Rentrée en Images, le programme

http://www.rencontres-arles.com/CorexDoc/ARL/Media/TRMisc/3/8/6/0/ARLMSC3513.png

Mercredi 17 septembre, journée aux rencontres photographie d’ARLES

La Rentrée en Images est un évènement qui a lieu depuis 10 ans. Il touche chaque année 10 000 élèves issus de 9 académies différentes. Le dispositif propose une approche personnelle de l’image, un dialogue entre les arts (histoire, architecture, photographie, arts plastiques) en offrant la possibilité aux élèves d’assister à des projections, de suivre des visites d’expositions, de partir à la découverte du patrimoine arlésien, de rencontrer des professionnels de l’image, ou encore de participer à des ateliers pratiques.

Chaque classe inscrite bénéficie d’un programme personnalisé, composé de 3 activités, élaboré avec la collaboration active d’une dizaine de structures culturelles partenaires de l’événement. Les classes sont accompagnées par des médiateurs formés par des professionnels de l’image et issues de parcours de médiation ainsi que d’écoles d’Art.

La Rentrée en Images invite les élèves à se forger une opinion sur les images qui les entourent au quotidien et à développer une curiosité et un esprit critique. La variété des thèmes abordés, dans les expositions, leurs lectures multiples et la diversité des genres présentés permettent aux enseignants de tisser par la suite des liens avec la discipline qu’ils enseignent.

La sensibilisation à l’image et à la création contemporaine, le développement de la capacité à analyser une œuvre d’art, l’épanouissement de la curiosité, de l’esprit critique et de la créativité artistique, représentent des enjeux au cœur de ce dispositif.

3 activités sont prévues, détail ci-dessous :

MDDA Collection Midi Antique

Parcours du Festivalier en Centre Ville

Temps Visite Libre Espace Van Gogh

Horaires et rendez-vous en gare prochainement…

Les hivernales

Jeudi 20 février à 14 h 30

Mourad Merzouki – Pôle Pik

Récital à 40  50 min
Opéra Grand Avignon

En coproduction avec l’Opéra Grand Avignon

Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.

A quoi sert l’art ?

Mona Hatoum, « Nature morte aux grenades » (détail), 2006-2007, cristal, acier et caoutchouc, photographie Ela Bialkowska

S’il est une question philosophique à laquelle les élèves ont déjà répondu et donc ne fait pas l’objet de la nécessaire problématisation digne de tout apprenti philosophe, c’est bien celle de l’utilité. En ce qui concerne l’art, le débat semblait clos car subordonner le rôle de l’art à une utilité (même morale ou politique) est sans doute réactionnaire. Mais comment accepter la pure autonomie de l’art lorsque l’on ne connait pas même les critères qui fondent la valeur de l’œuvre ? Comment ne pas dénaturer l’art si on en attend encore des fonctions de communication ou des vertus sociales ?

Sans doute le désarroi face aux œuvres contemporaines, le désintérêt pour les œuvres partout exposées, accessibles, confondues, la banalisation de l’art rend aujourd’hui la question plus urgente.

 

Pour s’initier au raisonnement philosophique, cet exercice propose de préparer puis de réaliser un travail écrit de type dossier de recherche sur le thème de l’art en général et de l’art contemporain en particulier à partir de différentes approches des spectacles (danse, musique, théâtre, cinéma, opéra) ou musées découverts dans l’année.

Cet exercice de philosophie à pour objectifs d’apprendre à:

1. examiner des auteurs philosophiques, des artistes, des œuvres sur un thème auquel les élèves n’ont pas été préparés dans leur cursus scolaire ou par leur culture personnelle

2. lire, utiliser des outils de lecture rapide : dictionnaires, encyclopédies, index, manuel, …

3. écrire, rédiger un exercice cherchant à développer chez l’élève l’esprit de synthèse

4. argumenter, situer la position de son « allocuteur » (auteur, artiste),en mesurer les enjeux, contre-argumenter, se positionner, …devenir un philosophe : être capable de prendre des positions raisonnées, et donc des risques et des décision assumées comme telle.

5. prendre des responsabilités sur le plan humain : se situer clairement par rapport à autrui, mener une guerre juste à ses adversaires et savoir pourquoi ils le sont, soutenir honnêtement ses allié.

