RICHARD LONG – CHAMP D’OCRE

RICHARD LONG – CHAMP D’OCRE

 

Richard Long, né le 2 juin 1945 à Bristol, est un sculpteur, photographe et peintre anglais et l’un des principaux artistes du Land Art.

 

I – land art

R.L est un artiste du land art mais il se dit plutôt artiste du paysage. Le land art est un mouvement des années 60-70 qui consiste a travailler la nature ds la nature, un des seul anglais du mouvement land art. C’est un artiste marcheur qui trouve ses éléments sur place (la terre et la pierre car il travaille beaucoup avec ces 2 matériaux), son corps fait aussi office d’outil (dans le désert en Algérie), les formes minimalistes dans son travail (le cercle, la ligne) sont pour lui témoin d’une pensée organisée « La ligne tracée dans la poussière forme une sculpture ». De plus, il a un rapport direct avec la nature, il détruit ses œuvres pour la respecter ou alors il laisse la nature s’en charger. Seul  la photographie lui permet d’être le témoin de ses créations éphémères (vidéo et photos qui sont les parties commerciales de l’œuvre). C’est un homme solitaire qui a besoin de solitude pour créer et avoir un contact intime avec la nature . La nature n’est plus simplement représentée, c’est au cœur d’elle même « in situ ».

R.L se distingue des artistes américains du land art par la discrétion de ses interventions ds le paysage (pas de bulldozer et autres interventions mécanique), qui donne l’impression que l’homme est intervenu ds la nature sans qu’on puisse le voir forcément. il est également un des seuls a travailler aussi bien à l’extérieur qu’a l’intérieur. L’artiste accorde une grande importance à la signification de son action artistique.  Ses réalisations comme bon nombre de land artiste mettent en pratique la notion d’échelle. La relation entre la dimension souvent monumentale des pièces de l’artiste et de la taille du visiteur entraine un jeu visuelle d’échelle et de mesure. Chacun perd ses repères et toute perceptions spatiales pour finalement faire partie de l’espace temps de l’œuvre (chaque pièce est un arrêt).

 

II – Le champ d’ocre

R.Long a passé plusieurs mois à marcher dans le Vaucluse au cours de l’été 2010. Il eu de l’émotion en parcourant les paysages de la région mais il eu un véritable coup de cœur pour la chapelle Saint Charles à Avignon. Il voit en elle un espace idéal pour étendre une nouvelle fois les limites de la sculpture. L’architecture de la chapelle offre un jeu visuel d’échelle de luminosité et de mesure à la taille humaine, ce qui renforce le propos des créations monumentale de l’artiste pourtant habitué à travailler dehors. Dans cette chapelle classée monument historique, R.L a imaginé une vaste création éphémère représenté par un long rectangle de 10 tonnes d’ocre rouge (une matière emblématique de la région) et de pierre d’ocre, et c’est une première pour l’artiste. Ce rectangle est entouré d’un cadre blanc pour rappeler la couleur de la chapelle et permet également de cacher la bâche qui contient l’ocre. Il y a aussi des traces de doigts, de pieds, et de râteaux, laissées volontairement par l’artiste pour montrer que ce n’est pas uniforme. R.L appellera donc son œuvre le champ d’ocre. Nous avons pu constater qu’il y avait des plumes de pigeons uniquement sur le champ d’ocre et R.L était satisfait et voulait laisser les plumes pour laisser la nature reprendre le dessus.

Dans la chapelle saint Charles, R.L voulait ouvrir les fenêtres pour avoir une lumière naturelle, elle change selon le moment de la journée et l’endroit et le contraste ressort quand on est en hauteur. Il a voulut aussi suivre les proportions de la chapelle (faire le rectangle ds la longueur de la chapelle). L’artiste met un point d’honneur à valoriser ce lieu historique espace patrimoine et art contemporain.

 

Il n’y a pas un discours pré-établi pour cette œuvre, R.L laisse réflexion et imagination aux spectateurs.

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