La théorie de l'amusement

Logotype du site "thefuntheory"

C’est en parcourant la toile que je suis tombée par hasard sur cet étrange
site internet : thefuntheory.com. Daté de 2009, il est à l’initiative du constructeur automobile Volkswagen et de l’agence DDB, dans le cadre d’une opération de marketing viral.

Créé il y a 6 ans, cette campagne semble pourtant résolument moderne. Et pour cause, aucune autre tentative n’a encore vu le jour !

Le principe est simple : faire passer un message rébarbatif et démoralisateur de manière ludique !


Le concept

« The Fun Theory » se base sur le principe qu’il est plus facile de changer des comportements par l’amusement et le plaisir. De plus cette façon d’appréhender un apprentissage augmenterait, selon une étude sur le comportement humain, la probabilité d’une répétition de ce geste.

Volkswagen a donc réfléchi en collaboration avec l’agence DDB a des idées « récréatives » autour de messages sérieux comme le recyclage, la sécurité routière ou encore la santé. Ce qui a donné lieu à une mise en scène ludique du mobilier urbain comme la poubelle la plus profonde du monde, l’escalier piano … dont nous serons amenés à reparler très prochainement.

Par ailleurs, afin de sensibiliser un plus large public et de le faire participer, Volkswagen récompensait la meilleure invention «Fun Theory» par un chéque de 2500 euros, en 2009. Et c’est Kevin Richardson et son radar loto qui furent les grands gagnants.


Des vidéos d’exemple

La poubelle la plus profonde du monde
pour une élimination des déchets d’un point de vue différent.
Ce fut 72 kilos d’ordures collectés contre 31 kilos pour la poubelle la plus proche.

L’escalier piano
pour une course légère dans les escaliers grâce à la musique.
Ce fut 60% de personnes en plus qui empruntèrent l’escalier plutôt que l’escalator situé juste à côté.

Le radar loto
pour récompenser les bons automobilistes.
Ce fut une baisse de 22% de la vitesse moyenne. De 32km/h, nous sommes passés à 25km/h.


Mon avis sur ce concept

Prendre le contre-pied de campagnes habituellement très pessimistes et ultra-sérieuses, comme celles pour la sécurité routière, me paraît être une solution révolutionnaire et donc une voie à explorer.

Je regrette que depuis 2015, il n’y ait pas eu de nouvelles tentatives, permettant la mise en pratique de cette théorie de l’amusement. Il semble pourtant si simple de sensibiliser un large public autour de causes nobles.

Cette campagne est, par ailleurs, une belle mise en application de la citation « Joindre l’utile à l’agréable ».

Je suis également d’avis pour dire que :

 Le jeu peut rendre le monde meilleur.
Jane McGonigal


Articles similaires (sources) :

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Les monnaies virtuelles

Intéressons nous aujourd’hui aux monnaies virtuelle. La première question que je me suis posé en abordant ce sujet c’est de savoir ce qu’est exactement un Bitcoin. Beaucoup de personnes utilisent volontiers ce nom et ce positionnent de façon très arrêté sur le sujet sans pour autant m’apporter de réponse concrète sur ce qu’est un Bitcoin et quel est son utilité. Afin de nous construire un avis sur la questions, j’ai regroupé pour vous l’ensemble des sources qui m’ont été utiles dans ma recherche de compréhension et d’analyse des enjeux liées à cette pratique qui m’été encore obscure.

 
Commençons par de l’information de vulgarisation, accessible à tous, bien que peut ou pas référencée ces informations ont été un point de départ dans mes recherches.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=SEbCbp1vc9Y[/youtube]
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Les protocoles d’Internet et du Web

Ce 8ème chapitre de l’ouvrage Pratiques de l’édition numérique est écrit par Jean-Philippe Magué, maître de conférences en Humanités Numériques à l’ENS Lyon et membre du laboratoire ICAR (Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations). Nous tenterons de reprendre les éléments importants de ce chapitre technique, en les enrichissant d’exemples et d’informations complémentaires.

Tout d’abord, il convient de rappeler la différence entre Internet et le Web.

Internet est le réseau qui interconnecte des ordinateurs du monde entier. Son nom vient de « réseaux interconnectés » : INTERconnected NETworks et son année d’inauguration est 1973 avec l’apparition du protocole TCP/IP.

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Principes démocratiques sur Internet : liberté d’expression et forme de gouvernance

Tout d’abord, essayons de nous souvenir de l’étymologie du mot « démocratie ». Ce dernier est composé de deux mots grecs : ????? / dêmos, signifiant « le peuple » et ?????? / krátos, « le pouvoir », «la souveraineté ». La démocratie est donc un régime politique dans lequel le peuple est au pouvoir, souverain. Dans une démocratie, les citoyens ne se distinguent les uns des autres que par leur mérite et ils possèdent la liberté d’expression, c’est-à-dire qu’ils ont la possibilité de s’exprimer de façon égale. Ces principes sont-ils respectés sur Internet ?

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Le green computing ou green IT

Eco-laptop

Qu’est-ce-que le green IT ?

