Devoir à domicile en économie d’entreprise (2 SGC)

Ce sujet comporte deux dossiers indépendants qui peuvent être traités dans l’ordre de votre choix, en précisant le numéro de chaque dossier traité. Des documents vous sont fournis. Vous devrez vous y reporter, soit comme documentation de base, soit pour répondre à une question précise.

Dossier 1 : L’organisation de l’approvisionnement et de la production

Cas d’entreprise : CENTRALE LAITIERE, Filiale du Groupe ONA à 51%

Document 1

L’approvisionnement

Parce qu’il n’y a pas de bons produits sans les meilleures matières premières, Centrale Laitière veille à la qualité des divers ingrédients entrant dans leur production. Principale matière première, le lait subit pour cela des centaines de contrôles à toutes les étapes de sa transformation. En amont, Centrale Laitière sélectionne et accompagne les producteurs pour qu’ils appliquent strictement les exigences de qualité fixées par les centres de collecte.

Pour les fruits et les emballages, Centrale Laitière sélectionne ses fournisseurs sur la base de critères très stricts, dont l’application est régulièrement vérifiée par des audits sur sites.

Centrale Laitière fédère et soutient 850 centres de collecte regroupant 112 000 éleveurs laitiers à travers tout le Maroc. Notre flotte de camions citernes sillonne chaque jour six grandes zones de collecte : Tadla, Haouz, Doukkala, Chaouia, Gharb – Loukkos et Saiss – Zemmour.

Profondément ancrée dans la réalité rurale, Centrale Laitière maintient une relation étroite avec les éleveurs partenaires, leur apportant un soutien important et une formation permanente.

Source : www.centralelaitière.com (texte adapté)

Document 2

La qualité est le mot d’ordre de la production

Dès 1997, tous les sites de production de Centrale Laitière s’engageaient dans une logique de recherche de qualité et d’améliorations continues, à travers plusieurs démarches  de certification ISO 9001. Le site de production de Salé fut le premier à obtenir cette certification en 1998, suivi de celui de Meknes en 2003. La certification de l’ensemble des sites de production selon la norme ISO 9001 version 2000 a été achevée début 2006.

Plusieurs millions d’analyses sont effectuées chaque année sur les produits de Centrale Laitière, selon des normes qui vont au-delà de la réglementation en vigueur. Ces produits font également l’objet de dégustations régulières, destinées à en vérifier les goûts et les textures. Enfin, des tests consommateurs permettent de recueillir les perceptions sensorielles sur lesquelles se basent les équipes de Centrale Laitière pour optimiser les produits ou lancer de nouvelles marques.

Les multiples contrôles effectués sur chaque produit sont tous enregistrés, offrant une traçabilité sans faille qui permet de répondre avec une grande réactivité aux éventuelles défaillances décelées. Afin de garantir la sécurité alimentaire des produits mis sur le marché, Centrale Laitière a mis en place une organisation de gestion des risques (méthode HACCP) sur l’ensemble de ses sites de production. Cette organisation s’appuie sur la traçabilité, sur la maîtrise de la chaîne du froid, sur la multiplication des contrôles et analyses et sur l’investissement dans des outils de production toujours plus sûrs et plus performants.

Source : www.centralelaitière.com (texte adapté)

Consignes :

1)  Relever le principal objectif  de la politique d’approvisionnement de cette entreprise. (1 pt)

2)  Quels sont les articles achetés par  Centrale Laitière ? (1 pt)

3)  Proposer trois critères de sélection des fournisseurs. (1,5 pt)

4)  Caractériser la relation entre Centrale laitière et ses fournisseurs de lait. (2 pts)

5)  Expliquer la phrase soulignée dans le deuxième document. (1 pt)

6)  Pourquoi Centrale Laitière a-t-elle certifié l’ensemble de ses sites de production selon la norme ISO 9001 version 2000 ? (1,5 pt)

7)  Expliquer la démarche qualité de cette entreprise. (2 pts)

8)  En quoi consiste la méthode HACCP selon le document ? (1 pt)

9)  A votre avis, dans quelles mesures une bonne organisation de l’approvisionnement favorise-t-elle l’efficacité de l’appareil de production ? (2 pts)

Dossier 2 : L’organisation de la production chez KIA MOTORS

Document 1

KIA Motors en Europe

Depuis 1995, KIA investit durablement en Europe. En moins de 10 ans, la marque coréenne a installé et développé en Allemagne son siège européen ainsi que un de ses Centres de Recherche & Développement, une de ses usines de production, et un centre de Design dédié aux véhicules des marchés européens.

