Handidanse

Handidanse, quand le handicap enrichit les arts…

Les vidéos suivantes vont  présenter l’aventure d’un projet qui s’inscrit dans un partenariat engagé en 2015/2016 avec l’IME – premier prix national du concours Perrin de Brichambeau.

On ne pouvait pas en rester là et repartir chacun dans nos établissements !

Ce qui était extraordinaire devait se reproduire ! Rentrer dans l’ordre des choses, devenir l’ordinaire d’un collégien, être un réflexe naturel que de communiquer et faire des projets avec son voisin « différent ». Et même son voisin encore plus proche, habitant au sein même de l’établissement, les élèves d’Ulis…

On a souvent peur de ce que l’on ne connait pas. De quoi parle-t-on ? Du handicap ? Lequel ? Il fallait les explorer tous, se mettre à la place de l’autre, ou tenter de le faire, pour mieux le comprendre. 

Ainsi donc trouvera-t-on un film portant sur l’expérimentation des handicaps. Cet ensemble d’élèves est entouré et encouragé par Mr JESBAC (SVT), Mr SEGUIER (EPS), Mme CAMAN (ULIS), Mme JACKIE (ULIS), Mr MONDOU & Mme SEROTTE (Stagiaires), Mme DECHITEL (SESSAD) et Mme BOURGOIN (IME) et toute son équipe.

Cette première expérience avait  introduit la langue des signes. Les élèves comprirent au travers de la chanson « Je vole » qu’elle n’était  ainsi pas qu’esthétique ou chorégraphique, mais bel et bien langage. En cela, Amélie Caman et ses jeunes élèves nous ouvrirent les portes de ce monde du silence, pas si silencieux que l’on croit. Expressif en tous cas, car comme le dit une collègue d’Amélie « le sourd entend avec ses yeux ». Une chanson de Sia nous a donné l’idée des mains colorées, mais plutôt que de nous peindre les mains, nous avons opté pour les gants de carnaval afin en tous cas de mettre en évidence le langage des signes.

Pour mieux connaitre aussi parallèlement les enfants de l’IME, une visite des locaux de l’IME fut organisée, suivie d’une rencontre autour d’une fresque à peindre, chacun imprimant sa main colorée sur une feuille de contreplaqué. C’est ainsi que les élèves de troisièmes rentrèrent en contact avec les jeunes en situation de handicap. 

Les 3e diamants avaient écrit leur slam, façon Grand Corps Malade sur la difficulté d’être adolescent, les 3e Rubis écrivirent un slam sur cette rencontre. 

Et le martelèrent, en musique, dans une sorte de musée de cire animé… et visité par des touristes en fauteuil roulant !

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Pendant le temps des grèves circula l’annonce d’un concours de courts métrages musical sur une fiction. Nous avions la musique, il ne manquait plus que la fiction réunissant des images documentaires… 

Un jeune garçon mal dans sa peau (slam sur l’adolescence tourmentée) étouffe au collège, jusqu’à ce qu’il  se heurte fortuitement à une jeune fille, dont il découvre qu’elle est sourde. Épris d’elle, il cherche à communiquer, et apprend la langue des signes. Ils tombent amoureux l’un de l’autre, avec la complicité de leurs camarades, mais elle veut lui faire découvrir, outre son univers, celui des enfants de l’IME. D’abord réticent, il finit par accepter, par amour et  découvre avec bonheur un monde insoupçonné. 

Le court métrage proposé en compétition pourra être visionné sur cette page à la rentrée.

Ce projet a été soutenu par la Direction du collège mais aussi de l’IME, du SESSAD, le CDI et la Vie Scolaire du collège Auguste Dédé. Nous les en remercions. 

Nous remercions également les élèves du club médias qui se sont intéressés au projet et ont même filmé la projection finale. 

Merci à Monsieur Dumaison l’informaticien, à Madame Schirmer, Monsieur Dupuy, Monsieur Rambaud et à tous ceux qui, de près ou de loin, se sont montrés un moment solidaires du projet.

… Mme Richard

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