Le terme green IT est apparu pour la première fois aux Etats-Unis en 1992 lorsque l’US Environment of Protection Agency (EPA) a lancé le programme Energy Star chargé de promouvoir l’économie d’énergie à travers la certification d’un label. En français, ce terme désigne les technologies de l’information et de la communication écologiques, que nous appelons les éco-TIC. D’après le Journal Officiel du 12 juillet 2009, les éco-TIC désignent les

« techniques de l’information et de la communication dont la conception et l’emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement ».

Les éco-TIC pourraient se décliner en 3 catégories : Continue reading Le green computing ou green IT

Wikipédia, la plus grande encyclopédie en ligne

Wikipédia est classé parmi les sites Web les plus consultés au monde. Les clés de son succès ? Son caractère collaboratif, multilingue et gratuit. Créée en 2001 par Jimmy Wales,  le nom « Wikipédia » provient du mot « encyclopédie » combiné avec le mot wiki. Wiki est dérivé de l’hawaïen « wikiwiki » qui signifie rapide. Dans le mot Wikipédia, wiki désigne un site web collaboratif où chaque internaute visiteur peut donc participer à la rédaction du contenu. L’idée derrière Wikipédia est celle de l’intelligence collective : le savoir et les pouvoirs y sont décentralisés et les individus deviennent des créateurs autonomes de contenus en interagissant mutuellement et continuellement à propos de tout. Cette activité renforce ainsi l’image de l’Homo Communicans, cet « être communiquant », terme créé en 1942 par Norbert Wiener et repris par Philippe Breton dans son ouvrage L’utopie de la communication.
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La Haute Horlogerie propose son alternative aux montres connectées

Depuis quelques temps, une nouvelle pièce de technologie a fait son apparition pour nous aider à mieux gérer notre quotidien. La montre connectée, plus légère que notre ordinateur, plus portable que notre tablette et encore plus attachée à nous que notre smartphone nous est complètement dévouée.

Apple watch

Les smartwatch se présentent comme un complément de notre smartphone, son écran affiche les appels, les messages, mails ainsi que vos évènements importants. À partir de cette dernière vous pouvez également gérer votre musique mais pas seulement. Des fonctions relatives à notre santé sont disponibles tel qu’un podomètre ou un cardiofréquencemètre, la montre connectée devient notre coach personnel ! Cela fait quelques temps que ce nouveau marché s’installe et chaque constructeur propose tour à tour son modèle, et sa vision de la montre connectée. D’avantage bijoux de technologie que bijoux d’horlogerie, la smartwatch a du mal à étendre son public. On se souvient des premières montres qui faisaient plus que nous donner l’heure. À l’image de la T-Touch de chez Tissot qui séduisait principalement des hommes sportifs et pratiquant des activités telles que la plongée ou la randonnée et qui avaient besoin de ces fonctionnalités très pratiques. Déjà à l’époque les critiques fusent au sein de la communauté horlogère : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Ces montres ne méritaient pas d’être rattachées à la haute horlogerie. Les amateurs de belles pièces d’horlogerie moins pour l’esthétique que pour ce que le boiter contient, avaient énormément de mal à se laisser séduire. Il y a quelques mois, le monde de la Haute Horlogerie tremblait devant l’annonce de la montre connectée d’Apple simplement baptisée Apple Watch. Beaucoup voyait dans le géant américain la seule force qui puisse tout faire basculer. Malheureusement, trop d’attentes, de rumeurs et d’espoirs placé dans un produit qui finalement ne fait pas beaucoup mieux que ces concurrents. Une fois de plus, on dirait que les amateurs de belles pièces horlogères mais aussi sensibles aux nouvelles technologies resteront sur le carreau. Tous voyaient dans ce nouveau marché la fin de l’industrie horlogère de luxe et pourtant, de fait le secteur de la montre connectée à plutôt du mal à séduire. Un look pas suffisamment «montre», pas assez «luxe» fait que la smartwatch a du mal à se défaire de ses carcans.

Il y a quelques jours, la marque horlogère de luxe Montblanc a présenté sa solution en terme de montre connectée : le e-Starp. Fort du constat que les amateurs de haute horlogerie ne sacrifieront pas un mouvement au profit de la technologie, il fallait trouver un compromis. Montblanc propose donc de nous laisser profiter de notre montre préférée et de la faire devenir connectée grâce à son bracelet. Le e-Strap se compose donc d’un bracelet en cuir auquel on ajoute au niveau du fermoir un écran tactile d’une diagonale de 0,9 pouce et d’une définition de 128 x 36 px. Le bracelet se connecte par Bluetooth à votre smartphone et dispose d’une application dédiée disponible sous Android et iOS. Tout comme le principe de la montre connectée, e-Strap affiche vos notifications qui sont signalées par une vibration tout comme les appels ainsi que les messages. Il permet aussi de faire le point sur vos notifications liées aux réseaux sociaux. Le bracelet dispose également d’un traqueur d’activité qui permet de vous renseigner sur votre activité physique quotidienne. E-Strap vous permet également de prendre des photos, selfies plus facilement avec votre smartphone. Enfin, vous garder le contrôle sur votre musique sans même sortir votre téléphone de votre poche. Ce bijoux de technologie est bien évidement proposé avec une collection de montres spécifiques de chez Montblanc, les TimeWalker. Pour autant, le bracelet de 20-22mm vous permet tout à fait de l’adapter à la montre de votre choix. Il vous est possible de l’acquérir avec ou sans l’achat d’une montre. E-Strap se vend seul à partir de 250€ mais pour cela, il faudra attendre juin 2015.