Depuis janvier 2010, KIA propose une garantie automobile de 7 ans sur l’ensemble de sa gamme soit 10 modèles en France. Cette offre unique sur le marché est le résultat d’un investissement massif et durable de KIA sur le marché automobile européen.

Source : Site web de KIA Motors (texte adapté)

Document 2

Usine de Production Européenne

Après deux ans de construction, cette usine ouvre ses portes en 2006 à cinq kilomètres du centre de la ville de Zilina, en Slovaquie. Elle produit les véhicules de la gamme KIA cee’d (5 et 3 portes, SW) ainsi que le SUV KIA Sportage.

Sa capacité de production a passé les 300.000 unités par an et occupe une surface de 1 680 000 m²

Avec l’installation d’une dizaine de fournisseurs à proximité de l’usine, le site de production de Zilina emploie un total de près de six mille travailleurs.

Outre le fait qu’elle respecte les normes environnementales les plus sévères de l’Union Européenne, elle bénéficie du coup de l’intégration des plus récentes évolutions techniques et technologiques en matière d’efficacité et de productivité. Cela permet dès lors de construire des voitures selon les standards mondiaux les plus élevés dans le domaine de la qualité, l’une des priorités principales de KIA. À Zilina, par exemple, un travailleur sur quinze, vêtu d’une combinaison jaune pour être identifié directement, est d’ailleurs responsable du contrôle de la qualité du travail de ses collègues et des produits !

Dernier point non négligeable, KIA contrôle tout le processus de fabrication, depuis le traitement des matières premières jusqu’à l’assemblage final en passant par toutes les étapes intermédiaires et en offrant une ambiance de travail agréable. Un exemple : le personnel de ses usines bénéficie d’espaces de repos et de détente parfaitement équipés avec des meubles design, des télévisions et des consoles de jeux dernier cri !

KIA réalise aujourd’hui près de 25% de ses ventes mondiales en Europe et affiche en 4 ans une croissance de près de 50%. Ces bons résultats et ces investissements durables permettent à KIA de s’assurer de la qualité et de la fiabilité de ses véhicules.

Cette confiance permet ainsi à KIA d’offrir depuis le début de l’année 2010 une garantie de 7 ans sur l’ensemble des modèles de sa gamme.

Source : Site web de KIA Motors (texte adapté)

Consignes :

1)   Montrez à partir des documents ci-dessus que KIA Motors combine deux facteurs de production pour fabriquer ses véhicules. (1 pt)

2)   Calculez la productivité de l’usine de KIA en Slovaquie. (1 pt)

3)   KIA fait-elle recours au progrès technique ? Justifiez votre réponse. (1 pt)

4)   Relevez les effets du progrès technique sur la production de KIA Motors. (1 pt)

5)   Montrez que KIA opte pour la qualité totale. (1 pt)

6)   Peut-on dire que KIA opte pour la flexibilité technique ? Justifiez votre réponse. (2 pts)

2011 © Pr. OUBEJJA Mohamed


Devoir d’économie générale et statistique, 2 S.ECO (A.S: 2011/2012)

L’usage de la calculatrice est autorisé.

Ce sujet comporte deux dossiers indépendants qui peuvent être traités dans l’ordre de votre choix, en précisant le numéro de chaque dossier traité. Des documents vous sont fournis. Vous devrez vous y reporter, soit comme documentation de base, soit pour répondre à une question précise.

