Le tatouage électronique, même vos grands-parents vont l’aimer !

Ce tatouage d’un nouveau genre est en réalité un circuit électronique imprimé sur un adhésif, souple et étanche il permet à l’utilisateur de le garder quelques semaines et bientôt quelques mois. « L’épaisseur du dispositif est de seulement deux micromètres et ne pèse que trois grammes par mètre carré, 30 fois moins que du papier classique. » cette innovation à reçu le Grand Prix de NetExplo, observatoire mondial sur les enjeux et usages émergents du numérique. Actuellement il est utilisé dans le milieu médical, la téléphonie mobile et la domotique.
Exemple de tatouage électronique

 

Médecine

Inventé en 2013 dans une Université à Austien (Texas) par Lu Nanshu le tatouage électronique permet d’observer les signes vitaux de patients qui ne souhaitent pas rester indéfiniment dans un hôpital. Ce tatouage permet de surveiller la température, le rythme cardiaque et la prise de médicament d’un patient durant 2 semaines. Son intérêt est de pouvoir communiquer efficacement entre les différents personnels de santé et de détecter des anomalies chez le patient de manière réactive sans que le médecin ou le patient se déplacent.

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Communication

Motorola vient de lancer Moto X, la particularité de ce smartphone est qu’il s’active en le rapprochant d’un tatouage électronique pour s’identifier (en moyenne un utilisateur saisi 39 fois son mot de passe dans la journée soit une perte de 1min30 par jour). Le tatouage est fabriqué par VivaLnk en partenariat avec Google, communique avec le smartphone grâce à une technologie RFID, pour le moment, il ne fonctionne que sur le Moto X, cette technologie est accessible pour 1dollar, mais ne fonctionne que 5 jours. La marque travaille également pour que le tatouage soit acteur de la communication téléphonique grâce à une captation de la voix et une réduction des bruits environnant.

Activer le smartphone Moto X grâce à un tatouage électronique.

Domotique

Ce tatouage électronique a pour objectif de servir de télécommande pour des objets connectés, ainsi en passant prés de votre cafetière un café en surgira automatiquement. Où en quittant une pièce chaque lumière et appareil en marche s’éteindront. « Cette invention permet également de communiquer directement avec des objets, éventuellement d’en déplacer sans contact, grâce aux mouvements captés du corps ou par « reconnaissance vocale ». Placé sur le cou, le tatouage analyse les vibrations des cordes vocales et transmet un message ». Les fonctionnalités de domotique sont en train d’être développées.

Risques

Le risque majeur est le piratage du tatouage et la récupération de données sensibles (médicales et émotionnelles). Des chercheurs en réussi à pirater leur propre tatouage dans le but de montrer le danger potentiel. Je m’interroge également sur le risque de collecte de données, et le respect de droit à la vie privée. Vous trouverez une vidéo qui explique ce risque. [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZSQhNXn5Q0k[/youtube]

Le tatouage électronique permet une reconnaissance vocale peut également servir de détecteur de mensonge en mesurant la variation de la voix et la température du corps. Un tatoué électronique ne pourra plus mentir sans être démasqué, de plus en cas de piratage on pourra encore mieux nous espionner qu’avec le piratage de nos smartphones…

Notons qu’en cas de vol, le propriétaire peut désactiver son tatouage à distance (un peu comme un MAC).

 


Mon avis

Pourquoi j’ai choisi de vous parler de tatouage électronique ?

Parce que j’ai du mal à me souvenir des médicaments que je prends, et que depuis mes 17ans je réfléchis pour me faire un tatouage mais je n’ai pas encore concrétiser. Plus sérieusement on parle de désert médical dans les campagnes cette technologie permet un suivi à distance (ce qui évite de se déplacer pour rien), de plus ces informations ne se perdent pas et sont facilement transportable. Mais surtout parce que je trouve que c’est une innovation formidable, qui évitera surement les erreurs médicales. Cependant je reste méfiante quant à la participation de Google dans la fabrication du tatouage et son utilisation. Le transhumanisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Transhumanisme) est fascinant mais également effrayant et le fait d’être sans arrêt connecté me dérange.

En rédigeant cet article je suis tombée sur un concept moins repoussant, celui de porter un bracelet avec un QR Code qui sert à transmettre des informations urgentes aux secouristes, en cas d’accident. Un moyen de gagner du temps et d’être certain des informations transmises. http://www.myqrv.com/


Sources

http://www.lepoint.fr/technologie/votre-tatouage-electronique-s-il-vous-plait-17-09-2014-1863892_58.php

http://rue89.nouvelobs.com/2013/02/14/le-tatouage-electronique-innovation-de-lannee-qui-peut-sauver-des-vies-239614

http://www.lesnumeriques.com/tatouage-electronique-pour-controler-objets-a-distance-n28349.html

L’organisation des métadonnées.

