QCM : Stratégie

LES STRATEGIES D’IMPARTITION ET D’INTEGRATION                                            

1. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles correspondent à une stratégie d’impartition ?

a) C’est la prise de participation, la prise de contrôle, et la constitution d’un groupe.

b) C’est l’association, dans un but stratégique bien précis, de plusieurs entreprises qui restent indépendantes, voire concurrentes.

c) C’est la coopération entre plusieurs entreprises partenaires qui ont des potentiels complémentaires : la coopération inter-entreprises.

d) Ces stratégies sont souvent utilisées pour l’acquisition d’entreprises dans le cadre d’une OPA.

2. L‘entreprise qui fait appel à des partenaires cherche à :

a) Provoquer des effets de synergie

b) Rentabiliser ses achats

c) Renforcer sa compétitivité

d) Réduire ses coûts

3. STRATEGIE D’IMPARTITION OU D’ALLIANCE : êtes-vous ?

a) d’accord, c’est la même chose

b) pas d’accord, il s’agit de deux types de stratégies différentes

4. A quelle notion correspond le cas suivant : une PME souhaitant exporter utilise le réseau commercial d’une grande entreprise déjà bien implantée à l’étranger.

a) le portage ou piggy back

b) la concession

c) la cession de licence

d) le partenariat inter-entreprises

e) le maillage

5. La concession, la franchise industrielle et commerciale, la cession de licence : reposent sur des transferts de technologie et de savoir-faire.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

6. La concession, la franchise industrielle et commerciale, la cession de licence permettent à l’entreprise de :

a) rentabiliser plus vite ses investissements

b) accroître sa notoriété

c) accéder à de nouveaux marchés

d) augmenter rapidement son chiffre d’affaires sans aucun investissement

e) bénéficier du personnel et des ressources humaines de ses partenaires

7. Les stratégies d’impartition peuvent déboucher sur la création de structures communes. Laquelle ou lesquelles parmi les propositions suivantes ?

a) société en copropriété ou joint-venture

b) SAS

c) GIE

8. Avantages pour les entreprises que procure la création de structures communes ?

a) partage des compétences

b) partage des zones géographiques

c) effets de taille, d’échelle ou d’expérience

d) meilleure répartition des risques

e) poids de l’investissement illimité

9. Une société en multipropriété (joint-venture), c’est une co-entreprise constituée par deux ou plusieurs entreprises de nationalités différentes qui créent une filiale commune.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

10. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles correspondent à un GIE ?

a) Les entreprises s’associent et créent une personne morale

b) Deux sociétés décident de créer une filiale commune sous forme de personne morale à part entière.

c) C’est une opération juridique consistant à regrouper plusieurs sociétés ou entreprises en une seule

d) C’est un cadre juridique intermédiaire entre la société et l’association

e) Les entreprises mettent en commun des moyens et conjuguent leurs efforts afin d’atteindre un objectif (ex. étude de marché, commercialisation d’un produit…)

11. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles correspondent à des formes de partenariat entre entreprises ?

a) fourniture spéciale : l’entreprise partenaire réalise un produit précis pour l’entreprise et en conserve la propriété industrielle et sa marque

b) concession exclusive (concession sélective mais qui s’accompagne d’une clause d’exclusivité)

c) cotraitance ou coproduction : c’est la partage de la réalisation d’un produit ou d’un projet (ex. grands chantiers de travaux publics)

d) contrat de franchise

e) sous-traitance ou externalisation (choix du faire-faire)

12. Quelles sont les 2 formes de sous-traitance ?

a) sous-traitance de spécialisation

b) sous-traitance de capacité

c) sous-traitance de renouvellement

d) sous-traitance d’externalisation

e) sous-traitance de spécialité

13. La sous-traitance de capacité permet d’augmenter la flexibilité de l’entreprise afin de faire face aux variations de la demande et de réduire les coûts variables.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

14. Quelles sont les caractéristiques de l’externalisation ?

a) le sous-traitant est un industriel qui concède à un autre industriel un droit d’exploitation de sa marque et de son savoir-faire

b) une entreprise externalise une partie de ses activités en en confiant la réalisation à une entreprise extérieure (le preneur d’ordres)

c) l’externalisation repose sur la division du travail

d) le sous-traitant est un producteur qui commercialise ses produits dans des magasins qui exploitent sa marque et sa renommée

e) l’externalisation repose sur le transfert de risques vers le sous-traitant

15. Quels sont les avantages de la sous-traitance pour le donneur d’ordres ?

a) source de sécurité des approvisionnements (un seul fournisseur sous-traitant)

b) source de flexibilité : en cas de variation de la demande, elle évite le sous-emploi

c) source de déséconomies : allègement de la trésorerie

d) source de productivité : évite des immobilisations lourdes et des coûts d’apprentissage

e) source d’innovation : transfert de technologies d’une entreprise à l’autre

16. Dans le secteur automobile par exemple, les sous-traitants doivent obligatoirement coopérer pour réaliser le produit commandé par le donneur d’ordres. A quelle forme d’impartition correspond cet exemple ?