Dossier 1 : Le marché : structure et fonctionnement (10 pts)

Travail à faire :

1. Identifier les marchés traités dans les documents 1 et 2. (1 pt)

2. Déterminer le type, l’objet et les composantes de chaque marché. (3 pts)

3. Le marché, traité dans le document 2, respecte-t-il la loi de l’offre et de la demande ? Est-il un marché de concurrence pure et parfaite ? Justifier votre réponse. (2 pts)

4. D’après le document 2, quels sont les facteurs qui influencent la formation des prix ? (2 pts)

5. Résoudre le problème soulevé dans le document 3. (2 pts)

Ressources documentaires

Document 1

Le Trésor accélère ses levées sur le marché intérieur des capitaux

Le Trésor a entamé le mois de novembre avec un fort appétit pour l’endettement sur le marché local. En une seule séance d’adjudication, celle du 1er novembre, il a émis pour 6,8 milliards de DH de bons du Trésor, sachant que les remboursements auxquels il doit faire face tout au long du mois ne dépassent pas 5 milliards de DH. Les opérateurs financiers expliquent qu’après avoir passé les dix premiers mois de l’année dans une situation relativement confortable, en raison de charges différées à la fin de l’année (arriérés de compensation notamment) et de l’encaissement de 5,3 milliards de DH de recettes de privatisations, le Trésor revient avec force sur le marché intérieur de la dette pour faire face à ses charges budgétaires de fin d’année.

Source : La vie éco, 07/11/2011 (texte adapté)

Document 2

Comment se forment les prix des fruits et légumes ?

Malgré la spéculation, c’est la loi de l’offre et de la demande qui conditionne véritablement les prix. La courbe des prix peut subitement changer, à la hausse ou à la baisse, en cours de journée.

Depuis plusieurs années, des polémiques sur les prix des fruits et légumes frais occupent régulièrement les colonnes de la presse.  Et chacun y va de ses propres explications. De fait, toute tentative de cerner (mathématiquement parlant) la problématique des prix de produits quasi dépendants des aléas climatiques et rapidement périssables, s’avère difficile.

 Le premier facteur de la hausse imprévisible auquel on pense est la spéculation. Elle existe certes lors d’occasions jugées trop opportunes (Ramadan, grandes vacances, fêtes…), mais son impact reste limité. Il y a ensuite le stockage en attendant des conditions de marché plus favorables, mais emmagasiner est souvent un acte à haut risque et le gain potentiel sur le prix peut vite être effacé par pertes en quantité et les frais de conservation au froid. D’ailleurs, seules la pomme de terre, l’orange et la pomme se prêtent véritablement à stockage sur plusieurs mois.

Dans l’équation du prix intervient aussi l’entente entre les vendeurs au détail au sein des marchés municipaux. Où que l’on aille pour s’approvisionner en fruits et légumes, on trouvera un alignement des prix pour tous les produits et le consommateur croira logiquement que ce sont les prix réels et que c’est une conséquence de la hausse provenant du marché de gros. Les difficultés de transport sont aussi de nature à entraîner une baisse de l’offre dans les marchés de gros et par conséquent une hausse des prix qui peut atteindre 30 %.

Enfin, il y a la rareté de certains produits engendrée par la hausse fulgurante des températures en août, ce qui retarde les récoltes automnales, en particulier les tomates, ou alors les éventuelles intempéries entre novembre et février qui risquent de bouleverser tout le processus de production à n’importe quel moment.

Source : La vie éco, 14/10/2011 (texte adapté)

Document 3

Nous supposons que le marché de la pomme est un marché de concurrence pure et parfaite. Mr. Ahmed, après son échec au baccalauréat, a décidé avec enthousiasme de se lancer dans la vente des pommes au marché municipal de Tiznit. Il vous fait appel pour l’aider à déterminer la quantité à vendre d’équilibre. Il met à votre disposition le tableau suivant :(Le prix d’équilibre sur le marché est de 10 DH).

Quantités vendues 200 400 600 800 1000 1200
Coût total 2320 3360 4800 6400 8400 10560

 

 Dossier 2 : Le comportement de l’économie à travers le circuit et les agrégats (10 pts)

Travail à faire :

1. Calculer le PIB et ses indices de variation. Interpréter les résultats obtenus. (2 pts)

2. Calculer le taux d’investissement et commenter son évolution. (1 pt)

3. Calculer le RNBD et commenter l’évolution de son affectation. (le calcul de l’ENB est nécessaire). (2 pts)

4. Calculer la demande finale intérieure et le déficit en ressources. (2 pts) 

5.  Représenter les opérations économiques du document 5 dans un circuit économique. (considérer uniquement les flux monétaires et intégrer le marché des biens et services). (3 pts)

Ressources documentaires

  • Document 1 : Equilibre ressources-emplois de biens et services en valeur

(En millions de DH)

2008

2009

2010*

Ressources

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Produit intérieur brut

?

