Un acteur de la démocratie : l’association citoyenne

Prends connaissance des trois documents suivants, puis, réponds sur une copie aux questions suivantes.

1. Observe l’affiche du doc. 1. Essaie de résumer en quelques lignes le propos de cette affiche, puis le rôle des personnes qui sont ici évoqués ? Quel mot, dans la partie droite de cette affiche, désigne les personnes qui font partie de ce groupe ? Si tu ne comprends pas encore ce que fait cette association, rends-toi sur le site Internet de la Mission locale des Ulis et relève sur la page d’accueil les objectifs de cette association : explique-les. – 2. Relève le nom de l’association évoqué dans l’article (doc. 2). Contre quel projet les citoyens de cette association se sont-ils élevés ? Comment une association de citoyens peut-elle agir à l’échelle locale ? – 3. Précise en quelques lignes quel est l’objectif des associations présentées dans la vidéo (doc. 3), puis les raisons qui ont poussé les bénévoles à y prendre part. – 4. Réponds en quelques lignes à la question de synthèse suivante : Pourquoi l’existence des associations est-elle indispensable en démocratie ?

Doc. 1. Une affiche d’une Mission locale.

Doc. 2. L’association de défense du parc de Maurepas et son environnement obtient satisfaction

La cour administrative d’appel de Nantes « a donné raison à l’association en prononçant un arrêt annulant le jugement du 11 juillet 2006 du tribunal administratif de Rennes et l’arrêté du maire de Rennes du 6 avril 2005 accordant le permis de construire à Archipel-Habitat » a commenté, vendredi matin, Annette Bessou, la présidente de l’association.

On se souvient que l’urbanisation d’une partie de cette zone verte a suscité une vive opposition, ces dernières années, entre la municipalité et l’association de défense du parc de Maurepas et de son environnement.

En juillet 2006, Annette Bessou rappelait la détermination de l’association à s’opposer à ce projet d’urbanisation : 39 logements représentant une surface de 2 902 m2 formant un bloc rectiligne de 11 m de hauteur, de 85 m de long et d’environ 17 m de largeur.

La décision rendue, jeudi, par la juridiction d’appel nantaise conforte l’association et sa présidente quand cette dernière observait, l’an dernier, que « la construction projetée ne peut être regardée comme s’harmonisant avec les bâtiments avoisinants et l’environnement immédiat ».

Ouest-France, 22 décembre 2007

Doc. 3. Bénévolat, comment se lancer ?

Pour ceux qui ne pourraient pas lire la vidéo sur leur tablette, rendez-vous sur le site suivant : https://youtu.be/dJAweyfNg6U

Histoire T1-Civils et militaires dans la Première Guerre mondiale

1. Les grandes phases de la guerre

a) Le début de la Première Guerre mondiale

Système des alliances en place après l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie à Sarajevo, le 28 juin 1914.

– août 1914 : la guerre oppose l’Entente (France, Royaume-Uni, Russie) aux Empires centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie)

– Mobilisation de tous les hommes en âge de combattre et des troupes venant des colonies

= GUERRE MONDIALE

b) Guerre de mouvement et guerre de position

Guerre de 1914-18 =

– d’abord une guerre de mouvement = les Allemands progressent dans les pays ennemis,

– puis une guerre de position = le front s’immobilise, les armées s’enterrent dans les tranchées

c) Le tournant de 1917 et la fin de la guerre

1917 : les États-Unis entrent en guerre ; la Russie en révolution se retire du conflit

La dernière grande offensive allemande a lieu au printemps 1918 = échec, suivie d’une contre-offensive des Alliés.

L’Allemagne vaincue signe l’armistice le 11 novembre 1918

2. Une guerre totale

a) La violence de masse sur le front

Combats d’une extrême violence avec l’utilisation d’armes nouvelles : obus, gaz asphyxiants, lance-flammes, mitrailleuses, avions, etc.

Conditions de vie des poilus très difficiles : horreur des combats, froid, faim, maladies, boue ? mutineries

Un symbole de la violence de la guerre = la bataille de Verdun (1916) : 350 000 soldats tués (1/2 Allemands, 1/2 Français), aucun gain de terrain

b) La violence de masse concerne aussi les civils

Guerre frappe durement les civils : bombardements, violences, réquisitions, pénuries

Génocide des Arméniens fait plus d’un million de victimes dans l’Empire ottoman, entre 1915 et 1916

c) La mobilisation concerne toute la société

A l’arrière, les populations sont entièrement mobilisées = participation à l’effort de guerre

– Mobilisation financière : État fait des emprunts de guerre et augmente les impôts

– Mobilisation humaine : femmes, enfants et coloniaux travaillent dans les usines ou aux champs

– Mobilisation industrielle : usines produisent pour les armées (ex : Renault fabrique des chars)

– Mobilisation des esprits : propagande et censure sont utilisées pour soutenir le moral des populations (presse, affiche, spectacles, école…).

= GUERRE TOTALE

3. Une Europe bouleversée par la guerre

a) Un lourd bilan

– Bilan humain = près de 10 millions de morts ; 21 millions de blessés = les « gueules cassées » ; un grand nombre de veuves et d’orphelins.

– Bilan matériel = des destructions massives : routes, villages, usines, etc.

– Bilan psychologique = populations traumatisées ne veulent plus de la guerre 14-18 = « la der des der ». Les anciens combattants s’organisent : certains exaltent la violence et l’ordre, tandis que d’autres constituent de puissants courants pacifistes

b) De nouvelles frontières

28 juin 1919 : le traité de Versailles (appelé « diktat » par les Allemands) voulu par Georges Clemenceau déclare l’Allemagne responsable de la guerre : elle perd des territoires et doit payer des réparations.

