Contrôle n° 1/Semestre 1 (Economie générale et statistique) 1SEG1 (A.S : 2011/2012)

Situation 1 (7 pts)

Besoin et bien : quelle relation ?

L’existence d’un bien économique répond toujours à un besoin d’un ou de plusieurs individus de l’économie. Dans ce cadre, on nomme l’individu consommateur ou son groupe ménage : l’assouvissement de ces besoins est procuré par la consommation d’un bien appelé simplement bien de consommation. Ce type de bien s’oppose à bien de production, utilisé dans un processus de fabrication, mais la distinction est parfois obscure (un composant électronique diffère selon qu’il est vendu à un consommateur ou à une entreprise d’électroménager, par exemple une ampoule LED). Le bien de consommation est souvent en quantité abondante ou au moins supérieure à 1. Dans le cas contraire, on parle de bien non-reproductible (ex: une œuvre d’art).

Il est également convenu que chaque bien économique constitue un marché propre, c’est-à-dire qu’il existe une demande et une offre pour ce bien équilibrée par un prix strictement supérieur à 0. Les biens économiques s’opposent en ce sens aux biens libres, que l’on trouve gratuitement et en abondance (comme le soleil, l’air, l’eau dans certaines régions). En réalité les biens libres ne répondent pas aux forces du marché car ils sont naturellement en équilibre (le soleil et la lune nous éclairent tour à tour sans contrainte). Mais un jour ils peuvent devenir biens de consommation et répondre à la logique d’un marché, à titre d’exemple pessimiste, l’air s’il devient trop pollué.

Source: Wikipédia, l’encyclopédie libre (texte adapté)

Consignes :

1. Identifier  la relation entre les biens et les besoins.

2. Relever du document deux types de biens économiques. Sont-ils facilement distinguables ?  

3. En partant du document, élaborez un paragraphe cohérent et logique à partir des trois concepts suivants : bien économique, bien libre et marché.  

4. Distinguer les deux expressions en gras.  

Situation 2 (6 pts)

ÉCONOMIE : Une science trop humaine ?

La science économique est loin d’être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l’objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années.

Les relations économiques n’en constituent pas moins une part importante des activités humaines, et un esprit scientifique ne peut que chercher à les comprendre. Des générations d’économistes, dont les plus connus ont eu souvent une solide formation scientifique, s’y sont essayés ; on ne peut donc ignorer leurs réflexions, ni l’influence éventuelle que celles-ci ont pu avoir sur l’évolution des sociétés. Faire le point sur les connaissances en économie, et sur les théories des économistes, relève, en soi, d’une démarche scientifique, même si, au bout du compte, les résultats  sont maigres ou sujets à caution. Savoir que l’on ne sait pas, ou que l’on sait peu, fait aussi partie de la connaissance scientifique.

Source : Encyclopédie Universalis (texte adapté)

Consignes :

1. Pourquoi l’économie n’est-elle pas une science exacte ?

2. Expliquez le titre du texte ci-dessus.

3. En quoi consiste la démarche scientifique en économie politique ? 

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

– Ménages : Dépenses de consommation : 4000, salaires reçus : 8000, épargne auprès des sociétés financières : 5000, impôts versés : 3600, cotisations : 800 ;
– Sociétés non financières : elles ont produit 10000, payé 4400 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;
– Sociétés financières : prêts : 5000 (2600 pour les administrations) ;
– Administrations publiques : investissement : 3800, consommation : 2200, traitements versés : 3200, prestations aux ménages : 2200.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Représenter ces opérations à l’aide d’un circuit économique (flux monétaires).