Léon Peigné

Léon PEIGNÉ

Léon Peigné a laissé une trace à Auxerre où un groupe scolaire et un gymnase portent son nom. Sa notoriété, il la doit essentiellement à son engagement militant. Il a publié un recueil de textes, La Récitation à l’école primaire, destinés aux élèves de l’école élémentaire, ce qui lui vaut d’être cité ici.  Ses autres ouvrages publiés sont hors du champ de notre étude qui se limite aux manuels scolaires.

On peut noter que c’est par le hasard d’une tournée théâtrale que Léon Péigné est né à Alençon, en effet ni le père de l’enfant, ni la mère (les parents de l’enfant ne sont pas encore mariés) n’y ont d’attaches particulières comme le montre  la généalogie de la famille.

Son fils, Henri Pierre, né le 26 juillet 1893, à Chablis, sous-lieutenant au 113e d’infanterie, est mort pour la France, tué à l’ennemi, le 31 juillet 1915 en forêt d’Argonne, au ravin de Meurissons (Meuse).

Voici l’article qui lui est consacré dans le « Dictionnaire biographique généalogique et historique de l’Yonne » écrit par Paul Camille Dugenne (quatre volumes), publié par la  SGY :

PEIGNÉ Léon Théodore

° Alençon, 30 VII 1863 ; † Auxerre, 3 XI 1953.

– f. de Louis Alexandre, artiste lyrique, & Joséphine Adélaïde Demets.

– Élève des Frères, rue de Milau, puis de la communale et de l’école normale (1879) (alors à Saint-Germain). Instituteur (1882-1926) : école Saint-Étienne d’Auxerre, école mixte de Laborde, d’Egleny (1888 à 1892), de Chablis, comme directeur, et, en 1903, directeur de l’école des garçons du quartier du Temple (Auxerre). Retraité (1926).

– Secrétaire de la Société de Secours mutuel des instituteurs, fondateur de la Mutualité scolaire du canton de Chablis (1901), trésorier de la Fédération départementale des mutualités scolaires (1904-1926). Il se consacre aux œuvres périscolaires : cours municipal de solfège, société d’instruction populaire, patronage laïque Paul-Bert (président jusqu’en 1925). De 1914 à 1923, il se dévoue pour les œuvres de guerre. De 1926 à 1941, il assume encore les fonctions d’inspecteur départemental de l’enseignement technique. Il est aussi membre du conseil d’administration de l’hôpital, trésorier du Comité d’Hygiène sociale, du préventorium de Montmercy (/Saint-Georges), et membre de la Société des Sciences (1912). « Foncièrement anticlérical, disciple de Paul Bert, gardant son idéal patriotique, opposé à l’affiliation des instituteurs à la CGT, en face de laquelle il crée une amicale. »

¥ (01/09/1885 Auxerre) Pauline Poulet, d’où Henri, lieutenant, tué en Argonne, en 1915.

[BSSY 96 (1953)/A. Chailley, YR 3 XI 1956]

On pourra aussi consulter le Bulletin n°96 (1953-1956) de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, p. 17 à 28.

enfance héroïque

Jeunesse et vaillance                                    l’Enfance héroïque

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R. Timon, né en 1944 a été instituteur, maître formateur, auteur de manuels pédagogiques avant d’écrire pour le Webpédagogique des articles traitant de mathématiques et destinés aux élèves de CM1, CM2 et sixième.

Category(s): biographie

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