6. reconnaitre ses préjugés, ses opinions d’une part en en comprenant les raisons et d’autre part en acceptant la dimension d’inconnu ou d’inconnaissable caractéristique de toute situation.

7. utiliser un vocabulaire abstrait précis en vue d’élaborer, de promouvoir et d’examiner des idées.

Plusieurs entrées possibles à retrouver prochainement…

Mirages d’Orient, grenades et figues de barbarie Chassé-croisé en Méditerranée

Paul-Armand Gette, « Loukoum rose d’Aziyadé », 2006, pâte de verre, 7 éléments, Cirva, Marseille, © Jean Bernard

Nous irons à la collection Lambert pour l’exposition temporaire :

Mirages d’Orient, grenades et figues de barbarie

Chassé-croisé en Méditerranée

Mardi 29 janvier à 16 heures dans le cadre de Pac’ART

Philosophie et art : les multiples facettes de la création dans l’art contemporain

 

Danse contemporaine

 

Vous trouverez un article sur le spectacle ici 

et sur le rapport entre danse et philosophie ici

Nous irons au CDC les hivernales MARDI 22 janvier,

spectacle public à 19 heures

 http://www.theatre-video.net/video/Divine-Daniel-Larrieu-a-l-Athenee-Theatre-Louis-Jouvet

L’Oeuvre

Notre-Dame-des-Fleurs raconte la vie d’un assassin de 16 ans à la beauté fulgurante, et notamment sa relation avec un travesti nommé Divine. Ce roman évoque l’enfance et les créatures homosexuelles et ambiguës de la nuit du Paris d’avant-guerre. Il est publié la première fois en 1944.

Prologue à deux voix

« La Divine-Saga devrait être dansée, mimée, avec de subtiles indications. L’impossibilité de la mettre en ballet m’oblige à me servir de mots lourds d’idées précises, mais je tâcherai de les alléger d’expressions banales, vides, creuses, invisibles. »
Notre-Dame-des-Fleurs, p. 36, Folio Gallimard

Ce projet est né du désir partagé d’un chorégraphe et d’une metteur en scène de faire résonner via le corps du danseur des extraits du premier roman de Genet, Notre-Dame-des-Fleurs, écrit de captivité et première oeuvre d’émancipation de l’auteur.
« Il » devient Divine après une enfance de jeune garçon à la campagne ; il découvre le vocabulaire de la danse classique dans une revue et réinvente, en s’y réfugiant, un monde autant réel qu‘imaginaire, de toute façon sublime. Il se plaît à décrire les « bras en corbeilles que l’on voit faire à Nijinski sur les veilles photos où il porte des roses déchiquetées. »
Plus tard, Divine aime Mignon et l’entretient : « un beau mâle, violent et doux, né pour être mac ».
Mignon rencontre Notre-Dame-des-Fleurs, jeune assassin irrésistible. Divine est ému par la beauté fragile du jeune homme qui le virilise ; il va de nouveau se travestir et s’inventer un corps d’homme ! Renversements multiples, goût de Genet pour le rêve transfiguré…
Le corps du danseur sert ici la puissance fantasmatique et le monde des possibles. Lieu de passage, il incarne le croisement des identités masculin/féminin, réalité/fantasmagorie, parole/mouvement. Le passage de la parole au geste, le croisement du théâtre et de la danse produisent un langage singulier inspiré de l’écriture pure et baroque de Genet.

« Tout a démarré un matin où par la fenêtre de ma chambre, levée bien plus tôt que moi, ma voisine me voit ouvrant les rideaux, je suis exposé nord, elle est exposée sud, je suis chorégraphe, elle est metteur en scène, me laissant le soin d’émerger, elle m’appelle un peu plus tard et me dit :
Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet, il faut que nous fassions quelque chose à partir de ce texte, un laboratoire qui associerait la danse et le théâtre. Une pratique où l’on pourrait voir du corps, et entendre la beauté du texte, sa structure, sa parole singulière.
– Mais je ne suis pas acteur, Gloria ? Danser, oui, sans aucun doute, mais prendre un texte à bras le corps ! Depuis, souvent les lundis, nous nous retrouvons à l’abri de ce qui se nomme une production dans un vertige de gestes et de mots dans le petit studio de répétition au métro Philippe-Auguste. Nous travaillons à un croisement entre les deux pratiques de la voix et du corps dansant.