– les empires disparaissent et donnent naissance à de nouveaux États. Ex. : Pologne, Tchécoslovaquie

– des zones de tensions perdurent. Ex. : Balkans

– Une Société des Nations (SDN) est mise en place pour régler les conflits entre les nations

c) La vague révolutionnaire

Les révolutions russes de 1917 portent les Bolcheviks de Lénine au pouvoir en Russie ? Montée du communisme : idéologie qui veut créer une société sans classes ni propriété privée

Des révolutions communistes et des troubles politiques et sociaux ont lieu dans toute l’Europe de l’après-guerre

Bilan : le bilan de la Première Guerre mondiale est très lourd. L’Europe est profondément marquée par ce conflit.

Pour reprendre le cours sous forme de vidéo :

Histoire T2-Démocraties et expériences totalitaires (1919-1939)

1. Le régime totalitaire soviétique

a) Un régime fondé par Lénine…

Octobre 1917 : Lénine, chef du parti bolchevik, arrive au pouvoir

De 1918 à 1921, guerre civile et « communisme de guerre » : réquisitions dans les campagnes, suppression des libertés fondamentales

mise en place d’une dictature et d’un parti unique (Parti communiste / bolchevik).

– régime élimine ses opposants, rétablit la censure et supprime la presse d’opposition.

– État prend le contrôle du commerce et des industries.

L’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) est fondée en en 1922.

b) … et consolidé par Staline

Staline succède à Lénine en 1924, puis détient seul le pouvoir en 1928 (jusqu’à sa mort en 1953) après avoir éliminé ses opposants

Avec le « Grand Tournant » (1929), il met en place une économie planifiée :

– priorité donnée à l’industrialisation avec les plans quinquennaux : plans réalisés par l’État qui imposent les objectifs de production à atteindre pour 5 ans.

– élimination des koulaks (paysans riches) et la collectivisation des terres : création des kolkhozes (exploitation agricole dans laquelle les paysans mettent tout en commun : terres, travail, matériel…). Mais famines catastrophiques

c) … qui devient absolu avec la « Grande Terreur »

Staline poursuit l’élimination des opposants : police politique (NKVD) traque les « ennemis du peuple » ; procès truqués (1936-1938) ; déportation des opposants en très grand nombre (? 2 M)  dans les camps du Goulag.

= GRANDE TERREUR

Contrôle de la vie et la pensée de la population par la propagande, embrigadement dans des organisations de jeunesse (komsomols), de loisirs, etc.

Culte de la personnalité exalte la figure de Staline.

= RÉGIME TOTALITAIRE

 2. Le régime totalitaire nazi

a) L’accession au pouvoir d’Hitler et la suppression des libertés

Double contexte de la défaite de 1918 et de la crise économique de 1929 (chômage très fort) : la République allemande de Weimar est très fragile.

Adolf Hitler, chef du parti nazi (NSDAP), remporte légalement les élections législatives le 30 janvier 1933 : il devient chancelier.

démocratie disparaît, dictature s’installe : restriction des libertés, interdiction des partis politiques à l’exception du parti nazi, élimination des opposants, ouvertures des premiers camps de concentration

Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer ? Hitler concentre tous les pouvoirs

b) L’État nazi encadre la population

Hitler s’appuie sur le parti nazi : SS, Gestapo contrôlent la société

Le régime a recours à la propagande ? culte du chef = Führer (« guide ») apparaît tout-puissant sur les images et dans les discours. Ministre de la propagande : Josef Goebbels.

La jeunesse est embrigadée dans des organisations : Jeunesses hitlériennes

= société militarisée

c) Un État raciste et antisémite

Idéologie définie par Hitler dans Mein Kampf (« un peuple, un empire, un chef ») établit une hiérarchie des races = supériorité de la race allemande (aryens) sur les autres

L’antisémitisme est au cœur du régime : lois de Nuremberg en 1935 excluent les juifs de la société ; Nuit de Cristal en 1938 = violences contre les synagogues et les bâtiments juifs

3. La République française en crise et le Front populaire

France = démocratie, IIIe République (1870-1940)

a) Une crise à plusieurs dimensions

– Une crise économique : la crise de 1929 touche la France à partir de 1931

– Une crise sociale : montée du chômage = misère, climat d’inquiétude sociale ; ouvriers n’obtiennent aucune satisfaction dans leurs entreprises

– Une crise politique : montée de l’antiparlementarisme face à l’instabilité des gouvernements

Confrontation entre gauche (le parti communiste et la SFIO, socialistes autour de Léon Blum) et ligues d’extrême droite (= groupes de militants très antiparlementaires et antisémites)

Crise culmine le 6 février 1934 : manifestation de l’extrême droite qui tourne à l’émeute.

b) Le Front populaire au pouvoir

= coalition de gauche qui regroupe le parti radical, le PC (parti communiste) et la SFIO pour lutter « contre la misère, le fascisme, la guerre ».

Elections de mai 1936 ? majorité au Front populaire, le socialiste Léon Blum devient Président du Conseil, fierté de la classe ouvrière, grèves et occupations spontanées d’usines.

Gouvernement de Blum adopte en juin 1936 des lois sociales qui améliorent les conditions de travail :

– les accords Matignon : hausse des salaires, conventions collectives, etc.

– 2 semaines de congés payés annuels

– semaine de travail de 40 h

Gouvernement prend des mesures économiques = nationalisations de grandes entreprises (SNCF par ex.)

Mais aussi politique culturelle : création de musées, développement de la pratique du sport et des loisirs grâce aux congés payés.

Été 1936 : nombreux Français partent pour la première fois en vacances

  • Fin du Front populaire en 1938 car :

– divisions internes

– campagnes de presse ignobles contre Blum et son ministre Salengro

– critiques de la droite = « mur de l’argent » (nom donné aux grosses fortunes françaises qui ont fait obstacle aux réformes du Front populaire)

– crise économique persiste.

