Contrôle d’économie générale et statistique (Bac sciences économiques, semestre 2-2013/2014)

A partir des documents présentés ci-dessous, mobilisez vos connaissances et capacités en Économie générale et statistique pour répondre aux questions suivantes.

Travail à faire :

1) En se référant au document 1, complétez le tableau ci-dessous :

Instrument de la politique monétaire Action de Bank Al-Maghrib Justification de l’action
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…………………………………………………… ……………………………………….. ……………………………………..

2) D’après le document 2, comment peut-on expliquer la sous-liquidité du marché monétaire ?

3) Commentez l’évolution de la masse monétaire au premier trimestre 2014 et relevez ses contreparties.

4) Expliquez le ralentissement des crédits à l’économie au premier trimestre 2014. 

5) Comment expliquez-vous la hausse des taux d’intérêt interbancaires et des taux d’intérêt des adjudications des bons de Trésor au premier trimestre 2014 ?

6) En partant du document 3, Appréciez la performance du marché boursier marocain au 4ème trimestre 2013.

7) En exploitant le tableau du document 4, calculez les soldes du budget général de l’Etat.

8) Commentez l’évolution du solde budgétaire entre 2010 et 2012.

Dans un contexte marqué par la sous-liquidité bancaire et le ralentissement de la croissance du PIB, la banque centrale (Bank Al-Maghrib) est appelée à intervenir sur le marché interbancaire à travers une politique monétaire expansionniste. Dans un développement structuré, mettez en évidence les actions de cette politique et présentez ses principaux objectifs. (Exploiter les documents, les réponses aux questions précédentes et vos connaissances).

Ressources documentaires

Document 1

La politique monétaire de Bank Al-Maghrib

Le taux directeur restera à 3% au moins pour les trois prochains mois. A l’issue de sa réunion trimestrielle du mardi 25 mars, le conseil de Bank Al-Maghrib n’a pas jugé utile de réviser le taux principalement en raison de la stabilité de l’inflation. « La prévision centrale de l’inflation est en ligne avec l’objectif de stabilité des prix à moyen terme et la balance des risques est  globalement équilibrée », indique BAM. En parallèle, le conseil a opté pour la réduction du taux de la réserve monétaire de 2 points pour le ramener à 2% seulement. L’objectif est d’amoindrir la persistance de besoins importants de liquidité sur le marché monétaire.

Source : L’économiste, 25 mars 2014 (texte adapté)

Document 2

Faible croissance de la monnaie et du crédit bancaire

Le déficit de liquidité des banques se serait encore accentué au quatrième trimestre 2013. D’une part, les avoirs extérieurs auraient baissé et, d’autre part, les opérations du Trésor, dans le cadre de son financement, auraient été à l’origine des ponctions de liquidité bancaire. Corrigée des effets saisonniers, la masse monétaire aurait augmenté de 1,4% au quatrième trimestre 2013 et s’accroîtrait de 0,9% au premier trimestre 2014, en glissements trimestriels. Les taux d’intérêt directeurs seraient restés stables, alors que les taux interbancaires et les taux d’intérêt des adjudications des bons du Trésor auraient légèrement augmenté, au cours de la même période.

Parallèlement, les crédits à l’économie auraient crû de 0,7% et progresseraient de 0,3% au premier trimestre 2014, en liaison avec la décélération anticipée du rythme de croissance économique.

Source : HCP, Note de conjoncture, janvier 2014 (texte adapté)

Document 3

Retournement à la hausse du marché boursier

Le marché des actions a viré au vert au quatrième trimestre 2013. La hausse des indicateurs boursiers atteste d’un léger regain de confiance sur le marché, qui reste à confirmer au cours des prochains trimestres. Toutefois, la bourse des valeurs a clôturé l’année 2013 avec une croissance négative, cumulant ainsi cinq années de baisses depuis le déclenchement de la crise économique internationale en 2008. Les indices MASI et MADEX ont progressé de 5,1% et 5,3% respectivement, par rapport au trimestre précédent, au quatrième trimestre 2013, après avoir régressé de 1,3% chacun un trimestre plutôt, ramenant ainsi les baisses annuelles à -2,6% chacun. Parallèlement, la capitalisation boursière s’est appréciée de 1,3% en 2013, alors que le volume des transactions s’est consolidé de 11,4%.

Source : HCP, Note de conjoncture, janvier 2014 (texte adapté)

Document 4

L’évolution des finances publiques entre 2010 et 2012 (opérations définitives)

(En millions de DH)

2010

2011

2012

FINANCES PUBLIQUES      
Recettes ordinaires (Hors TVA  CL)

174 145

192 298

198 934

dont recettes fiscales

154 005

163 586

174 025

dont recettes privatisation

35

5 319

3 292

Dépenses ordinaires

162 020

194 214

215 674

dont Masse Salariale

78 768

88 973

96 288

dont Compensation

27 195

48 830

54 870

SOLDE ORDINAIRE

?

?

?

DEPENSES D’INVESTISSEMENT

47 031

50 023

48 515

Solde des comptes spéciaux du Trésor

-858

3 668

5 208

SOLDE GLOBAL

?

?

?

En % du PIB

-4,7%

-6,0%

-7,3%

Source : portail du ministère de l’économie et des finances