Exposition visitées 17 septembre
Première
Pop Photographica Daile Kaplan
Christian Lacroix
«L’Arlésienne», au-delà de cette fille d’Arles célébrée jusqu’à l’archétype par les poètes, peintres et musiciens de la fin du xixe siècle jusqu’à nos jours, ne saurait se réduire à un profil gréco-romain, un ruban de velours ciselé et un fichu de dentelle, si exceptionnels et mythiques soient-ils. Un mythe qui commence en 1651 avec la découverte dans les ruines du théâtre Antique de la fameuse Vénus et que ranimeront au milieu et à la fin du xixe siècle Frédéric Mistral et les poètes félibres sous un jour qui, au fil du xxe siècle, deviendra parfois trouble, sinon ténébreux. Le personnage, anonyme mais «éponyme» d’une des nouvelles des Lettres de mon moulin de Daudet (1869) mise en musique par Bizet (1872), connaît la gloire jusqu’à devenir nom commun ou presque, pour désigner en langage courant un personnage déterminant mais qui jamais n’apparaît, tout ce que l’on attend, espère et que l’on ne voit jamais venir ni arriver. L’absence donc, mais une absence «omniprésente», une invisibilité quasi palpable, l’empreinte d’un passage, comme le sillage d’un parfum que l’on suit à la trace jusqu’à l’effacement, la disparition, l’anonymat volontaire; l’empreinte des souvenirs, les vestiges de la mémoire, ses cicatrices. Autant d’axes, de thématiques possibles et de sillages qui guideront les choix de cette exposition dans la chapelle de l’hôtel Jules César, où l’on tâchera qu’apparaisse «en-fin» l’image de «L’Arlésienne», celle du xxie siècle.
Christian Lacroix
Troisième
The Walther Collection, Typologie, Taxinomie et classement sériel
Depuis le début du xxe siècle, la photographie a eu entre autres fonctions de recenser le monde et ses habitants. Considérant la photographie comme une transcription fidèle du réel, photographes et institutions ont, avec la plus grande peine, catalogué un nombre incalculable d’images pour les archiver ou les regrouper dans des collections. L’exposition Lire une archive apporte un éclairage sur ces archives évolutives. Regroupant des oeuvres modernes et contemporaines de la collection Artur Walther – de Karl Blossfeldt et August Sander, artistes de la Nouvelle Objectivité, aux travaux plus récents de Bernd et Hilla Becher, Richard Avedon, J.D. Okhai Ojeikere, Nobuyoshi Araki et Ai Weiwei –, Typologie, taxinomie et classement sériel montre également que les performances conceptuelles, les portraits sériels et les oeuvres temporaires se sont multipliées dans le monde entier. Cette exposition propose une lecture politique et philosophique des oeuvres et établit un dialogue qui tient compte non seulement de l’ambivalence des images documentaires mais aussi de l’ancrage social de la photographie elle-même.
Artur Walther
Commissaire de l’exposition: Brian Wallis.
Quatrième
Le Midi antique « Photographie et monuments historiques. 1840-1880 »
Photographie et esthétique
La photographie comme outil
Matériel et techniques
Cinquième
Identités,territoire de l’intime Denis Rouvre
Sur le thème de l’identité française voir video ci-dessous
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