Vous trouverez ci-dessous un compte-rendu du dixième chapitre intitulé « L’organisation des métadonnées » de Grégory Fabre et Sophie Marcotte, issu du livre Pratiques de l’édition numérique.

Afin de synthétiser j’ai fais le choix de structurer le compte rendu sous formes de questions/réponses et de résumer les caractéristiques des différents outils pour organiser les métadonnées.


Les métadonnées.

Les métadonnées qu’est-ce que c’est ?

Ce sont des informations, qui décrivent un contenu et également des tags, qui permettent de retrouver des données grâce à une ontologie commune.

 

A quoi servent les métadonnées ?

Elles permettent de caractériser et structurer des ressources numériques. Grâce à elles nous pouvons réaliser une taxinomie (classification) du monde, et faire circuler des connaissances. Notamment en facilitant la recherche d’information grâce à la description de contenu et leurs classes, avec le référencement. Les métadonnées facilitent également l’archivage et l’interopérabilité. Elles servent aussi à gérer des droits d’accès à des pages web, et encoder une signature électronique pour certifier et authentifier un contenu.

 

Quel est le but principal des métadonnées ?

Son but premier est de permettre aux machines d’exploiter automatiquement les contenus de sources d’information, accessibles par le Web, pour réaliser des tâches variées. La réalisation de cet objectif repose sur l’existence de données structurées. Par exemple elles participent à l’optimisation des moteurs de recherches grâce aux SEO (Search Engine Optimatization) , pour en quelques sortes indexer les sites web.

 


 

Les formats sémantiques

La structuration de données

Microformats ou entités servent à décrire de manière précise un contenu numériques qui possèdent des propriétés propres. Un événement sera défini par les propriétés « date », « lieu », « type d’événement », « heure », « contact ». Son utilisation est utilisée pour concevoir des annuaires.

Microdata permet de créer des liens sémantiques entre les contenus déjà présents sur le web en ajoutant des balises à la structure HTLM. C’est-à-dire qu’ils permettent aux moteurs de recherche de comprendre le contenu des pages grâce à une hiérarchisation et d’extraire les contenus microdata pour réaliser un référencement.

RDF (Ressource Description Framework) structure le contenu grâce à un ensemble de triplets: le sujet qui est la ressource à décrire, le prédicat qui est le type de propriété applicable au sujet et l’objet qui est la valeur de la propriété. Ce format doit être traduit par les agents logiciels qui échangent de l’information entre eux pour être utilisé.

OWL (Web Ontology Language) est un prolongement de RDF. Il s’agit d’un format qui permet de clarifier ce qui ne peut pas être compris d’emblée par la machine en fournissant un langage propice à l’élaboration d’une ontologie (l’étude de l’être).

FOAF (Friend of a Friend) est un vocabulaire qui repose sur du RDF et OWL, il permet de décrire des personnes et les corrélations qu’elles entretiennent entre elles ou avec des objets. Il permet aussi de crypter des adresses mails.

OAI-PMH (Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting) est un mécanisme favorisant l’interopérabilité entre différentes sources de référence. C’est-à-dire qu’il détermine les conditions du transfert des métadonnées produites par un fournisseur de données, vers le serveur d’un fournisseur de services. Il permet d’échanger des métadonnées entre plusieurs institutions, accroître la visibilité des collections numériques sur Internet et d’indiquer des ressources non accessibles aux moteurs de recherche.

Dublin Core équivaut à une liste de métadonnées liées aux sites web. Il permet de normaliser les balises qui décrivent les références bibliographiques et d’établir des relations entre elles et d’autres ressources. Il comporte 15 propriétés balisés qui permettent de désigner communément l’agrégat de contenu de bases différentes.Les 15 propriétés balisés de Dublin Core

Drupal est un système de gestion de contenu (CMS) gratuit et Open Source c’est à dire accessible sans payer une licence et que tout le monde peut participer à son amélioration. Il permet de produire, gérer, et diffuser du contenu. Grâce à ce système de contenu les programmeurs évite les processus de saisi et de gestion des métadonnées.

SPARQL (Sparql Protocol and RDF Query Language) est un langage qui enregistre et fusionne les données qui viennent de sources différentes. Il permet de rechercher et gérer des données RDF.

