Robert Timon

Robert TIMON

 Né en 1944, instituteur en 1964, Robert Timon a enseigné, toujours dans l’Yonne, à tous les niveaux de l’école élémentaire, de la grande section de maternelle à la classe de fin d’études. Il enseigné en classe unique à Champlost (Vachy), en classe de transition (Migennes), en école à plusieurs cours (Champlost), dans l’école à aires ouvertes de la ZAC Saint-Siméon d’Auxerre (1972-1984), dans une classe d’application de l’école des Clairions à Auxerre (1984-1999).

 Liste des ouvrages édités :

CE2-CM « MATH », manuel de l’élève (Hachette) CE2-CM, corrigé (2000)

CM2 « MATH », manuel de l’élève (Hachette) CM2, corrigé des exercices (2000)

CP pédagogie de l’essai, cahier de l’élève (Hachette)    CP, guide pédagogique (2001)

CE1 pédagogie de l’essai, cahier de l’élève (Hachette) CE1, guide (2002)

CE2 pédagogie de l’essai, cahier de l’élève (Hachette) CE2, guide (2004)

Sur le Net : Blog du CM1.

 1/ Genèse du projet : Comment est venue l’idée de se lancer dans la réalisation d’un manuel scolaire ?

En septembre 1998, débutant ma dernière année d’activité, plutôt que de répéter mes cours passés en comptant les jours qui me séparaient de la retraite, j’ai décidé de préparé, en mathématiques, les fiches de préparations idéales que je n’avais jamais pris le temps de mettre au point. Je m’en suis tenu à cette louable intention pendant trois mois. Pour tester la qualité du travail, j’ai adressé les fiches réalisées à trois éditeurs, en demandant à deux professeurs de l’IUFM d’Auxerre s’ils acceptaient de cosigner le projet, ce qu’ils ont accepté volontiers (l’un d’eux avait quelques années plus tôt dirigé une équipe se proposant de refondre les manuels de Denise pour le compte de Delagrave, même si l’opération n’avait pas abouti, la graine était semée.

Sous huitaine, un contact téléphonique était établi avec les responsables du secteur élémentaire d’Hachette-Éducation, avec prise de rendez-vous. La proposition que nous leur avions faite correspondait à leurs propres projets.

Quelle sont les grandes idées sous-jacentes au projet ? En quelle façon cette collection se démarque-t-elle des autres collections en usage au moment de la création ?

En 1998, les cycles venaient d’être installés depuis quelques années seulement à l’école élémentaire et les programmes correspondants promulgués. Pour le cycle III (cycle des approfondissements, soit les classes de CE2, CM1 & CM2) nous nous proposions de traiter chaque point du programme dans un même ouvrage en distinguant les niveaux d’âge par une gradation des exercices d’application, un seul volume couvrant l’ensemble du cycle au lieu des trois en usage habituellement. Hachette, de son côté cherchait à se diversifier en s’appuyant sur ses ventes phares (la grammaire de Bled) et nous a proposé de poursuivre notre projet en scindant l’ouvrage en deux parties se recouvrant en tuilage ce qui l’allégerait car nous avons rapidement convenu qu’un seul volume pour trois années serait trop lourd. Si la publication rencontrait son public Hachette se proposait d’étendre la collection à tous les niveaux  de l’école élémentaire.

l’éditeur souhaitait exploiter la notoriété de ‘Bled’

Sur le fond du projet, ancien élève de monsieur Denise, j’étais convaincu de la justesse de son approche faite d’une simplicité apparente sans concession quant au contenu. J’étais aussi soucieux de rendre l’élève actif, donc de faire appel à la réflexion et d’éviter autant que faire se peut l’appel aux applications qui marchent les yeux fermés.

2/Constitution de l’équipe : Plusieurs co-auteurs signent les différents ouvrages. Comment se sont-ils intégrés ? Comment se fait la répartition des rôles au sein de l’équipe d’auteurs ? Y a-t-il eu des échecs ? (co-auteurs pressentis qui se sont désistés ?) Comment l’équipe de rédaction a-t-elle évolué ?