4. L’Europe marche à la guerre

a) Une Europe très divisée

Démocraties = fragiles (crise persistante) Dictatures = renforcées (fin de la crise)
France

Grande-Bretagne

Belgique

Tchécoslovaquie

Des régimes totalitaires :

– Allemagne nazie

– Italie fasciste (chef = Mussolini)

– URSS communiste

Des régimes autoritaires :

Pologne, Autriche, Roumanie

b) L’Allemagne à la conquête d’un espace vital

  • Hitler veut laver l’humiliation du traité de Versailles :

– il recrée une armée (dont la Luftwaffe : aviation) et une industrie d’armement ;

– il réinstitue le service militaire ;

– il menace les pays voisins en réclamant le rattachement des minorités allemandes et germanophones (qui parlent allemand)

Hitler conquiert son « espace vital » :

– il noue des alliances avec les autres dictatures (l’Axe = Allemagne + Italie + Japon) et un pacte de non-agression avec l’URSS

– il annexe l’Autriche (1938), la Tchécoslovaquie (1939), puis la Pologne (septembre 1939)

c) Ailleurs aussi, des dictatures en phase de conquête

En Espagne : guerre civile entre fascistes du général Franco et républicains

En Afrique : Mussolini conquiert l’Ethiopie

En Asie : Japon conquiert des territoires au détriment de la Chine

= menace d’une guerre générale

Pour reprendre le cours sur l’URSS totalitaire sous forme de vidéo :

 

Pour reprendre le cours sur l’Allemagne nazie sous forme de vidéo :

Pour reprendre le cours sur la France des années 1930 sous forme de vidéo :

Histoire T3-La Seconde Guerre mondiale, une guerre d’anéantissement

1. Les grandes phases de la Seconde Guerre mondiale

a) Les forces de l’Axe victorieuses (1939-1942)

• « Guerre-éclair » victorieuse de l’Allemagne à l’est contre la Pologne (septembre 1939), puis à l’ouest (France, Belgique, Pays-Bas, mai-juin 1940), mais échec à conquérir le Royaume Uni (1er ministre : Churchill)

• Invasion de la Russie (à partir du 22 juin 1941) : guerre longue contre les Soviétiques

• Le Japon attaque par surprise les Etats-Unis à Pearl Harbor (7 déc. 1941), puis conquiert un large territoire en Asie et dans le Pacifique

b) Le tournant de 1942

La guerre devient mondiale

• Bataille de Midway (juin) : coup d’arrêt à l’expansion japonaise

• Bataille de Stalingrad (été 1942-février 1943) : coup d’arrêt de l’offensive allemande en Russie

• Bataille de l’Atlantique : les Alliés retrouvent la maîtrise des océans

c) Les Alliés victorieux (1943-1945)

• à l’ouest de l’Europe : débarquements alliés en Afrique du Nord (1942), en Italie (1943), puis en Normandie (6 juin 1944) : la France est libérée

• à l’est de l’Europe : contre-offensive soviétique ? capitulation allemande : 8 mai 1945

• dans le Pacifique : reconquête américaine ; bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki (6-9 août 1945) ? capitulation japonaise : 2 septembre 1945

2. Une guerre d’anéantissement

a) Une violence extrême

• Un affrontement total, sans limite à la violence.

– ex. de Stalingrad : dureté des combats (1 million de morts) ; civils et militaires souffrent de la faim, du froid, des maladies, volonté d’anéantir l’ennemi…

• Des bombardements aériens massifs sur les villes font des centaines de milliers de morts

– la bombe atomique tue 150 000 personnes à Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945

2de GM = guerre la plus meurtrière de l’histoire : 50 à 60 millions de morts dont plus de la 1/2 sont des civils.

b) Une mobilisation des hommes et des ressources

– 87 millions de soldats sont mobilisés

Economies de guerre = économies entièrement tournées vers la production d’armes. Avantage aux Etats-Unis qui disposent d’une très forte industrie

– Les nazis exploitent les territoires qu’ils occupent : réquisitions, travail forcé des prisonniers de guerre

c) Un conflit idéologique

• Alliés = Défendre les droits de l’homme et la démocratie

• Axe = Conquérir des territoires pour les peuples aryens et japonais et éliminer les « races inférieures »

Rôle puissant de la propagande : ennemi montré comme inférieur et terrassé par les armées victorieuses

Alliés s’engagent en faveur d’élections libres et pour juger les criminels de guerre

= GUERRE TOTALE

3. Le génocide des juifs et des tsiganes

Shoah = mot hébreu qui signifie « catastrophe »

a) Les trois étapes de la Shoah

Idéologie antisémite ? recherche d’une façon de « régler le problème juif » au fur et à mesure des conquêtes à l’est

– Temps des ghettos (1939-1942) = Juifs regroupés dans des ghettos en Pologne (ex. : le ghetto de Varsovie) ? population entassée, privée de soins et d’alimentation : nombreuses morts de faim ;

– Temps de la « Shoah par balles » (1941-1942) = exécutions collectives de juifs par les Einsatzgruppen dans les territoires soviétiques conquis par les nazis ;

– Temps de la « Solution finale », après la conférence de Wannsee (janvier 1942) : assassinat des juifs et tziganes dans des camps d’extermination (ou centre de mise à mort), tous situés en Pologne.

b) La mort de masse

• De la rafle à la déportation :

– Gestapo et police du pays arrêtent des juifs déjà fichés et identifiés (étoile jaune), puis conduits dans des camps de transit (ex. : Drancy, en région parisienne) ;

– Organisation de convois ferroviaires, voyage éprouvant

• De l’arrivée au camp à la mise à mort :

Un grand centre de mise à mort : Auschwitz-Birkenau

– Tri hommes-femmes, puis valides-invalides, privation des biens, des bagages et des bijoux ;

– Valides = envoyés à Birkenau pour travailler de force ;

– Invalides = déshabillées puis menées dans les chambres à gaz : mort en 20 minutes ;

– Corps brûlés dans crématoriums ou sur bûchers.

 Bilan = entre 5 et 6 M de juifs (dt 76 000 Français), 240 000 tsiganes

Génocide juif et tsigane = accusation de « crime contre l’humanité » est créée en 1945 lors du procès de Nuremberg

Pour reprendre le cours sous forme de vidéo :

Histoire T4- Régime de Vichy, collaboration et Résistance en France (1940-1944)

1. Le régime de Vichy, antisémite et antirépublicain

a) La défaite de mai-juin 1940

Offensive allemande en mai 1940 ? exode : plus de 8 millions de civils fuient vers le Sud ; débâcle militaire : nombreux prisonniers de guerre.

