L’automatisation de la production

  • L’atelier de production

  • Chaîne de production

Robots soudeurs (automobile)
Chaîne de production des avions: On constate que la fabrication d'un avion passe par plusieurs étapes. dans chaque étape on mobilise des ressources: machines, matériel, main d’œuvre...
  •  Machine-outil à commande numérique

Machine outil de coupe.
  • Exemple de Robot

Recueil de photos: Mohamed OUBEJJA

Contrôle 1 / S1 (Economie générale et statistique) / 1SEG4

Situation 1 (7 pts)

La méthodologie économique

John Stuart Mill est l’un des premiers à mener une réflexion sur les démarches et méthodes employées par les économistes, notamment dans le cadre de son ouvrage monumental d’épistémologie et de philosophie des sciences A System of Logic (1848). Dans ce dernier, ainsi que dans ses autres écrits méthodologiques, Mill développe une conception radicalement empiriste de la science puisqu’il défend l’idée que le raisonnement déductif n’a en fait aucune existence propre : les prémisses sur lesquels reposent tout syllogisme ont en effet une origine nécessairement empirique et inductive (raisonnement inductif). En d’autres termes, les scientifiques dérivent nécessairement leurs axiomes et postulats de généralisations partant de l’observation.

Cependant, dans le chapitre consacré aux sciences morales, dont l’économie fait partie, Mill montre que les sciences sociales se caractérisent par certaines spécificités : l’impossibilité de mener des expériences contrôlées en laboratoire et la nature de leur domaine d’étude, qui a trait au comportement humain. Ces particularités amènent Mill à caractériser l’économie comme une science déductive et a priori. Les économistes peuvent surmonter l’impossibilité d’isoler les facteurs causaux par des expériences en s’appuyant sur le fait que les sciences économiques étudient un aspect du comportement humain qui nous est compréhensible par introspection : le comportement rationnel.

Source : Wikipédia, encyclopédie libre (texte adapté).

Consignes :

1. En quoi consiste la méthodologie économique ?

2. Relever du document les méthodes utilisées en science économique. 

3. D’après le document, quelle est la particularité des sciences sociales ?

4. Distinguer les deux expressions soulignées.  

Situation 2 (6 pts)

La rareté chez les classiques

La question de la rareté est sous-jacente à toutes les analyses économiques, de façon implicite ou explicite, et particulièrement chez les classiques. Définie comme un écart entre les besoins et des ressources limitées, il est difficile de savoir si cette rareté est une hypothèse ou bien reflète une réalité incontournable.

Aborder cette question supposerait d’avoir résolu celle des besoins dont la définition n’est pas assurée ou est, en tout cas, sujette à plusieurs interprétations qui peuvent rejaillir sur la conception de la rareté.

Pour les classiques, véritables fondateurs de l’économie politique, la prise en compte de la rareté va se ressentir de la contradiction terrible qui traverse l’économie politique : l’économie est pensée comme résultant de lois naturelles, dont celle des rendements décroissants est le plus bel exemple, et pourtant elle est inscrite dans un contexte social et historique. Est-ce pour cette raison que la rareté reste assez souvent en filigrane chez les classiques ? Ce serait risqué de l’affirmer brutalement. Plus vraisemblable est l’hypothèse selon laquelle la révolution industrielle qui se déroula sous les yeux des classiques leur apparut comme pouvant faire reculer les limites de la rareté. Celle-ci ne reste plus alors que comme cadre dans lequel se déroule l’activité humaine  et comme condition de la valeur.

Source : J.M. Harribey, L’économie économe, édition L’Harmattan

Consignes :

1. En quoi consiste la rareté selon les classiques ?

2. Expliquez les expressions soulignées.

3. Selon le document, la rareté conditionne-t-elle toujours l’activité économique ?

Situation 3 (7 pts)

Dans une économie très simplifiée, les opérations suivantes ont été réalisées (en unités monétaires du pays) :

Ménages : Dépenses de consommation : 8000, salaires reçus : 16000, épargne auprès des sociétés financières : 10000, impôts versés : 7200, cotisations : 1600 ;

– Sociétés non financières : elles ont produit 20000, payé 8800 d’impôts aux administrations publiques, elles ont fait recours aux banques pour financer leurs besoins financiers ;

Sociétés financières : prêts : 10000 (5200 pour les administrations) ;

Administrations publiques : investissement : 7600, consommation : 4400, traitements versés : 6400, prestations aux ménages : 4400.

Consignes :

1. Distinguer, dans un tableau, les opérations économiques ci-dessus.

2. Elaborer le circuit économique (flux monétaires).