Sur le papier, l’équipe était constituée dès le dépôt du projet, le but étant d’apparaître le plus crédible auprès de l’éditeur. Les responsables d’Hachette ont cependant toujours dits que ce n’était pas cet aspect qui avait retenu leur attention. Dans les faits, ce fut plus difficile. Après avoir attiré l’attention de l’éditeur, nous avions quelques mois pour « mettre au point deux ou trois chapitres, à notre choix en vue, pour l’éditeur de les faire tester en table ronde avec un panel d’utilisateurs potentiels. », les trois membres de l’équipe étant tous en activité, nous nous sommes réunis quatre ou cinq fois sans cependant mettre en place des méthodes de travail très efficaces, chacun développant des vues générales. Le résultat à tout de même été validé par l’éditeur qui nous a proposé comme calendrier : dépôt manuscrit en décembre 1999 pour mise au point entre janvier et juin 2000 avec publication pour la rentrée de septembre 2000. Au cours de cette période, n’étant plus en activité, j’ai pu me consacrer plus largement à la rédaction de l’ouvrage et prendre les options qui s’imposaient court-circuitant les discussions générales pour faire avancer l’aspect matériel.

Le rythme de publication imposé par l’éditeur était d’un volume par an (remise du manuscrit à l’automne, mise au point en hiver et printemps, publication pour la rentrée scolaire). L’équipe a fonctionné sur ce mode pour les deux premiers ouvrages, les professeurs d’IUFM ayant plus particulièrement en charge la rédaction des guides pédagogiques.

La réalisation du fichier CP a marqué une rupture. Il n’était pas question pour le cycle des apprentissages premiers d’adopter la forme du cycle III. L’expérience que nous avions les uns et les autres de ces classes nous faisaient répugner à mettre entre les mains de jeunes élèves des fiches imprimées, par nature pré-définies. Nous aurions souhaité pour le CP un fichier où les fiches se détruisent au fur et à mesure que se construisent les savoirs plutôt qu’un fichier où s’accumulent les exercices, comme autant de contrôles… Nous avons tenté de reconstruire une équipe en sollicitant les maîtres formateurs attachés à l’IUFM, mais sans convaincre. Finalement, les deux co-signataires ayant des activités prenantes par ailleurs, je me suis retrouvé pratiquement seul pour défendre le projet. Du côté de l’éditeur, les choses n’allaient pas au mieux : l’illustratrice qui avait à son actif des livres pour enfants, était novice dans le domaine de l’éducatif, le chef de projet après avoir lancé l’opération partit en congé maternité, laissant l’intérim à une vacataire qui heureusement sut faire face, et donner une cohérence à ce qui n’était encore que des bribes de fichier, imposer un cadre éditorial. Le résultat fut, de mon point de vue, très moyen.  Ainsi, quand j’examine le fichier avec le recul du temps, je tombe souvent sur des maladresses, des naïvetés, qui appelleraient une refonte.

Un maîtresse de maternelle co-signa le fichier CP. Cette entrée dans l’équipe visait à l’intégrer à ce moment pour qu’elle donne la pleine mesure de ses compétences lorsque viendrait le moment de rédiger un ouvrage pour l’école maternelle où elle exerçait. Malheureusement, l’éditeur s’est détourné du projet qu’il a estimé non rentable (un contrat avait pourtant été signé, un manuscrit rédigé).

Les fichiers CE1 et CE2 tirent profit des tâtonnements qui ont présidé à l’élaboration du CP et sont de bien meilleure facture.

3/Rapports avec l’éditeur : Quel est le rôle de l’éditeur ? Regard sur les contenus ? Contrôle de conformité avec les programmes ?