Armistice, demandé par Pétain, est signé le 22 juin 1940 à Rethondes :

– moitié nord de la France = occupée par les troupes allemandes, séparée du sud par une ligne de démarcation ;

– rattachement de l’Alsace-Lorraine au Reich ;

– paiement de lourdes indemnités ;

= défaite traumatisante

  Pétain De Gaulle
Responsabilité au gouvernement Président du Conseil Sous-secrétaire d’Etat à la Défense
Date et lieu du discours 17 juin 1940 France 18 juin 1940 Londres
Moyen de communication Radio française Radio britannique (BBC)
Cause de la défaite Ennemi supérieur en nombre en en armes Chefs de l’armée et la force supérieure de l’ennemi
Atout de la France Les anciens combattants, la foi en la Patrie Son Empire, la force militaire des EU
Solution envisagée La Collaboration La Résistance : continuer le combat
Phrase de l’auteur « Faire don de sa personne à la France » : un nouveau lien affectif entre le pays et un chef « Moi et mes compagnons » : former un groupe cette résistance

b) La mise en place de l’« État français »

Le maréchal Pétain obtient des députés les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940 : fin de la IIIe République et naissance d’un nouveau régime, très autoritaire, l’Etat français, qui s’installe à Vichy :

– chef de l’Etat, Philippe Pétain concentre la plupart des pouvoirs politiques ;

– suffrage universel et libertés fondamentales = abolis ;

– partis politiques et syndicats = interdits.

Régime de Vichy s’appuie sur :

– la propagande et la censure : culte du chef (« Maréchal, nous voilà ») ;

– la « révolution nationale » = suppression des références à la République, retour aux valeurs traditionnelles (slogan « Travail, Famille, Patrie ») ;

– l’antisémitisme : juifs tenus pour responsables de la défaite

c) Un régime de collaboration avec l’Allemagne nazie

Entrevue de Montoire entre Hitler et Pétain en octobre 1940 ? mise en place d’une politique de collaboration qui se radicalise à partir de 1942 avec le premier ministre Pierre Laval :

• collaboration économique : la France fournit des productions industrielles et agricoles et accepte le Service du travail obligatoire (STO);

• collaboration militaire et policière : la Milice chasse les résistants, des Français s’engagent dans l’armée allemande ;

• collaboration antisémite : lois sur le statut des Juifs en 1940 et 1941, rafle du Vèl d’Hiv par la police française en juillet 1942.

Novembre 1942 : armée allemande envahit la zone sud ? toute la France est alors occupée

2. La Résistance

a) L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle

• L’appel du 18 juin = l’acte fondateur de la Résistance : en réaction à l’armistice et au régime de Vichy, de Gaulle refuse la défaite et appelle à résister depuis Londres

Général de Gaulle devient le chef de la France libre et fonde les Forces Françaises Libres (FFL), qui combattent aux côtés des Alliés (opérations en Afrique, en Italie)

• La Résistance intérieure se développe : groupes de plus  en plus importants :

– gaullistes après le 18 juin 1940 ;

– communistes après l’attaque allemande contre l’URSS ;

– de nombreux jeunes qui ne veulent pas être réquisitionnés dans le STO en 1943.

b) La Résistance s’organise peu à peu

• Résistants agissent dans la clandestinité : renseignement, sabotage, combat, etc.

• Grâce à l’action de Jean Moulin, les mouvements de résistance :

réseaux : Organisations clandestines de résistants (surtout dans les villes) ;

maquis : Groupes armés de résistants dans des zones peu peuplées (surtout Alpes, Massif central, Bretagne…)

= regroupés dans le Conseil national de la Résistance (CNR) à partir de 1943.

• Juin-décembre 1944 : libération de la France par les Forces françaises intérieures (FFI) aux côtés des Alliés après le débarquement de Normandie. Libération de Paris : le 25 août 1944

Pour reprendre le cours sous forme de vidéo :

Géo T1-Les aires urbaines, géographie d’une France mondialisée

France = de plus en plus urbaine

Près de 9 Français sur 10 vivent aujourd’hui dans une aire urbaine :

– soit en centre-ville ;

– soit dans un espace directement sous influence urbaine : banlieue ou commune périurbaine.

 1. Une étude de cas : l’aire urbaine de Paris

a) Au centre : Paris, une ville capitale

= au centre de l’aire urbaine : ville-centre

– concentre emplois, commerces, loisirs (musées, sites touristiques : Tour Eiffel, Louvre, Centre G. Pompidou…)

– accueille des quartiers d’affaires (ex : La Défense)

– retient les populations les plus aisées = gentrification

b) Une banlieue très diverse

= espace dans la périphérie des villes-centres, en croissance depuis les années 1950-60

– un habitat diversifié : zones pavillonnaires, grands ensembles (immeubles HLM)

– comporte des zones commerciales et industrielles

– des populations moins aisées ou en difficultés (banlieues défavorisées du nord et de l’est de Paris), mais aussi populations riches (banlieues aisées de l’ouest de Paris)

c) Une couronne périurbaine qui s’étend

= espaces ruraux proches des villes en forte croissance depuis années 1980

– transformations importantes du paysage : lotissements pavillonnaires des citadins grignotent espaces agricoles = appelées parfois « villes dortoirs »

– abrite une population qui s’installe loin de Paris

2. Un étalement urbain en progression

Croissance urbaine ? les citadins délaissent les pôles urbains pour s’installer dans la couronne périurbaine = périurbanisation

a) Ses causes

– Coût important de l’immobilier dans la ville-centre

– Recherche d’un cadre de vie plus agréable : propriété d’un logement plus grand, avec jardin, dans un environnement plus sûr et plus calme

– Généralisation de la voiture individuelle, extension du réseau de chemin de fer

b) Ses conséquences

– Mobilité accrue des habitants : temps de transport multiplié

Migrations pendulaires (déplacements quotidiens des navetteurs : travail/logement) ? saturation des transports, pollution de l’air