Gloria Paris et Daniel Larrieu

Collection Lambert

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Hommage à Jean VILAR

En cette fin de mois, le fondateur du Festival d’Avignon est à l’honneur. L’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, la Sorbonne-Paris IV, l’Association Jean Vilar et la Bibliothèque nationale de France se sont en effet associées pour la réalisation d’un colloque universitaire international consacré à Jean Vilar, à son œuvre et à son héritage. Ouvert à tous, celui-ci se tiendra en deux temps : à Avignon les 26 et 27 octobre, puis à Paris du 29 au 31 octobre. Retrouvez tous les détails de cette manifestation sur www.maisonjeanvilar.com

Au lycée René Char ne manquez l’exposition sur Jean Vilar, tous les jours au C.D.I

Les chefs-d’oeuvre de la donation Yvon Lambert

NOUS IRONS A LA COLLECTION LAMBERT MERCREDI 24 OCTOBRE

La Collection Lambert qui vient de fêter son dixième anniversaire aborde désormais une nouvelle phase. À l’occasion de la visite officielle du Président de la République le 18 novembre 2011 au musée, Yvon Lambert a confirmé la donation de sa collection à l’État et son dépôt permanent à la ville d’Avignon.
Depuis, la Ville d’Avignon et le Ministère de la Culture ont signé les engagements financiers pour l’agrandissement du musée à l’Hôtel de Montfaucon qui lui est mitoyen et qui assurera un doublement des surfaces d’exposition.
La donation publique sera signée cet été et sera le plus important geste de générosité pour les collections publiques depuis plus d’un siècle.
Elle permettra l’entrée dans le patrimoine national d’une collection historique intégrale constituée depuis 50 ans et comptant près de 600 œuvres pour une valeur estimée par Christie’s à près de 100 millions d’euros.

 

> Afin de célébrer l’événement, le musée présente durant l’été les chefs-d’œuvre de la collection Lambert. Le public pourra ainsi découvrir où redécouvrir les grands noms qui constituent la collection unique du marchand-collectionneur, conservée à Avignon mais rarement présentée dans les salles de l’hôtel de Caumont.

Constituée dès les années 60, la Collection Lambert représente les goûts d’Yvon Lambert, ses aspirations et ses passions: ceux et celles d’un marchand qui a combattu les académismes, comprenant très vite que le centre mondial de la création n’était plus le Paris des années glorieuses mais l’Amérique triomphante d’où il ramena, tel un avant-gardiste, l’art Minimal, l’art Conceptuel, le Land art, qui représentent les piliers de notre collection. Dans les années 80, le marchand-collectionneur s’est tourné vers une nouvelle peinture plus figurative, puis dans les années 90, la photographie a recueilli tous ses suffrages. Depuis les années 90, la vidéo, les installations, la peinture, constituent l’essentiel des achats qui permettent d’accroître un fonds toujours tourné vers la jeune création en devenir.

 

> La collection est ainsi constituée d’ensembles très cohérents pour chaque artiste, au point que pour certains, Avignon est le seul endroit en France où l’on peut admirer tant de chefs-d’œuvre. C’est le cas pour Cy Twombly que l’exposition «Blooming» à l’été 2007 aura permis de faire découvrir (plus de 30 références), mais aussi pour Robert Ryman (plus de 10 peintures sur toile), pour Andres Serrano (qui a offert au musée 120 photographies en 2006), Sol LeWitt (plus de 35 sculptures, œuvres sur papier et wall drawings), Nan Goldin (70 photographies)… Citons aussi Donald Judd, Brice Marden, Daniel Buren, Gordon Matta-Clark, Anselm Kiefer, Miquel Barcelò, Julian Schnabel, Jean-Michel Basquiat, Barbara Kruger, Douglas Gordon, Bertrand Lavier, Loris Gréaud, Vincent Ganivet, Zilvinas Kempinas…

 