Notre projet a eu la chance (exceptionnelle) de rencontrer les vœux d’un éditeur en recherche de plumes. A partir de là, l’éditeur a accompagné la création, en fixant le nombre de pages, la maquette, les illustrations, la mise en forme, la conformité des contenus avec les programmes, la compréhension des consignes, les aller-retour avec l’imprimeur…

Je dois dire que le consensus a toujours été complet, les contraintes (nombres de pages, maquette d’une page) n’ont jamais été ressenties comme pesantes, les remarques (lisibilité, choix et cohérence des exercices) ont toujours été bienvenues, les remarques n’ont jamais porté sur le fond. Trois exceptions toutefois, une fondamentale sur laquelle je suis revenu à la charge jusqu’à obtenir un consensus :

– le refus d’aborder les bases non décimales pour expliquer la numération (ce refus est la trace du traumatisme laissé par les programmes de 1970 qui avaient conduit à exagérer l’étude de cette notion), sans le recours (au moins léger) à cette notion, les explications du système décimal sont acceptées comme des évidences (ce qu’elles ne sont pas) tombent à plat la compréhension reste superficielle.

– Le refus de l’éditeur d’inclure dans le manuel de CM2 un chapitre sur le calcul d’une division, notion qui était, à l’époque, sortie du programme de l’école élémentaire pour être repoussée au collège. Il s’agissait d’un chapitre qui marquait l’aboutissement de la réflexion menée dans une partie de l’ouvrage. Le veto a été contourné en incluant la notion dans « Utilisation d’un algorithme ».

– Une présentation provocatrice de programmes de TV qui curieusement passa le barrage du chef de projet et fut envoyée à la composition avant d’être refusée lors de la relecture par le chef de service.


Qui propose la maquette ? Quelles sont les contraintes de l’édition ? Sont-elles pesantes ? (maquette, nombre de pages, illustrations, contenu, rythme de publication…)

Au regard de l’expérience du travail effectué par l’équipe de refonte du Denise (dans les années 1990, travail qui n’avait pas abouti comme je l’ai dit) qui avait voulu se préoccuper, ,outre de la rédaction, de la mise en page et de l’illustration, l’intrusion de l’éditeur (avec toutes les compétences techniques qu’il maîtrise) m’est apparue comme très bénéfique et je n’ai eu qu’à m’en louer.

Quel investissement (en temps de travail) représente l’écriture d’un volume ? Par quelles étapes passe la réalisation ? (relecture éditeur, relecture épreuves….)

La matière étant là (soit fruit de l’expérience d’une carrière passée à enseigner, soit sous formes de notes établies au fil des idées qui sont venues au cours de la rédaction de parties antérieures de la collection), des recherches bibliographiques n’étant guère nécessaires, à raison de six à huit heures quotidiennes, les trois mois impartis par l’éditeur ont été suffisants pour rédiger un volume. En pratique, je commençais la journée vers quatre heures par la rédaction du premier jet d’un nouveau chapitre. Cette phase de la journée se terminant vers neuf heures, l’après-midi et l’a soirée sont consacrés à des retours sur les chapitres déjà mis en chantier pour relecture, complément, affinage, à la mise au point de graphiques… (entre 1998 et 2005, des progrès sensibles des logiciels de traitement de texte et l’augmentation en puissance des ordinateurs ont largement facilité ce travail de mise au point que nous n’aurions pas (ou mal) su faire à la main.

Ces trois mois de préparation du manuscrit sont une phase où les auteurs travaillent en solitaires, sans rapport avec l’éditeur, qui lui prépare une maquette dans laquelle s’inscrira le manuscrit ; si les deux premiers de nos ouvrages ont eu la même maquette, les trois suivants ont bénéficié chacun d’une maquette spécifique.

Le manuscrit achevé est remis à l’éditeur. Achevé est un euphémisme ; en effet, quels que soient le soin, la compétence, l’expérience des rédacteurs, c’est au plus la moitié du travail qui est faite.

A ce stade, l’éditeur fait relire le travail, par un utilisateur qui l’annote et en donne sa vision critique après quelques semaines. (illustration) Si la critique n’est pas rédhibitoire, le travail de mise au point en vue de l’édition commence. Pour nous, ce fut des séances d’une journée à Paris avec le chef de projet, à raison d’une journée par semaine environ pendant dix semaines. Chapitre à chapitre le manuscrit est décortiqué (volume et difficulté des exercices, orthographe, rédaction des énoncés….) la semaine entre les séances de travail étant mise à profit par les auteurs pour rédiger leurs corrections. Les chapitres mis au point passent ensuite à la composition (chez l’imprimeur avant que la PAO ne soit ce qu’elle est aujourd’hui) pour donner un premier jeu d’épreuves.