?

?

Importations de biens et services

350 409

290 725

328 008

Emplois

1 039 252

1 023 174

1 092 310

Dépenses de consommation finale

518 527

551 858

571 653

–     Ménages

400 395

418 461

437 715

–     Administrations publiques

118 132

133 397

133 938

Formation brute de capital fixe

227 465

226 177

234 407

Variation de stocks

+ 35 095

+ 34 898

+ 34 027

Exportations de biens et services

258 165

210 241

252 223

(*) Chiffres provisoires.

  • Document 2 : La formation du PIB

(En millions de DH)

2 008

2 009

2 010*

Activités primaires

90 690

107 050

105 805

Activités secondaires

187 866

186 742

204 075

Activités tertiaires (1)

341 076

359 365

378 113

Impôts sur les produits nets de subventions

69 211

79 292

76 309

(1) Y compris les services non marchands fournis par les administrations publiques.

(*) Chiffres provisoires.

  • Document 3 : Revenus et transferts nets reçus de l’extérieur

(En millions de DH)

2008

2009

2010

Revenus et transferts nets de l’extérieur

56 307

40 610

42 595

Source : Haut commissariat au plan (Direction de la comptabilité nationale), documents 1 à3.

  • Document 5 : Les opérations économiques effectuées dans une économie fictive

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

Sociétés non financières : elles ont produit 22000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers, elles ont exporté 2000 de biens de consommation et importé 2000 de biens de production.

Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4000, subventions aux entreprises : 400.

L’automatisation de la production

  • L’atelier de production

  • Chaîne de production

Robots soudeurs (automobile)
Chaîne de production des avions: On constate que la fabrication d'un avion passe par plusieurs étapes. dans chaque étape on mobilise des ressources: machines, matériel, main d’œuvre...
  •  Machine-outil à commande numérique

Machine outil de coupe.
  • Exemple de Robot

Recueil de photos: Mohamed OUBEJJA

Contrôle 1 / S1 (Economie générale et statistique) / 1SEG4

Situation 1 (7 pts)

La méthodologie économique

John Stuart Mill est l’un des premiers à mener une réflexion sur les démarches et méthodes employées par les économistes, notamment dans le cadre de son ouvrage monumental d’épistémologie et de philosophie des sciences A System of Logic (1848). Dans ce dernier, ainsi que dans ses autres écrits méthodologiques, Mill développe une conception radicalement empiriste de la science puisqu’il défend l’idée que le raisonnement déductif n’a en fait aucune existence propre : les prémisses sur lesquels reposent tout syllogisme ont en effet une origine nécessairement empirique et inductive (raisonnement inductif). En d’autres termes, les scientifiques dérivent nécessairement leurs axiomes et postulats de généralisations partant de l’observation.

Cependant, dans le chapitre consacré aux sciences morales, dont l’économie fait partie, Mill montre que les sciences sociales se caractérisent par certaines spécificités : l’impossibilité de mener des expériences contrôlées en laboratoire et la nature de leur domaine d’étude, qui a trait au comportement humain. Ces particularités amènent Mill à caractériser l’économie comme une science déductive et a priori. Les économistes peuvent surmonter l’impossibilité d’isoler les facteurs causaux par des expériences en s’appuyant sur le fait que les sciences économiques étudient un aspect du comportement humain qui nous est compréhensible par introspection : le comportement rationnel.

Source : Wikipédia, encyclopédie libre (texte adapté).

Consignes :

1. En quoi consiste la méthodologie économique ?

2. Relever du document les méthodes utilisées en science économique. 

3. D’après le document, quelle est la particularité des sciences sociales ?

4. Distinguer les deux expressions soulignées.  

Situation 2 (6 pts)

La rareté chez les classiques

La question de la rareté est sous-jacente à toutes les analyses économiques, de façon implicite ou explicite, et particulièrement chez les classiques. Définie comme un écart entre les besoins et des ressources limitées, il est difficile de savoir si cette rareté est une hypothèse ou bien reflète une réalité incontournable.

