Corrigé du bac blanc séries technologiques

« Une tête bien faite plutôt que bien pleine« 

Pour bien penser faut-il être cultivé ?

montaigne

Analyse du sujet :

« Etre cultivé » suppose deux sens, il faudra derterminer lequel.

Primo, il s’agit de lérudition livresque, un corpus de connaissances portant sur la science, la litterature, l’art, la philosophie, l’histoire,etc.

Secundo, il faut entendre par cultivé le sens ethnologique c’est-à-dire appartenir à une culture donnée, un groupe et à une époque précise, culture transmise par l’éducation et les traditions.

Le sens du mot culture dans la question est plutôt le premier dans la mesure où l’on suppose que quelques uns possèdent une culture suffisante pour bien penser, on sous

entend que certains n’ont pas cette culture. Or le second sens est ce qui est universellement partagé : Tous les hommes ont une culture, mais tous ne sont pas cultivés au sens de  » lettrés. »

« Faut-il » : verbe important : la question suppose la nécessité de disposer d’une culture bien penser. Une réponse affirmative sous-entendrait qu’un ignorant, un illettré ou un individu n’ayant jamais eu la chance de fréquenter les grandes écoles qui donnent accés au savoir ne pourrait pas bien penser.

« Bien penser » : C’est la pensée logique c’est-à-dire la rationalité. Penser selon les règles de la logique c’est penser de manière universelle.

Relations entre les termes

La culture au premier sens du terme fait appel à plusieurs facultés intellectuelles et sensibles comme par exemple un homme qui possède une culture artistique fait davanttage appel à ses sentiments pour juger et goûter les oeuvres d’art. Bien penser fait référence au travail de la raison, à la démonstration logique (logos), aux » longues chaînes de raison » dont parlent le savant et philosophe Descartes.

Problématique :

Les deux réponses sont paradoxales, car soit on affirme que la culture livresque est nécessaire pour bien penser, c’est-à-dire qu’un minimum de connaissances est exigé pour penser de manière logique, soit on dit que certains hommes pensent mal, que leur culture n’est pas assez « distinguée » pour accéder au raisonnement de la logique scientifique et philosophique.

Ce qui est paradoxal, c’est le fait de jouer sur les deux sens du mot culture comme  » distinction » d’une part, comme « propre de l’homme » d’autre part pour trouver un critère de la pensée juste.

  1. L’homme cultivé pense-t-il juste ?
  • La culture provient d’un apprentissage qui ne consiste pas seulement à être ému par des oeuvres mais à les juger. le rôle de la réflexion intervient.
  • La culture touche aussi bien l’ignorant que l’ésthète, mais ce dernier est capable de justifier ses préférences.
  • La culture comporte des codes sociaux qui permettent de s’appropier des connaissances et de les faire progresser.
  1. Il n’y a pas d’homme sans culture.
  • Tout homme est cultivé malgré lui, il a reçu une éducation est des valeurs propres à son époque et son pays
  • La culture transcende tous les savoirs : elle est l’harmonie des facultés de l’esprit (sensibilité et raison)
  • Bien penser relève de l’usage de la raison, des règles de la logique universelle et non de la diversité des cultures

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