Montblanc

Avec e-Strap il faut croire qu’il fallait que la Haute Horlogerie se penche sur les montres connectées pour que le marché commence à prendre au sérieux ce nouvel arrivant. Ce dispositif permettra peut-être de provoquer un regain d’intérêt pour cette technologie et amènera à elle un nouveau public. Et vous, plutôt iMontre ou iBracelet ?

Sources :

http://stories.montblanc.com/2015/01/timewalker-e-strap

http://www.begeek.fr/e-strap-montblanc-transforme-toutes-les-montres-en-objets-connectes-157149

http://www.igen.fr/apple-watch/2015/01/e-strap-montblanc-met-un-ecran-dans-le-bracelet-de-ses-montres-mecaniques-maj
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Amazon Killer : le Robin des Bois des librairies

Qui n’a jamais commandé un livre sur internet, par manque de temps ou d’envie de se déplacer chez son libraire préféré ? Tous, nous nous sommes déjà laissé tenter par le diable de la librairie en ligne, Amazon. Son catalogue inépuisable, la facilité de commande et les frais de port à 1 centime symbolique sont aussi appétissant que la buche de Noël de notre chère grand-mère. Et pourtant, les remords nous rongent et il nous est impossible de supporter le regard accusateur de notre libraire de quartier. Mettons aujourd’hui un terme à ce dilemme cornélien grâce à Amazon Killer !

Bonhomme

Il y a de cela deux semaines environ, le nouveau Robin des Bois des libraires le développeur Elliot Lepers, a mis en ligne son extension web (Firefox et Chrome) Amazon Killer. Cette application a pour principe de faire le lien entre le catalogue Amazon et votre libraire de quartier, afin de vous informer de la disponibilité de l’ouvrage chez ce dernier. Cette idée est née en réponse à la décision d’Amazon de fixer des frais de port à 1 centime sur les livres, suite à la décision de justice lui interdisant la gratuité du port afin d’éviter une concurrence déloyale.
«J’étais révolté de ce mépris total et assumé du politique par le capital. (…) En quelques heures j’ai codé Amazon Killer, un petit pont entre Amazon et un libraire près de chez soi.»
Le principe d’Amazon Killer est assez simple, le site d’Amazon devient un outil de recherche. Une fois que vous avez trouvé votre livre sur le site d’Amazon, grâce à l’application Amazon Killer un bouton «Acheter en librairie» apparait et d’un simple clic vous êtes informé de sa disponibilité chez votre libraire préféré. Cette opération est possible grâce à l’utilisation de la base de données Place des Libraires qui permet de consulter en temps réel le stock des libraires.
« Il y a Amazon et il y a Place des libraires, le site qui permet de savoir où les livres sont disponibles, j’ai juste fait un pont entre les deux » explique Elliot Lepers.
Concrètement, la seule contre-partie que vous demande Amazon Killer c’est de prendre deux minutes en même temps que vous aller acheter votre pain pour faire un détour chez votre libraire pour récupérer votre livre. Qu’est-ce que deux minutes afin de vous attirer les bonnes grâces de votre libraire de quartier?

Librairie

Cependant, Elliot Lepers n’en n’est pas à son coup d’essai. Il y a de cela deux ans, il était le directeur artistique d’Eva Joly, et était à la source du coup marketing autour de ses lunettes rouges. Autant dire que le jeune développeur a du nez et parviendra à coup sur à ses fins. Elliot Lepers cherche aujourd’hui à développer Amazon Killer à l’étranger, et déjà sous peu nos voisins britanniques pourront à leur tour sauver les librairies. Aujourd’hui vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas vous rendre chez votre aimable libraire qui saura d’autant mieux vous conseiller que l’algorithme d’Amazon.

Sources utilisées :

http://www.erenumerique.fr/amazon_killer_l_extension_qui_aime_les_libraires-article-10806-1.html

http://www.itespresso.fr/amazon-killer-libraires-contre-attaquent-85756.html

http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-elliot-lepers-le-tueur-damazon

Pour vous aussi devenir un Robin des Bois des librairies :

https://github.com/elliotlepers/Amazon-Killer
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Jan Krissler: reconstitution d'empreinte digitale

Si auparavant s’identifier grâce à une empreinte digitale relevait de la fiction, aujourd’hui, ce procédé fait bel et bien partie de notre quotidien. Les derniers smartphones à la mode sont désormais équipés de capteur biométrique. Mais, c’était sans compter sur le Chaos Computer Club qui a récemment démontré, que déjouer cette sécurité est un jeu d’enfant. Voyons comment les hackers peuvent reproduire nos empreintes digitales.

 

empreinte digitale

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