En 2000, alors que le débit des courriel à 56 kbs interdisait tout transfert massif de données, c’était aussi des conversations téléphoniques de deux à trois heures où éditeur et auteurs, chacun devant ses épreuves imprimées prolongeait la mise au point dégrossie lors des séances en tête à tête.

A ce stade, les modifications ne portent plus sur l’architecture globale de l’ouvrage, ni même sur l’architecture d’un chapitre, seuls restent à revoir des corrections ponctuelles.

Le relecture doit être minutieuse ; ainsi, pour le fichier CP, lors du travail de composition, l’ouvrier, pour éviter un retour à la ligne a-t-il écrit dans le sommaire (qui a été fait dans l’urgence des dernières heures avant la publication, quand chacun pousse pour respecter le calendrier) «  le nombre 10 » , le titre de la leçon étant bien noté «  le nombre dix » dans le corps de l’ouvrage. L’incohérence[1] contenue dans le sommaire a bien été relevée par un professeur qui en a fait un sujet de concours d’entrée à l’IUFM à la grande honte de l’auteur du fichier lorsqu’il l’a découvert (mais la remarque était bien légitime et le sujet de réflexion proposé aux candidats bien adapté). Pendant ce temps, de façon transparente pour les auteurs, l’éditeur sollicite des illustrateurs, des graphistes, se préoccupe d’obtenir les droits pour les photos éventuelles.

incohérence dans le sommaire au chapitre 27

 

Comment l’éditeur rémunère-t-il le travail des auteurs ?

Pour l’éditeur, une tranche d’âge, c’est 700 000 élèves, ce qui détermine le marché. Compte tenu des frais éditoriaux, un ouvrage génère des profits lorsqu’il est vendu à plus de 20 000 exemplaires. C’est aussi, de façon subjective, tout restant ici sujet à appréciation, le niveau qu’il faut atteindre pour que les auteurs sentent leur travail rémunéré. Ce volume n’est atteint que dans les matières générales, et encore, pas par tous les titres. Dans les matières plus confidentielles, les chiffres restent en deçà de ce seuil de rentabilité. L’éditeur apprécie le succès d’un ouvrage en mesurant la part de marché qu’il obtient.

L’auteur (les auteurs) est rémunéré au pourcentage des ventes, le calcul se fait sur le prix de vente de l’exemplaire broché, hors coût de reliure. Dans notre cas, il était de 4,5 % pour les livres de l’élève et 2,2% pour les guides pédagogiques. Toujours dans notre cas, la répartition des droits entre les auteurs se fait selon un accord amiable entre eux, hors de toute intervention de l’éditeur.

4/ Diffusion et évolution des ventes. Durée de vie d’une édition.

Les manuels cartonnés sont utilisés en moyenne cinq ans avant d’être remplacés car trop usagés. Dans les consignes, auteurs et éditeur veillent à protéger l’ouvrage en recommandant à l’élève de ne pas écrire sur le manuel (« recopie le tableau et complète-le ».) Actuellement, les programmes se succèdent à un rythme bien plus rapide et rendent, théoriquement, les contenus obsolètes ; en pratique, les enseignants à l’école élémentaire s’accommodent de manuels se référant à d’anciens programmes, ce qui explique que l’éditeur les laisse figurer à son catalogue.

Les fichiers sont prévus pour être remplacés chaque année, l’élève écrivant dessus (ce qui, eu égard à la qualité du papier, aux couleurs, contredit tout travail d’éducation au respect de l’ouvrage imprimé, au sens de l’économie, mais c’est un autre débat[2]). Naturellement, l’éditeur est enclin à privilégier l’utilisation de fichiers qui lui apportent une rente de situation par des ventes renouvelées chaque année.

 Évolution des ventes de l’ouvrage CE2-CM : ventes au 31/12 :

2000 : 7396 ;               2001 : 6908 ;            (2e édition) 2002 : 5631 ;               2003 : 3957 ;        (3e édition) 2004 : 3405 ;       2005 : 2969 ;                2006 : 1643 ;                                 2007 : 1503 ;                   2008 : 1307;          2009 : 837 ;                     2010 : 701.