– Développement des villes = au détriment des campagnes et de l’agriculture, aménagements coûteux (autoroutes, transports en commun) = étalement urbain

– Transformation des villes-centres : les commerces déclinent au profit des supermarchés en périphérie ; des centres se gentrifient (installation de personnes à hauts revenus dans des quartiers de villes-centres), des quartiers de banlieues s’appauvrissent (ZUS : zones urbaines sensibles, quartiers à grandes difficultés sociales)

3. Une forte métropolisation

a) Une influence des grandes villes sur le territoire

– Les grandes villes concentrent la population et les grandes activités économiques = métropoles

– Les métropoles étendent leur influence sur les villes moyennes aux alentours (20 à 50 km), puis dans les campagnes

b) La mondialisation favorise les métropoles

– Trois grandes métropoles : Paris (de loin l’aire urbaine la plus vaste et la plus peuplée), puis Marseille, Lyon et Lille

– Métropoles = très connectées entre elles et attirent à elles les activités économiques les plus importantes, les capitaux et les gens (étudiants, travailleurs, touristes…)

– Les flux migratoires sont dirigés vers les territoires les plus attractifs à l’échelle nationale : sud et ouest de la France

Flux migratoires : Ensemble des déplacements de migrants d’une région (ou d’un pays) à une autre.

Pour reprendre le cours sous forme de vidéo :

Pour faire un quiz sur les aires urbaines : http://histoirencours.fr/quizz/Quizz3eme/3G1-urbain-Web/index.html

Géo T2-Les espaces productifs et leurs évolutions

Un espace productif = un espace sur lequel sont développées des activités économiques, qui produisent des richesses.

3 grands types d’espaces productifs :

– les espaces industriels (15% de la population active, 20% du PIB) ;

– les espaces agricoles (3% de la population active, 2% du PIB) ;

– les espaces tertiaires et les services (82% de la population active, 78% du PIB).

Les espaces productifs locaux sont ouverts à l’économie mondiale et intégrés à ce qu’on appelle la mondialisation.

Mondialisation : les échanges de biens, services, argent, hommes et cultures se développent à l’échelle de la planète et créent des liens de plus en plus forts entre différentes parties du monde.

1. Des espaces industriels en recomposition

a) Une désindustrialisation croissante

– Des activités traditionnelles aux techniques anciennes et à la main d’œuvre peu qualifiée s’arrêtent : mines, métallurgie, textile…

– Des entreprises manquent de compétitivité et se délocalisent = la production coûte plus cher en France que dans d’autres pays (ex : acier, textile)

– De nombreuses friches industrielles = terrains laissés à l’abandon à la suite de l’arrêt de l’activité industrielle (risque de pollution).

b) Des industries davantage tournées vers l’innovation

– Réorientation vers les industries de pointe (qui emploie des hautes technologies), beaucoup plus compétitives : informatique, biotechnologies…

– Présence de technopôles (ou pôles de compétitivité) où se fait de la « recherche et développement » (R&D)

– Recrutement d’une main d’œuvre très qualifiée

c) Une nouvelle carte industrielle

– Importance de la région parisienne et de la région lyonnaise

– Industries traditionnelles du Nord et de l’Est en reconversion : changement d’activités (ex. Safran)

– Industries du Sud et de l’Ouest sont en plein essor. Ex. : Aérospatiale à Toulouse, chantiers navals à Saint-Nazaire

2. Une agriculture intégrée à la mondialisation

Agriculture = Culture (céréales, vigne, fruits, légumes, fourrage…) + Élevage (pour le lait et la viande essentiellement)

a) Une agriculture française très moderne

– 800 000 exploitants, sur des exploitations de + en + grandes

– Une agriculture de plus en plus productiviste grâce à la mécanisation et aux engrais

– Une Politique agricole commune (PAC, politique européenne) qui a modernisé l’agriculture française et aidé les agriculteurs à faire face à la concurrence internationale

– Des exploitations intégrées à la filière agroalimentaire, donc étroitement liées à des sociétés industrielles

b) Des espaces agricoles de plus en plus spécialisés

– Bassin parisien, Picardie, Aquitaine = culture intensive de céréales, légumes industriels

– Vallées de la Loire, du Rhône et de la Garonne = cultures spécialisées (vigne, fleurs, fruits et légumes)

– Bretagne, Normandie = élevage intensif (élevage hors-sol d’animaux dans des bâtiments avec alimentation industrielle)

c) Une agriculture au défi du développement durable

– Des friches agricoles et un retour des forêts dans les espaces où l’activité agricole a été abandonnée

– Des conséquences négatives de l’agriculture productiviste : pollution des eaux et des sols, problèmes sanitaires

– De nouvelles pratiques agricoles : l’agriculture biologique, les circuits courts (le moins de distance possible entre producteurs et consommateurs)

3. Une économie de services dominante

a) Une source d’emplois et de richesse

– Les services concernent tous les aspects de la vie : services publics (hôpitaux, enseignement) ou services privés (banques, commerces, transports, etc.)

– Une forte croissance depuis 50 ans : 82% de la population active, 3/4 de la richesse de la France

– Certaines activités progressent fortement avec l’augmentation du temps libre et des échanges : commerce, loisirs, transports…

b) Le tourisme, un atout majeur

Tourisme balnéaire : tourisme estival de bord de mer (Côte d’azur, Languedoc, Bretagne, Aquitaine)

Tourisme d’hiver : tourisme de montagne dans des stations de sport d’hiver (Alpes, Pyrénées)

Tourisme culturel : découverte du patrimoine français (sites, musées à visiter, spécialités à découvrir) : Paris, 1ère ville touristique du monde

Tourisme vert tourné vers la découverte de l’environnement (Dordogne, Auvergne)

c) Les services se concentrent dans des métropoles

– Les pôles tertiaires regroupent une main d’œuvre qualifiée et des services de haute qualité

