Nous allons essayer dans cette article d’aborder différant aspect du financement participatifs au travers d’exemples plus ou moins connues. Nous verrons ensuite quel sont les dernières nouveauté en la matière.
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Catégorie : Relations sociales en ligne
Payer une place de spectacle par rire.
Qui n’a jamais rêvé d’assister à un spectacle et de ne payer que s’il avait aimé ?
Découvrez le système Pay per Laugh , l’idée est simple : enter gratuitement au théâtre spécialisé dans le stand-up le Teatreneu (Espagne) et payer uniquement si le spectacle vous a fait rire !
[vimeo]http://vimeo.com/97413457[/vimeo]
La somme due est fixée en fonction du nombre de rires émis, le rire est fixé à 30 centimes d’euros et à partir de 80 rires (soit 24€) vous pouvez rire en illimitée. Il est impossible d’échapper à ce système en effet des tablettes sont fixées à l’arrière de chaque siège et captes les émotions des spectateurs, les enregistres et calculent le prix du billet par spectateur. Si le spectateur ne rit pas il ressort sans rien payer. Site du théâtre Teatreneu .
Pourquoi ?
Afin de faire face à l’augmentation des taxes visant les théâtres, passées de 8 % à 21 % ce système permet de lutter contre la baisse de fréquentation.
Points positifs
- Ce système permet d’une part d’attiser la curiosité du public et donc d’augmenter les recettes du théâtre, Pay per Laught a été testé de juillet à août, et le prix moyen d’un billet a augmenté de six euros. D’une autre part, les humoristes sont plus motivés lors de leurs représentations, ils peuvent également simplement analyser les réactions des spectateurs (avec les statistiques des tablettes) et donc modifier leurs spectacles pour qu’il soit de qualités.
- Les spectateurs se rendent compte du nombre de rire émis et acceptent volontiers de payer leurs places de spectacle plus chère que la moyenne si c’est justifié.
- L’application Per per Laught permet de se poster sur les réseaux sociaux, et donc permet d’augmenter la visibilité d’un spectacle!
Points négatifs
- D’après les vidéos que j’ai pu voir les tablettes restent allumés devant soit durant chaque spectacle, la lumière ne doit pas être agréable et le fait de voir son portrait durant tout le spectacle doit être un peu intimident.
- Le théâtre ne précise pas si il est propriétaire des films de chaque spectateurs.
Conclusion
Sans compter la publicité (internationale) gratuite dont le théâtre a bénéficié, cette innovation a permis au Teatreneu d’augmenter sa fréquentation de 35 % et le prix moyen de chaque billet à augmenter de 6€.
Il n’est pas étonnant que ce système a été copier dans plusieurs théâtres espagnols. De plus Pay per Laugh a reçu Lion d’Or en catégorie mobile à Cannes.
Pourquoi j’ai choisi de vous en parler ?
On connaissait le système satisfait ou remboursé, qui a d’ailleurs été adapté dans un cinéma à Saint-Étienne . Pay per laught est différent on paye pour l’hilarité que le spectacles ont provoqué sur nous, je trouve que cette innovation est formidable, le fait de payer pour ce qu’on consomme réellement est vraiment une idée sympathique. Ce système est pour le moment adapté aux spectacles humoristique, aux comédies et aux stands-ups mais comme le laisse suggérer la vidéo de présentation il est adaptable à chaque genre.
Sources
Le magasine Néon
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/10/13/01007-20141013ARTFIG00130-dans-ce-theatre-on-paie-30-centimes-par-eclat-de-rire.php
Quand la présence en ligne muséale se révèle être un échec…
Lorsque le Musée du Louvre tente l’expérience du réseau social, on pense que l’idée est novatrice, qu’elle va influencer d’autres musées. Que l’image désuète et poussiéreuse du musée va peut être pouvoir tomber au profit d’une image numérique, dynamique, jeune. Il n’en est rien !
