Planète Histoire-géo

La leçon du débarquement
Cette fois on y est ! Voici 70 ans les premières vagues d’assaut embarquaient sur les bateaux qui devaient les amener sur les côtes du Calvados afin d’y poursuivre le long combat de libération de l’Europe, alors occupée par les nazis et leurs alliés, commencée en 1942 en Afrique du Nord et au début de 1943 en URSS.
Bien sûr, le débarquement, aujourd’hui, beaucoup le voient comme une belle aventure, ou un bon moment où l’on roulait en jeep et où écoutait du jazz en mangeant les premiers chewing gum … Pour les gens de l’époque ça a d’abord été la peur, les bombardements, les mutilations et la mort. (Pour le constater, vous pouvez aller voir le blog de vos camarades du collège sur notre région durant la bataille de Normandie)
Ce que cet anniversaire nous rappelle, c’est que lorsqu’un ou des pays donnent le pouvoir à des gens qui veulent détruire les libertés, qui ne reconnaissent pas l’égalité entre les hommes et encore moins la solidarité, des gens qui ne respectent pas ceux qui ne pensent pas comme eux et qui considèrent que la brutalité est la bonne méthode pour régler les problèmes, alors les conséquences en sont toujours terriblement lourdes. Il a fallu beaucoup de sang, de souffrances et de destructions pour retrouver la paix et la liberté qui avaient été détruites par les nazis et leurs alliés.
Alors, nous qui avons eu la chance de naitre dans une époque de paix et de liberté, prenons garde à maintenir et à protéger nos libertés, l’égalité entre nous et la solidarité. Pour cela utilisons avec sagesse notre bulletin de vote (peu de pays peuvent voter librement, alors profitons-en !) et traitons les gens qui vivent ou pensent différemment comme nous souhaitons être traités : avec respect.
C’est cela la leçon du débarquement.

Voici quelques adresses pour mieux connaître cette période :

D’abord je te recommande cette appli réalisée par le Mémorial et disponible sur le play store ou l’app store. Tu y découvriras les infos essentielles sur cet épisode historique unique. C’est très simple et très instructif. Sans compter que le Mémorial est une source fiable. A consommer sans modération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet autre site est tout aussi intéressant. Proposé par France 3 et Canopé, tu trouveras ici un jeu (en ligne ou téléchargeable) qui te transformera en archéologue sous marin à la recherche des épaves du débarquement. Tu y apprendras des tas de choses sur le D Day mais aussi sur l’archéologie sous marine. D’une pierre deux coups !

 

 

 

 

 

 

 

 

Va voir aussi sur le site de France TV éducation : Le débarquement expliqué aux plus jeunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, sur le site de France 3 Basse Normandie, retrouve les informations essentielles sur le débarquement et la bataille de Normandie, illustrée de nombreuses vidéos et images d’archives.

Le débarquement en 10 questions (France 3 Basse Normandie)

 

 

Mais comme il n’y a pas qu’internet dans la vie, pour les plus grands, la bande dessinée Airborne 44 de Philippe Jarbinet (Casterman)  raconte l’histoire de soldats américains durant le débarquement mais aussi jusqu’aux Ardennes durant l’hiver 44-45 (5 tomes parus à ce jour).

 

 

 

 

 

Et si tu préfères les romans, pourquoi ne pas essayer « La libération des oiseaux » par Bertrand Solet aux éditions Rue du Monde (2004) ?

Voici ce qu’en dit Ricochet un site spécialisé dans la littérature jeunesse :

« La Libération des oiseaux raconte le débarquement de juin 1944 vu par un enfant de dix ans, jusqu’en avril 1946. Un récit presque autobiographie pour Bertrand Solet qui était enfant à cette époque. Comme une sorte de journal de bord, Laurent, décrit à sa façon ces évènements historiques. Ici, dans la ferme où ses parents l’ont envoyé, le jeune Laurent est directement confronté au débarquement… » La suite sur le site de Ricochet où tu trouveras d’autres idées de romans sur cette période troublée.

Si de ton côté tu trouves des ressources intéressantes sur le débarquement, n’hésite pas à en faire un petit compte rendu. On pourra le mettre en ligne sur l’Atelier d’histoire-géo.