– Les pôles tertiaires sont connectés entre eux et au monde par de vastes réseaux (chemin de fer, routes, lignes aériennes, Internet)

– Des quartiers d’affaires (ex : La Défense) ou des grandes zones commerciales (ex : Les Halles) se développent dans les métropoles ou autour d’elles

Pour reprendre le cours sous forme de vidéo :

 

 

Géo T3- Aménager pour réduire les inégalités croissantes

1. Des territoires avantagés et privilégiés

a) Paris, capitale française, ville mondiale

– Un espace moteur du territoire national : 12 millions d’habitants dans l’aire urbaine ; région française la + riche

– Une forte polarisation : Paris exerce une attraction forte sur le reste du territoire. Ex. les transports forment un réseau en étoile (les flux passent par Paris)

– Une métropole qui concentre des pouvoirs politiques (institutions nationales), économiques (grands centres d’affaires et sièges d’entreprises), culturels (musées, médias…)

– Un projet d’aménagement de la région à l’horizon 2030 : le Grand Paris, avec un réseau de trains automatisés, le Grand Paris Express

b) D’autres territoires privilégiés du territoire français

– Un fort peuplement (fortes densités de population) et une concentration d’activités économiques

– Les métropoles sont connectées les unes aux autres et concentrent des emplois très qualifiés

– Les régions littorales sont ouvertes sur le monde et concentrent le tourisme balnéaire et les activités industrialo-portuaires

– Les territoires frontaliers (Nord, Alsace, frontière suisse) favorisent les flux de travailleurs frontaliers et font partie d’euro-régions dynamiques = zone constituée de régions de pays différents séparées par une frontière mais associés pour se développer.

 2. Des espaces de faible densité et leurs atouts

a) Des territoires souvent en marge

– Faibles densités de population : – de 30 hab / km2 = « diagonale du vide » du NE au SO de la France

– Des espaces marqués par la ruralité : domination des activités liées à la campagne, donc l’agriculture

– Des territoires enclavés (= difficilement accessibles et donc mal reliés aux territoires voisins). Ex. montagnes, îles…

Exode rural et déprise (diminution des surfaces agricoles), vieillissement de la population, fermeture de commerce et de services

b) Des territoires qui recherchent une attractivité

– De nouvelles populations : néoruraux, habitants des métropoles achètent résidences secondaires

– Une revitalisation  : encouragement des médecins ou des entreprises à s’installer, amélioration des réseaux (téléphoniques, Internet…)

– De nouveaux espaces touristiques (randonnée, sports divers, festivals …) et des espaces de nature ? tourisme vert, produits de terroir…

3. L’aménagement du territoire, à quoi ça sert ?

Aménagement du territoire vise à corriger les inégalités entre la mégarégion parisienne, les métropoles dynamiques et les espaces moins dynamiques.

a) Une étude de cas : la LGV en Bretagne

– Des chantiers souvent de grande ampleur : infrastructures routières, ferrées, ponts, tunnels, installation de réseaux…

– Des acteurs multiples : État, collectivités locales (Régions, Départements, Communes) ; grands groupes industriels; riverains et usagers

Un objectif : réduire les inégalités entre la région parisienne, les métropoles dynamiques et les territoires moins dynamiques (comme ici le Sud-Ouest et la Bretagne).

– Des effets sur le développement des territoires : économique (les entreprises créent de la richesse), social (les gens disposent d’emplois, d’un nouveau cadre de vie), environnemental (la nature est préservée).

 b) Des objectifs d’aménagement prioritaires

Désenclaver : un territoire local ne doit pas rester déconnecté du reste du territoire national => par ex. la LGV rapproche des territoires éloignés de la capitale, un pont relie deux territoires séparés…

Reconvertir : des aménagements accompagnent le changement d’activité (la reconversion) d’un territoire => par ex. une ancienne usine devient un lieu culturel

– Réduire les fractures sociales en améliorant les conditions de vie => par ex. des quartiers dégradés sont réhabilités, des services sont installés…

4. Aménager les territoires ultramarins français

a) Des particularités fortes

– L’éloignement de la métropole, ce qui nécessite des liaisons aériennes très longues.

– L’insularité, avec des liaisons maritimes difficiles avec le continent.

– Un domaine maritime important : la 2e ZEE du monde.

– Le tropicalisme (sauf TAAF et Saint-Pierre-et-Miquelon) : climat chaud, risques de cyclones, produits agricoles (bananes, canne à sucre…).

– Des statuts administratifs différents : des DROM (départements et régions d’outre-mer : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte, semblables aux départements métropolitains) et des COM (collectivités d’outre-mer) surtout.

b) Des difficultés d’aménagement

Les territoires ultramarins souffrent :

– de fractures sociales importantes : chômage fort, retard de développement des populations autochtones (= population dont les ancêtres sont originaires de l’endroit où elle habite, ex. les Amérindiens en Guyane), coût de la vie, délinquance…

– d’espaces difficiles à valoriser : éloignement de la métropole, forêt immense en Guyane ;

– des inégalités de développement avec les pays voisins, ce qui entraîne une immigration illégale (ex. clandestins en Guyane, ou à Mayotte).

Des aménagements cherchent à développer ces territoires :

– des infrastructures de transports (aéroports, ponts, ports…) pour limiter les distances ;

– des industries : centre spatial de Kourou en Guyane, par exemple.

– des aménagements touristiques : création de parcs naturels, développement de l’écotourisme.

Pour reprendre le cours sur les espaces à faible densité sous forme de vidéo :

Pour reprendre le cours sur l’aménagement des territoires sous forme de vidéo :

Pour reprendre le cours sur les territoires ultramarins sous forme de vidéo :

 

EMC T1-La citoyenneté française et européenne

1. Être citoyen dans la République française

Français = citoyens depuis la Révolution française

Citoyens vivent dans la République = régime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple

a) Comment devenir citoyen en France ?

  • Des conditions :

– Être majeur ;

– Avoir la nationalité française : par le droit du sang, le droit du sol, la naturalisation par le mariage ou par décret ;

– Jouir de ses droits civiques : ne pas en être déchu par un tribunal, par ex.