Gains des auteurs pour cet ouvrage entre 2000 et 2010 : (avant impôt sur le revenu)

2000 : 2036 € ;                   2001 : 1949 € ;                 2002 : 1600 € ;            2003 : 1080 € ;          2004 : 949 € ;                  2005 : 834 € ;            2006 : 509 € ;                      2007 : 647 € ;                    2008 : 561 € ;                2009 : 435 € ;                                 2010 : 419 €.

Évolution des ventes du fichier CP : ventes au 31/12 :

2001 : 16536 ;            (2e édition) 2002 : 33191 ;           2003 : 5671;           2004 : 3611 ;        2005 : 2188 ;        2006 : 1341 ;             2007 : 925 ;                     2008 : 354;                                 2009 : 247 ;                                 2010 : 231.

Gains des auteurs pour cet ouvrage entre 2001 et 2010 : (avant impôt sur le revenu)

2001 : 5361 €  ;        2002 : 3047 € ;          2003 : 2087 € ;      2004 : 1270 € ;          2005 :  821 €;               2006 :  515 € ;         2007 :  523 € * ;                2008 :  234 €;                   2009 :  96 € ;                2010 : 137 €.

* Les gains ne sont pas directement proportionnels aux ventes à cause de l’incidence des droits secondaires (reprographie).

5/ Quels sont les retours des utilisateurs ? (lettres, contacts divers)

Pour nous, ils ont été insignifiants. Quelques relations personnelles, tout au plus, aucune lettre d’utilisateur inconnu. [Ce qui semble contredire la réponse de Paul Camille Dugenne à la même question. L’explication tient au système : ici pour les utilisateurs, majoritairement de l’Éducation nationale, l’éditeur de manuel scolaire est une entité extérieure et l’auteur est perçu comme partie prenante de cette entité].

6/ Quels sont les regrets des auteurs quant à l’évolution de la collection ?

– Pour la collection publiée, quelques regrets (qui nous sont imputables, je m’en suis expliqué plus haut) quant à la faiblesse de la réalisation du CP.

– Ne pas avoir eu l’opportunité de faire évoluer la collection lors de rééditions ou de refonte lorsque les programmes ont été modifiés.

– Ne pas avoir pu publier le prolongement de la collection vers la grande section. (le manuscrit a été écrit, il sera peut-être mis en ligne un jour, mais il me faudrait le retravailler)

– Ne pas avoir eu l’opportunité de publier un ouvrage pour le public de l’école élémentaire, mais sans référence aux programmes ou à un niveau, avec le seul souci de présenter chaque notion en l’explorant autant que nécessaire pour en mettre à jour toutes les facettes.

– Un ouvrage préparé pour le CM (refusé pour une édition papier) avec un angle d’attaque un tout petit peu moins scolaire que les ouvrages publiés cités ci-dessus à été mis en ligne, malheureusement, il y manque tout le travail éditorial, l’apport d’un véritable illustrateur, d’un programmeur pour les exercices qui gagneraient à être inter-actifs…. On peut rêver.


[1] Il y a ici une double incohérence : une incohérence, vénielle, entre le sommaire et le titre dans le corps de l’ouvrage (celle-ci n’a pas été relevée dans le sujet d’examen précité) et une incohérence grave : à ce stade de l’étude des nombres, les élèves ne sont pas censés comprendre la valeur du chiffre ‘1’ placé à gauche du ‘0’, la notion de position ne leur ayant pas encore été présentée, elle le sera au chapitre 37 (Dix = 10).

[2] La proposition faite à l’éditeur d’un : « … fichier de l’élève [qui] serait monochrome (pas de couleur), imprimé sur papier recyclé, sans ajout de matériel pédagogique (auto-collant ou autre). » fut sèchement refusée.

About cm1

R. Timon, né en 1944 a été instituteur, maître formateur, auteur de manuels pédagogiques avant d’écrire pour le Webpédagogique des articles traitant de mathématiques et destinés aux élèves de CM1, CM2 et sixième.

Category(s): Interview

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