Aborder cette question supposerait d’avoir résolu celle des besoins dont la définition n’est pas assurée ou est, en tout cas, sujette à plusieurs interprétations qui peuvent rejaillir sur la conception de la rareté.

Pour les classiques, véritables fondateurs de l’économie politique, la prise en compte de la rareté va se ressentir de la contradiction terrible qui traverse l’économie politique : l’économie est pensée comme résultant de lois naturelles, dont celle des rendements décroissants est le plus bel exemple, et pourtant elle est inscrite dans un contexte social et historique. Est-ce pour cette raison que la rareté reste assez souvent en filigrane chez les classiques ? Ce serait risqué de l’affirmer brutalement. Plus vraisemblable est l’hypothèse selon laquelle la révolution industrielle qui se déroula sous les yeux des classiques leur apparut comme pouvant faire reculer les limites de la rareté. Celle-ci ne reste plus alors que comme cadre dans lequel se déroule l’activité humaine  et comme condition de la valeur.

Source : J.M. Harribey, L’économie économe, édition L’Harmattan

Consignes :

1. En quoi consiste la rareté selon les classiques ?

2. Expliquez les expressions soulignées.

3. Selon le document, la rareté conditionne-t-elle toujours l’activité économique ?

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

– Sociétés non financières : elles ont produit 20000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;

Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4400.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Elaborer le circuit économique (flux monétaires).

Contrôle n° 1/Semestre 1 (Economie générale et statistique) 1SEG1 (A.S : 2011/2012)

Situation 1 (7 pts)

Besoin et bien : quelle relation ?

L’existence d’un bien économique répond toujours à un besoin d’un ou de plusieurs individus de l’économie. Dans ce cadre, on nomme l’individu consommateur ou son groupe ménage : l’assouvissement de ces besoins est procuré par la consommation d’un bien appelé simplement bien de consommation. Ce type de bien s’oppose à bien de production, utilisé dans un processus de fabrication, mais la distinction est parfois obscure (un composant électronique diffère selon qu’il est vendu à un consommateur ou à une entreprise d’électroménager, par exemple une ampoule LED). Le bien de consommation est souvent en quantité abondante ou au moins supérieure à 1. Dans le cas contraire, on parle de bien non-reproductible (ex: une œuvre d’art).

Il est également convenu que chaque bien économique constitue un marché propre, c’est-à-dire qu’il existe une demande et une offre pour ce bien équilibrée par un prix strictement supérieur à 0. Les biens économiques s’opposent en ce sens aux biens libres, que l’on trouve gratuitement et en abondance (comme le soleil, l’air, l’eau dans certaines régions). En réalité les biens libres ne répondent pas aux forces du marché car ils sont naturellement en équilibre (le soleil et la lune nous éclairent tour à tour sans contrainte). Mais un jour ils peuvent devenir biens de consommation et répondre à la logique d’un marché, à titre d’exemple pessimiste, l’air s’il devient trop pollué.

Source: Wikipédia, l’encyclopédie libre (texte adapté)

Consignes :

1. Identifier  la relation entre les biens et les besoins.

2. Relever du document deux types de biens économiques. Sont-ils facilement distinguables ?  

3. En partant du document, élaborez un paragraphe cohérent et logique à partir des trois concepts suivants : bien économique, bien libre et marché.  

4. Distinguer les deux expressions en gras.  

Situation 2 (6 pts)

ÉCONOMIE : Une science trop humaine ?

La science économique est loin d’être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l’objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années.

Les relations économiques n’en constituent pas moins une part importante des activités humaines, et un esprit scientifique ne peut que chercher à les comprendre. Des générations d’économistes, dont les plus connus ont eu souvent une solide formation scientifique, s’y sont essayés ; on ne peut donc ignorer leurs réflexions, ni l’influence éventuelle que celles-ci ont pu avoir sur l’évolution des sociétés. Faire le point sur les connaissances en économie, et sur les théories des économistes, relève, en soi, d’une démarche scientifique, même si, au bout du compte, les résultats  sont maigres ou sujets à caution. Savoir que l’on ne sait pas, ou que l’on sait peu, fait aussi partie de la connaissance scientifique.