  • Et aussi :

– Partager un territoire, une histoire et une culture communs

– Parler la langue française

– Respecter les valeurs de la République : Liberté, Egalité, Fraternité

Valeur = Idéal à atteindre

Chaque année : 100 000 étrangers deviennent citoyens français.

b) Un citoyen français a des droits et des devoirs

  • Des textes fondateurs

– Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789)

– Déclaration universelle des Droits de l’Homme (1948)

– La Constitution de la Ve République (1958)

  Des droits… Des devoirs…
… politiques Droit de vote pour tous les citoyens (hommes et femmes de plus de 18 ans)

Droit d’éligibilité (pouvoir se présenter à des élections)

Devoir électoral : voter = preuve de civisme

Devoir de défendre la patrie en cas de menace ennemie

Devoir d’accepter le rôle de juré lors d’un procès de cour d’assises.

… socio-économiques Droit à la protection sociale : Sécurité sociale

Droit lié au travail : prestations sociales diverses (assurance-chômage, retraite, RSA, congés de maternité…)

Droit de solidarité nationale : aide aux victimes de catastrophes naturelles, d’attentats…

Devoir de payer l’impôt pour financer les activités de l’Etat
… civils Droit de créer une association ou d’y participer : un syndicat par exemple

Droit de s’exprimer : créer un journal par exemple

Devoir de connaître la loi et de s’y conformer

Faire preuve de civilité

Patrie = Communauté (ou pays) à laquelle on appartient comme citoyen et pour laquelle on éprouve un grand attachement.

2. Symboles et principes de la République

a) Les symboles

= signes de reconnaissance pour toute la communauté citoyenne.

Beaucoup proviennent de la Révolution française.

b) Les grands principes

République repose sur 4 grands principes (= règle considérée comme fondamentale)

République = Principe Exemple
Indivisible La même loi s’exerce sur l’ensemble de du territoire français. L’école est obligatoire jusqu’à 16 ans ; la loi Travail…
Démocratique « Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » : Le peuple choisit ses représentants par les élections. Le droit de vote pour tous les citoyens.
Sociale L’Etat cherche à favoriser le bien être de l’individu. Il aide les plus démunis, pratique la solidarité. Face à la maladie, la vieillesse et le chômage, chacun a le droit à la Sécurité sociale
Laïque L’Etat est indépendant des religions, les religions sont indépendantes de l’Etat. Pas de religion officielle

Chacun peut pratiquer la religion de son choix

Les services publics sont neutres

c) Un cas d’école : la laïcité à l’école

Relevez différents symboles républicains visibles dans le reportage. Plusieurs symboles républicains sont visibles dans le reportage : le drapeau tricolore, la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », Marianne, monogramme « RF », abréviation de « République française ».

Quelle est l’origine du mot « laïque » ? Le mot « laïque » vient du grec ancien laïkos, adjectif issu du nom laos qui signifie « le peuple ». Le laïc est donc celui qui n’a pas de fonction religieuse.

Quel est le principal lieu de mise en œuvre de la laïcité ? Expliquez pourquoi. L’école constitue le lieu principal de mise en œuvre de la laïcité depuis la IIIe République. La loi Ferry du 28 mars 1882 a supprimé l’instruction religieuse et la loi Goblet du 30 octobre 1886 a laïcisé le personnel enseignant. Les républicains ont placé l’école au cœur de leur modèle car elle était jugée indispensable pour former des « citoyens libres » et pour républicaniser le pays.

Que prévoit la loi du 15 mars 2004 ? La loi du 15 mars 2004 interdit le port de signes ou de tenues « par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » dans les établissements scolaires publics.

D’après le reportage, pour quelle raison cette loi a-t-elle été adoptée ? Cette loi a été adoptée en raison des controverses récurrentes sur le port du foulard islamique dans les établissements scolaires. Ces polémiques avaient conduit le président de la République Jacques Chirac à créer en 2003 une commission de réflexion chargée de réfléchir à l’application du principe de laïcité dans la République, placée sous la présidence de Bernard Stasi. Le rapport de la commission Stasi rendu le 11 décembre 2003 sert de socle à la loi du 15 mars 2004.

Qui doit appliquer cette loi en pratique ? Cette loi doit en pratique être appliquée par les chefs d’établissements scolaires.

Expliquez comment cette loi doit être appliquée en pratique. En pratique, la mise en œuvre de la loi du 15 mars 2004 passe d’abord par le dialogue avec l’élève qui se présente avec un signe ou une tenue qui peut tomber sous le coup de l’interdiction ainsi qu’avec sa famille. Ce dialogue doit être conduit par le chef d’établissement, qui peut notamment s’appuyer sur les enseignants de l’élève concerné. En cas d’échec du dialogue, des sanctions disciplinaires sont prises contre l’élève qui refuse de se conformer à la loi. L’élève peut ainsi être traduit devant le conseil de discipline de son établissement qui peut prononcer une décision d’exclusion.

C. Être citoyen européen

a) Une citoyenneté de superposition

= définie par le traité de Maastricht, entré en vigueur en 1993.

Citoyen européen = toute personne ayant la nationalité d’un État membre de l’Union européenne. La citoyenneté européenne complète mais ne remplace pas la citoyenneté nationale.

Les attributs de cette citoyenneté :

– la liberté de circuler librement dans l’Union européenne ;

– la liberté de travailler là où l’on réside ;

– le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales ainsi qu’aux élections européennes là où l’on réside ;

– le droit à la protection diplomatique : un ressortissant européen peut bénéficier de la protection de n’importe quel pays de L’UE lorsqu’il est hors d’Europe.

b) Les nouveaux symboles de l’Europe

Le drapeau européen : la bannière bleue aux 12 étoiles dorées. Ce chiffre est un symbole de la perfection, de la plénitude et de l’unité.

L’hymne européen : l’hymne européen est non seulement celui de l’Union européenne mais également l’hymne de l’Europe au sens large. Célèbre mélodie composée en 1823 par Ludwig Van Beethoven, l’Ode à la joie.