a) L’intégration verticale

b) La sous-traitance

c) L’externalisation

d) La cotraitance

e) La subordination

17. STRATEGIE D’INTEGRATION VERTICALE : quelle(s) est (sont) elle(s) parmi les propositions suivantes :

a) les stratégies de pénétration du marché

b) les stratégies d’expansion du marché

c) les stratégies de redéploiement

d) les stratégies de filière

e) les stratégies de dégagement

18. C‘est l’enchaînement des activités complémentaires qui permettent de passer d’une même matière à des produits finis distincts. A quelle notion correspond cette définition ?

a) une filiale

b) une filière

c) une filiation

d) une filature

e) une société mère

19. Les stratégies de filière (intégration verticale) : quelles sont ses caractéristiques ?

a) Intégration en amont : intégrer des entreprises qui ont une position antérieure dans la filière (ex. fournisseurs)

b) Intégration en aval : intégrer celles qui ont une position ultérieure dans la filière (ex. clients producteurs ou distributeurs)

c) Lorsque l’entreprise exerce ses activités sur un métier arrivé au stade de la maturité, l’adoption d’une stratégie de filière est inutile

d) Une entreprise a le choix entre plusieurs positions dans la filière verticale : conception – fabrication – commercialisation

e) L’adoption d’une stratégie de filière doit pouvoir amener l’entreprise à s’étendre géographiquement sur l’ensemble de son marché pertinent.

20. Une stratégie d’intégration verticale se justifie si l’entreprise espère augmenter sa rentabilité, son efficacité ou son contrôle et si sa branche d’activité est appelée à un fort taux de croissance.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

21. Quels sont les avantages que procure la stratégie d’intégration verticale à l’entreprise ?

a) pouvoir limité sur le marché

b) sécurité des approvisionnements ou des débouchés

c) contrôle partiel ou total de la filière

d) intégration facile de l’entreprise achetée

22. Lorsque des entreprises s’associent tout en restant indépendantes, il s’agit de stratégies d’impartition lorsqu’au contraire elles se regroupent, il s’agit de stratégies d’intégration.

a) vrai

b) faux

23. Durant les deux dernières décennies, la pratique des accords interentreprises s’est considérablement développée. Les contrats d’agrément, de franchise, de concession et de sous-traitance foisonnent.

a) vrai

b) faux

24. Les accords interentreprises sont la plupart du temps des contrats commerciaux de distribution. Ces accords peuvent également intervenir dans le domaine de la production.

a) vrai

b) faux

25. La franchise est la forme la moins contraignante des contrats de distribution dans la mesure où elle implique l’intégration partielle du franchisé à un réseau ainsi que sa soumission facultative aux techniques de vente du franchiseur.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

26. La concession se définit comme un contrat par lequel une entreprise concède à une autre entreprise indépendante, en contrepartie d’une redevance, le droit de se présenter sous sa raison sociale ou sa marque pour vendre des produits ou des services.

a) vrai

b) faux

27. La franchise s’accompagne généralement d’une assistance technique du franchiseur et d’une adhésion totale du franchisé au concept de vente mis en place par le franchiseur.

a) faux

b) vrai

28. Quels sont les avantages de la franchise pour le franchisé ?

a) le recours à la franchise permet de conserver le marché et de respecter les délais

b) le franchisé reste propriétaire de son fonds de commerce et conserve son indépendance juridique

c) le franchisé bénéficie de la notoriété d’une grande marque et du savoir-faire du franchiseur.

d) il peut bénéficier d’une aide à la création du commerce, d’une assistance en gestion et du soutien publicitaire et promotionnel du franchiseur

e) elle permet de remédier à des insuffisances de capacité

29. Quels sont les inconvénients de la franchise pour le franchisé ?

a) L’entreprise peut être plus vulnérable face aux évolutions environnementales.

b) Le franchisé est tenu au respect absolu du concept du franchiseur (politique prix, politiques promotions, aménagement des locaux, etc.) ainsi qu’à l’obligation souvent exclusive de s’approvisionner auprès du franchiseur ce qui lui laisse relativement peu de liberté au niveau de la gestion de ses stocks.

c) Sur le plan financier, l’exploitation d’une activité en franchise peut être assez coûteuse. Le franchisé est tenu à verser un droit d’entrée et une redevance proportionnelle au chiffre d’affaires.

d) Le franchiseur exerce un contrôle sur la gestion du franchisé.

e) le franchisé doit également financer le commerce initial, procéder à des travaux d’aménagement, acheter les stocks, etc.