Source : Encyclopédie Universalis (texte adapté)

Consignes :

1. Pourquoi l’économie n’est-elle pas une science exacte ?

2. Expliquez le titre du texte ci-dessus.

3. En quoi consiste la démarche scientifique en économie politique ? 

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

– Ménages : Dépenses de consommation : 4000, salaires reçus : 8000, épargne auprès des sociétés financières : 5000, impôts versés : 3600, cotisations : 800 ;
– Sociétés non financières : elles ont produit 10000, payé 4400 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;
– Sociétés financières : prêts : 5000 (2600 pour les administrations) ;
– Administrations publiques : investissement : 3800, consommation : 2200, traitements versés : 3200, prestations aux ménages : 2200.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Représenter ces opérations à l’aide d’un circuit économique (flux monétaires).

Exercices d’application : Les agrégats macroéconomiques

Exercices d’application

Matière : Economie générale et statistique

Chapitre 2 : La comptabilité nationale

Enseignant : OUBEJJA Mohamed

07/12/2011

Exercice 1

Composantes du PIB (Base 1998)

Le produit intérieur brut (PIB) est le résultat synthétique de l’activité nationale de production. Il représente la richesse créée au cours de la période considérée sur le territoire économique du pays. Il est obtenu selon trois optiques : production, demande et revenu. Selon l’optique production, le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des branches (ou des secteurs institutionnels) augmenté du montant des impôts nets des subventions sur les produits. Il s’obtient, selon l’optique demande, par la différence entre le total de la demande finale et celui des importations exprimées aux prix CAF. Au niveau de l’optique revenu, il correspond à la somme de la rémunération des facteurs (rémunération des salariés, excédent brut d’exploitation et revenu mixte brut des entrepreneurs individuels) augmentée du montant total des impôts nets des subventions sur la production et les importations (c’est à dire ceux affectant les produits et ceux liés à l’activité).

Contribution sectorielle au PIB (en millions de dirhams)

Années

Valeur ajoutée

agricole (y compris pêche)

Valeur ajoutée

hors agricole

DTI nets

des subventions

PIB

1998

68917

271863

43605

?

1999

60289

284981

?

389569

2000

52241

?

43806

393381

2001

?

316021

47704

426402

2002

65457

330354

49615

?

2003

73933

353628

49460

?

2004

74131

380147

50737

?

2005

69565

404391

53723

?

2006

87482

430466

59396

?

2007

74928

470761

69684

?

2008

90690

528942

?

688843

2009

100757

?

79292

732449

2010

?

588731

76309

764302

Source : Direction de la comptabilité nationale (HCP°

Consignes

  1. Exposer les trois méthodes de calcul du PIB.
  2. Compléter le tableau ci-dessus.
  3. Calculer les indices de variation du PIB. (Année de base : 1998).
  4. Interpréter les résultats obtenus.

Exercice 2

Ratios économiques en pourcentage (Base 1998)

Années Taux d’invest. Taux d’épargne Dépenses de consommation finale des ménages /PIB Dépenses de consommation finale des Administrations Publiques /PIB Importations des biens et services/PIB Exportations des biens et services/PIB
2007 31,3 29,7 58,4 18,2 44,9 35,7
2008 33,1 30,4 58,1 17,1 50,9 37,5
2009 30,9 28,6 57,1 18,2 39,7 28,7
2010 30,7 29,2 57,3 17,5 42,9 33

Source : Direction de la comptabilité nationale (HCP)

NB: Exploiter les données de l’exercice précédent.

Consignes :

  1. Calculer le montant de l’investissement. justifier votre réponse.
  2. Déterminer les composantes de l’investissement.
  3. Calculer les DCFN.  Justifier votre réponse.
  4. Évaluer les échanges extérieurs du Maroc.
  5. Calculer la demande finale et apprécier son évolution.
  6. Vérifier l’équilibre ressources/emplois.