La devise européenne : « Unie dans la diversité » : utilisée officiellement pour la première fois en 2004 dans le Traité établissant une Constitution pour l’Europe. Elle rappelle l’histoire de l’Europe qui s’est déchirée avant de s’unir.

La monnaie unique : l’euro. L’euro a été mis en circulation le 1er janvier 2002. Depuis 2008, la nouvelle monnaie européenne a remplacé les monnaies nationales de 16 pays européens, qui forment ce qu’on appelle « la zone euro ».

La journée de l’Europe : 9 mai. En mémoire du 9 mai 1950, jour où Robert Schuman présentait son projet d’unification européenne.

 

Pour revoir le cours, une vidéo.

Pour ceux qui ne pourraient pas lire la vidéo sur leur tablette, rendez-vous sur le site suivant :

Pour revoir le principe de la laïcité, une vidéo.

Pour ceux qui ne pourraient pas lire la vidéo sur leur tablette, rendez-vous sur le site suivant : http://www.dailymotion.com/video/x24jgd7_la-laicite-les-cles-de-la-republique_school

EMC. T2-La République française, une démocratie

1. Le droit de vote

a) Un droit démocratique fondamental

Cette année, notre président de la République a été élu…

… au suffrage universel direct Au contraire…
J’explique Suffrage : les citoyens sont régulièrement consultés sur leurs souhaits de renouveler les dirigeants Dictature : pas d’élections, mais un homme fort
Universel : l’ensemble des citoyens est consulté, qu’ils soient riches ou pauvres, qu’ils soient hommes ou femmes Censitaire : avant l’instauration du suffrage universel, seuls les plus riches (qui payaient un cens) avaient le droit de vote.

Masculin : avant 1944, seuls les hommes votaient

Direct : les citoyens désignent directement le Président, sans passer par des électeurs intermédiaires Indirect : les citoyens élisent les grands électeurs  qui eux-mêmes élisent les représentants. Ex : les élections sénatoriales, où ce sont les députés, sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux qui votent.

 b) La France est une démocratie représentative

  • Citoyens exercent leur souveraineté par le vote.

Le vote repose sur :

– le suffrage universel : voir feuille ;

– la règle de la majorité : le parti ou l’individu vainqueur de l’élection (majorité) remporte la décision ; la minorité devient l’opposition ;

– le pluralisme : plusieurs partis ou mouvements politiques traduisent différents différentes opinions.

  • Mais la République française est de plus en plus une démocratie participative : les citoyens donnent leur avis sur différents projets ; on les consulte parfois par référendum.

2. Les institutions de la Ve République

Elles sont précisées dans la Constitution de la Ve République (1958) et repose sur le principe de la séparation des pouvoirs.

a) Le président de la République et le gouvernement

= pouvoir exécutif

  • Président de la République = le chef de l’État, « clé de voûte des institutions »

= seul représentant élu par tous les Français pour un mandat de 5 ans (quinquennat), il représente la France et dispose de pouvoirs larges (surtout en matière de politique extérieure)

  • le Premier ministre = le chef du gouvernement= nommé par le Président, il conduit la politique du pays
  • les ministres= font exécuter la politique chacun dans leur domaine

b) Les pouvoirs du Parlement

= pouvoir législatif

  • Assemblée nationale (députés élus au suffrage universel direct) et Sénat (sénateurs élus au suffrage universel indirect) examinent et adoptent les lois l’un après l’autre, et votent le budget
  • Pouvoirs du Parlement = plus faibles que dans les constitutions précédentes

– contrôle le gouvernement, mais peut être dissout par le Président de la République

– vote des lois = vérifiées par le Conseil constitutionnel

3. D’autres acteurs de la démocratie

a) Les médias et les sondeurs

  • Médias = « quatrième pouvoir » qui s’appuie sur :

– Liberté d’expression : chacun a le droit d’exprimer son opinion ;

– Liberté de la presse : la République garantit la liberté et le pluralisme aux médias qui informent les citoyens (loi de 1881) ;

– Liberté de s’informer : chaque citoyen doit pouvoir être éclairé auprès de sources très différentes.

  • Médias (presse écrite, radio, télévision, Internet et réseaux sociaux) permettent de s’informer, de débattre et de s’engager.

? République française = aussi une démocratie d’opinion

Mais médias ne sont pas à l’abri de critiques :

– journalistes peuvent parfois manquer de déontologie (presse people harcèle les gens) ;

Déontologie : Règles que des professionnels se fixent pour exercer au mieux leur métier.

– sondages d’opinion manquent de précision et peuvent orienter les décisions des citoyens.

Sondages d’opinion : voir définition sur la feuille.

b) Partis, syndicats et associations

  • Les partis politiques

– Des personnes qui partagent les mêmes opinions militent dans une organisation afin de mettre en œuvre un projet politique ou de faire élire quelqu’un.

– On distingue les partis de gauche et de droite en fonction de ces opinions : c’est également leur place dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

  • Les syndicats

– Des personnes du monde du travail (employés, ouvriers, cadres, patrons, professions libérales) se regroupent pour défendre leurs intérêts professionnels. Exemples : la CGT défend les ouvriers, le Medef défend les patrons.

– Ils s’appuient sur le droit d’expression (ils font des journaux syndicaux, des affiches…), le droit de manifester, le droit de grève…

  • Les associations

– Des citoyens se regroupent pour défendre des droits. Exemples : AC Lefeu sensibilise les jeunes de banlieues à la politique ; les associations de riverains défendent leurs intérêts quand il y a un nouvel aménagement.

 

Pour réviser en s’amusant :

Un quiz sur Institutions http://www.vie-publique.fr/actualite/dossier/legislatives-2017/quiz-assemblee-nationale.html

Pour revoir le cours, une vidéo.

Pour ceux qui ne pourraient pas lire la vidéo sur leur tablette, rendez-vous sur le site suivant : https://www.youtube.com/watch?v=00c8o_AKz0k

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