La mort n’est rien pour nous (Epicure).

 

 

 

le sage ignore la peur de la mort =détachement,ataraxie (quiétude de l’âme).

l’âme = matière

La mort détruit ma matière.

 

Extrait de la Lettre à Ménécée, par Epicure :

« Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n’est rien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas en y ajoutant la perspective d’une durée infinie, mais en nous enlevant le désir de l’immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie il n’y a rien de redoutable.(…)

Ainsi celui de tous les maux qui nous donne le plus d’horreur, la mort, n’est rien pour nous, puisque, tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’est pas, et que, quand la mort existe, nous ne sommes plus. Donc la mort n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers, et que les seconds ne sont plus.

Mais la multitude tantôt fuit la mort comme le pire des maux, tantôt l’appelle comme le terme des maux de la vie. Le sage, au contraire, ne fait pas fi de la vie et il n’a pas peur non plus de ne plus vivre : car la vie ne lui est pas à charge, et il n’estime pas non plus qu’il y ait le moindre mal à ne plus vivre »

EPICURE  VS   SENEQUE  les  deux recherche du bonheur= EUDEMONISMES=repos de l’âme.

EPICURISME     VS STOICISME

Epicure=une morale hédoniste.

1. le plaisir=Il est naturel de rechercher le plaisir car c’est vivre en conformité avec la Nature.Carpe diem=jouir de la vie=Le plaisir est premier=vertue=bonheur = plaisir rêglé=vie autosuffisante=autarcique= L’étalon est le plaisir =domination du corps sur l’esprit.

les plaisirs en repos: l’état de bien-être mental (ataraxie), et les plaisirs en mouvement: les plaisirs du corps.

   2)La peur de la mort.=La mort n’est pas à craindre=craindre la mort est une folie.

« la mort n’est rien pour nous » : la mort est décomposition, dissolution du composé d’atomes que nous sommes, donc pas de sensibilité. « Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation: or la mort est privation de sensibilité » (Lettre à Ménécée).

la mort « n’existe ni pour les vivants ni pour les morts, puisqu’elle n’a rien à faire avec les premiers et que les seconds n ‘existent plus »

¨ 3) le bonheur:qualité/ne pas s’angoisser pour la mort.

.=Le bonheur est facile à atteindre.le bonheur stable réside en un juste équilibre entre les plaisirs naturels et nécessaires et les plaisirs naturels et non nécessaires.

• Les plaisirs naturels et nécessaires: boire, manger et dormir. Ce sont les meilleurs, le sage ne doit pas hésiter à s’y adonner.
• Les plaisirs naturels et non nécessaires: manger avec raffinement ou au-delà du besoin, le désir sexuel,… Bien qu’ils ne soient pas mauvais en soi, le sage doit tout de même s’en méfier et n’en user qu’avec modération.
• Les plaisirs non naturels et non nécessaires: l’ambition, la richesse, la soif de domination,…

 

Stocien=

1)le plaisir

La vertu et le plaisir sont étrangers. le plaisir est chose basse, serviel, faible=amollit, abêtit et rend esclave l’âme du corps=être maître de nos désirs .

L’étalon est la raison =domination de l’esprit sur le corps

• « L’éloge du plaisir est funeste »Sénèque
• « le vrai plaisir est le mépris du plaisir ».

 

2)La peur de la mort.= La mort n’est pas un mal, elle appartient à l’ordre des choses.

Je ne peux éviter la mort, mais je peux éviter la crainte de la mort ; ce qui fait peur, ce n’est pas la mort, c’est la crainte de la mort, par attachement à la vie qui ne dépend pas totalement de moi .

Je dois bien utiliser ma vie.( Le fait de mourir ne dépend pas de nous, en revanche, notre attitude envers la mort dépend de nous.)

 

 

3) le bonheur.Ce qui dépend de nous (nos opinions, désirs, représentations) 

et ce qui n’en dépend pas?(ce qui appartient au Destin). 

la lutte héroïque contre soi-même =effort sur soi, la maîtrise de ses représentations=impassible

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« Tout le monde veut être heureux. » Aristote.