30. Quels sont les avantages de la franchise pour le franchiseur ?

a) La franchise est un excellent moyen pour diffuser une marque sur une large zone géographique, ce qui permet ainsi une accélération de la notoriété

b) Elle permet de bénéficier d’une compétence technique spécialisée

c) Aucun investissement n’est nécessaire et le franchiseur n’a pas à se préoccuper des problèmes relatifs à la gestion des points de vente

d) Il peut contrôler totalement le circuit de distribution et percevoir des redevances de la part des entreprises faisant partie de son réseau de franchisés

e) Elle permet d’accroître la souplesse du fonctionnement de l’entreprise

31. Quels sont les inconvénients de la franchise pour le franchiseur ?

a) Des conflits peuvent apparaître avec les franchisés (sur le montant de la redevance par exemple)

b) Le franchiseur  ne peut pas répartir ses risques

c) Le franchiseur est également tenu à des obligations notamment celle de fournir une assistance technique et une assistance de gestion envers les franchisés ainsi que d’adapter les méthodes de vente et les produits aux évolutions du marché

d) Le franchiseur peut être plus vulnérable face aux évolutions environnementales.

32. La sous-traitance correspond à un choix économique de production qui consiste, pour un donneur d’ordre à confier totalement ou partiellement à une autre entreprise un certain nombre d’activités.

a) vrai

b) faux

33. La sous-traitance s’inscrit dans le cadre des stratégies d’intégration.

a) vrai

b) faux

34. Le sous-traitant doit réaliser le travail conformément au plan et spécifications précisées par le donneur d’ordre dans un cahier des méthodes. Le donneur d’ordres précise au sous-traitant les spécifications du produit et les normes à respecter.

a) vrai

b) faux

35. Le donneur d’ordre exerce fréquemment un effet de domination sur le sous-traitant : très souvent, le sous-traitant n’a qu’un ou plusieurs clients dont chacun représente un fort pourcentage de son chiffre d’affaires.

a) vrai

b) faux

36. Si l’on considère que l’activité du sous-traitant est très spécialisée (ce qui l’empêche de s’orienter vers d’autres débouchés), on peut être amené à constater la fragilité des entreprises qui sont dans cette situation. La sous-traitance est donc source de vulnérabilité.

a) je suis d’accord

b) je ne suis pas d’accord

Devoir de droit (1 SEG, semestre 1)

Exercice N° 1 (8 pts)

Document 1 :

Le juge qui interprète la loi, le juge qui supplée à la loi sont créateurs de droit. Mais leurs décisions ne sauraient, en principe, avoir un caractère général.

Les tribunaux ne peuvent procéder que par décisions individuelles. Mais une certaine unité, uniformité des décisions se réalise peu à peu car dans l’obscurité ou le silence de la loi, un tribunal, avant de se prononcer, a naturellement tendance à rechercher des solutions données par les autres tribunaux à des cas analogues et à s’inspirer de ces solutions.

Source : Sciences et techniques économiques, Précis de droit civil, R. VERGNAUD – Série Formation

Consignes

1) Relevez du document les sources de droit.

2) Dans quels cas le juge peut-il interpréter la loi ?

3) Dans quelles conditions la décision du juge peut être une source de droit objectif ?

4) Définir les notions soulignées dans le document.

Exercice N°2 (6 pts)

A quelle juridiction faut-il s’adresser pour faire valoir ses droits dans chacune des situations suivantes :

1) Le vol simple ;

2) Un conflit entre deux personnes concernant un prêt de 900 DH ;

3) La réparation d’un préjudice provoqué par un accident de travail ;

4) Une femme qui demande le divorce de son mari ;

5) Un conflit entre deux sociétés financières ;

6) Poursuite d’un groupe de personnes pour port d’armes.

Exercice N°3 (6 pts)     

TAF : Déterminez le droit qui réglemente les situations juridiques suivantes :

1) L’obligation d’une entreprise de déclarer ses salariés auprès de la CNSS ;

2) Règles  qui régissent la fonction publique ;

3) Règles qui régissent la situation matrimoniale des individus;

4) Règles qui régissent les conflits entre les employeurs et les employés ;

5) Règles qui régissent les crimes ;

6) L’obligation des entreprises de payer l’impôt sur les sociétés (IS).