Robert Mangold, "Series : central diagonal II (V Series)", 1968, "Series : central diagonal II (W Series)", 1968, "Series : central diagonal II (X Series)", 1968, acrylique sur isorel
Jean-Michel Basquiat, "She Installs Confidence And Picks Up His Brain Like A Salad", 1987, huile et acrylique sur bois
Andres Serrano, America, "J.B., Pimp", 2003, cibachrome
Cy Twombly, "Pan, détail d’un polyptyque de 7 éléments", 1980, huile et pastel gras sur gravure sur papier
Nan Goldin, "Pawel de dos, East Hampton, NY", 1996, photographie
image 1 . 2 . 3 . 4 . 5
Robert Mangold, « Series : central diagonal II (V Series) », 1968, « Series : central diagonal II (W Series) », 1968, « Series : central diagonal II (X Series) », 1968, acrylique sur isorel

Les artistes

Carlos Amorales, Miquel Barcelò, Jean-Michel Basquiat, Christian Boltanski, Daniel Buren, André Cadere, Vincent Ganivet, Nan Goldin, Douglas Gordon, Jenny Holzer, Roni Horn, Zilvinas Kempinas, Anselm Kiefer, Barbara Kruger, Bertrand Lavier, Claude Lévêque, Allan Mac Collum, Robert Mangold, Brice Marden, Vik Muniz, Diogo Pimentao, Robert Ryman, Richard Serra, Andres Serrano, Niele Toroni, Salla Tÿkka, Cy Twombly, Lawrence Weiner

 

A SUIVRE

Philosophie et danse

Philosophie et danse

Un site très intéressant : Vidéothèque de danse en ligne

http://www.numeridanse.tv/fr

Si on considère la danse comme ayant une valeur esthétique, comme appartenant au cercle de l’art on peut la confronter à diverses problématiques philosophiques.
Il faut cependant noter que la danse occupe une place singulière dans le système des beaux-arts depuis le XVIII ème siècle.
La danse est en effet longtemps mise sous tutelle musicale et/ou littéraire.
Au XIX ème siècle le philosophe Hegel la laisse à l’écart de son esthétique (comme l’art des jardins).
Dans les pensée systématiques seul Alain ( philosophe du 20 ème siècle) lui accorde une place autonome. Il faut donc rechercher  les questions philosophiques qui posent problème, expliquant la mise à l’écart de la danse.

1°) Le statut du corps tant celui du danseur que celui du spectateur, il y a une interrogation qui porte sur la matière et l’esprit et sur l’autonomie possible de l’un ou de l’autre. On peut également réfléchir à la comparaison possible entre la danse et le sport

2°) L’œuvre chorégraphique est-elle reproductible , transmissible ?

3°) Qui fait l’œuvre ? Le chorégraphe ? Les danseurs ? Le cinéaste ? Quelles sont les conditions pour qu’un spectacle soit une œuvre authentique ?

3°) Les émotions et la danse. Dire que la danse est une œuvre d’art c’est prétendre à l’universalité des jugements malgré la diversité des représentations. Dans la danse contemporaine, les rôles, les mouvements, les interprétations ne sont jamais narratifs, le sens échappe aux spectateurs ou du moins va au-delà de l’expression de sentiment, la danse n’est pas un langage.

4°) Nature et culture. Il y a une multiplicité de danses à la fois dans l’histoire et dans l’espace géographique.  La diversité et la multiplicité des chorégraphies, des formes de danses, des danseurs eux-même en font un événement incomparable d’un civilisation à l’autre. Ce pendant cette diversité s’inscrit dans un processus universel : tout les peuple dansent. L’ethnologie contemporaine permet d’affirmer que la danse est «  un fait social total ».

Le spectacle Androphyne […] ou pas

Il nous a été présenté pas seulement comme de la danse contemporaine mais plutôt comme de l’expression scénique.
Pas de mise en scène, pas très structuré, spectacle interactif, nous spectateurs créons le spectacle.
Musique insupportable, monte crescendo.
Bonne musique, musique pas désagréable, elle fait partie intégrale du spectacle.
Bouchon d’oreille fournis dans le kit du spectateur !
Début un peu lent
Pour en savoir plus…
http://lewebpedagogique.com/philo-bac/terminale-l/androphyne-ou-pas/