Apache Solar permet de réaliser des recherches avancée au sein d’une base de données complexe grâce à son interface HTML et son filtrage de données. L’objectif est de pouvoir efficacement rechercher de manière transversale sur l’ensemble des sites.

TEI (Text Encoding Initiative) est employé avec les balises XML il sert à faciliter la création, l’échange, et l’intégration des données textuelles informatisées. Il permet de décrire la manière dont un document a été créé et structuré (lignes, chapitres, paragraphes, dialogues, ratures…). Accompagné du RDF il permet de mettre en relation des sources. Il est surtout adopté pour des projets éditoriaux anciens, de manuscrits et permet de reconstituer le processus menant à la version définitive d’un texte.

 

 

L’organisation des métadonnées peut être complexe, c’est pour cela qu’il est nécessaire de connaître les différents formats proposés et les langages utiles pour répondre aux différents besoins. Besoins qui peuvent être professionnels, éditoriaux, scientifiques ou documentaires. Sachez que l’ELO (Electronic Literature Organization) a lancé le projet CELL (Consortium of Electronic Literature) afin de réunir les informations des bases de données réparties dans les laboratoires de recherche qui étudient la création et l’étude des hypermédias. Il permettra à terme la normalisation et la densification de données partagées.

 

Et si on réunissait Google Maps et … la carte de Cassini ?

Information pas très récente (datée du 9 novembre 2010), elle n’en mérite pas moins le détour.

Pour les intégrer au service de navigation du célèbre navigateur, Google Maps, la société de cartographie numérique Geogarage a fusionné les 182 cartes de Cassini de la collection de David Rumsey (président de la Cartography Associates, http://www.davidrumsey.com/).

(http://rumsey.geogarage.com/maps/cassinige.html?lat=48.77791275550184&lon=2.5927734375&zoom=6)

Au-delà de la simple numérisation d’une carte ancienne, le point intéressant est la possibilité qui est donnée de la superposer avec des cartes actuelles.

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Sources : 

– Compte Twitter Info Histoire (@infohistoire) ;

– http://www.info-histoire.com/3320/la-carte-de-cassini-et-le-service-de-cartographie-google-map-reunis/?utm_source=twitter&utm_medium=twitterfeed&utm_campaign=twitter

Bientôt un cloud computing national

Nous sommes de plus en plus, entreprises ou particuliers, à confier nos fichiers aux nuages.Cependant un doute persiste sur la confidentialités de nos données. Les pouvoirs publics et les entreprises s’organisent pour préserver celles avec un fort intérêt économique.

Des nuages de tous horizons

Les services de cloud computing fourmillent dont les plus populaires sont : Dropbox, Skydrive et Amazon Cloud Drive qui proposent la synchronisation des fichiers sur différents appareils, quelques GO offerts de stockage en ligne et des offres d’abonnement. Ces services offrent l’attrait d’un accès facile à des fichiers tels que les photos, musiques et document à jour sur différentes plateformes.

copyright Lucian Savluc

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Numérisation des collections : Google Art Project.


Page d’accueil du Google Art Project
La Chambre à Coucher, Vincent VAN GOGH

Cet article tiré du blog « C/blog culture & numérique » évoque le projet mené par Google Art Project. Il travaille en collaboration avec des institutions culturelles afin de numériser des collections pour permettre de créer un musée numérique accessible au plus grand nombre.

Si cette initiative est suivie par un plus grand nombre d’institutions, il sera alors possible d’avoir accès aux chefs d’œuvres artistiques du monde entier de chez soi. Le retour espéré par les institutions participantes, dans le cas de cet article le Victoria & Albert Museum de Londres, est de créer un réseau mondial des plus grandes richesses de l’art.

Il ne faut cependant pas négliger l’espérance des institutions participantes d’augmenter leur nombre de visiteurs à la fois en ligne, et donc de développer une présence numérique propre à leur musée, mais aussi d’attirer au sein du musée lui-même. Cette action n’est donc pas totalement désintéressée et ne se limite pas à une mise en ligne « gratuite » des richesses mondiales. Elle a un but secondaire qui est propre aux institutions participant à ce projet, qui est d’être présent numériquement pour renforcer l’attractivité muséale auprès des gens. En effet, l’accès à une œuvre par Internet peut donner envie aux personnes de venir la voir « en chair et en os », et donc d’augmenter la fréquentation du musée par l’attraction de nouveaux publics.

 

Source

Pour ceux qui veulent accéder aux œuvres numérisées : Google Art Project