les utilise pour ne pas faire sombrer le lecteur dans une négativité totale.
J’ai bien aimé ce début,  il y a un aspect répétitif et simple.