Game Over pour la Communauté Louvre
Depuis le 9 décembre 2010, le Musée du Louvre avait lancé la « Communauté Louvre », un site participatif de type réseau social en partenariat avec Orange. Cette plate-forme s’adressait officiellement aux internautes partageant « un intérêt personnel ou professionnel pour le Louvre et ses collections, et plus largement pour l’archéologie, l’art, l’histoire de l’art et les musées. »
La mise en place d’outils numériques participatifs montre une volonté d’action du musée de s’insérer dans le web 2.0. Une volonté qui est admirable, certes, mais qui, comme le montre cet exemple, a encore besoin d’améliorations. Ce service qui ressemblait dans ces fonctions sociales à Facebook, n’a-t-il pas trop tiré sur la corde du réseau social au détriment du participatif ? Le but de ce réseau était de faire travailler des personnes ayant comme point commun l’intérêt porté aux collections du musée.
Bien que ce site ne fut qu’un essai de la part du musée, on peut se demander si l’échec de l’expérience va relancer l’envie de réaliser un tel projet. En effet, si les outils qui ont le mieux fonctionné vont être intégré au site Internet du musée, dans le message de clôture du compte envoyé aux membres, il est spécifié que les personnes ayant participé au projet peuvent toujours être active via les pages sur les réseaux sociaux utilisés par le musée : Facebook et Twitter.
Que penser alors ? Que les musées sont inaptes à se créer leurs propres réseaux sociaux et qu’ils dépendent de ceux déjà en place, inadaptés pour la plupart à un échange entre passionnés ? Mais là est peut-être l’enjeu principal, comme le montre cet article. Peut-être que le réseau social de la Communauté Louvre a été trop limité dans les publics qu’ils touchaient. L’importance de la part des touristes étrangers dans la fréquentation du Louvre n’est plus à démontrer, et cependant l’impact touristique et étranger sur le site n’était pas réellement prévu.
Musées et réseaux sociaux ne font pas toujours bon ménage finalement…
Twitter, une affaire papale ?
Petit rappel : qu’est-ce-que Twitter ?
Twitter est un site de micro-blogging crée et mis en ligne en 2006. Le principe du micro-blogging est d’envoyer des messages synthétiques très courts, constitués au maximum de 140 caractères. Ce site a entraîné une révolution au sein du monde numérique. En effet, situé à mi-chemin entre le réseau social et le blog, il a rapidement vu son nombre d’utilisateurs croître pour arriver à 500 millions en février 2012.
Pourquoi Twitter marche-t-il si bien ?
Twitter a été un outil original qui a rapidement été utilisé par les personnalités du monde entier pour entrer en contact avec leurs fans. Nous pouvons notamment penser aux comptes Twitter de Lady Gaga ou Justin Bieber dans le domaine musical, ou encore Barack Obama dans le domaine politique. Cette proximité entre personnes séduit à la fois les personnalités et ceux qui les suivent, donnant une impression de communication réelle.
A l’instar des réseaux sociaux comme Facebook ou Google+, Twitter permet une présence en ligne qui se veut immédiate. En effet, on peut suivre en temps réel les faits et gestes de la personne qui twitte, et on peut donc immédiatement y répondre. Cette instantanéité des dialogues est la prochaine évolution, ce que certains nomment déjà le web 3.0.
Pontifex : la révolution du numérique appliqué à l’Église.
L’Église a donc fait le choix de l’instantanéité entre le Pape et ses fidèles, au dépend de celui du réseau social typique. La question de la présence en ligne est relancée. En effet, volonté de modernisation de l’institution catholique ou volonté de médiatisation du souverain pontife dans le but de toucher plus de personnes à la cause catholique qui tombe en désuétude? Sans se lancer dans un débat théologique ou religieux qui n’est pas le propos ici, il est intéressant de voir comment une institution aussi ancienne s’adapte au monde moderne numérique et sait tirer parti de ses ressources.
Force est de constater que l’institution catholique a appris à manier les nouveaux outils qui s’offraient à elle. En effet, de plus en plus de personnes viennent s’informer sur ces réseaux plutôt que de regarder la télévision, lire des journaux, … Lors de la démission du Pape Benoît XVI, l’information a été twitté immédiatement après le discours. Ce compte Twitter a été cloturé lors de la renonciation du Pape émérite et réouvert au moment de l’élection du nouveau Pape François, qui a déjà twitté à sept reprises.
De la réelle utilité de la présence en ligne de l’Église et du Pape.
Cela pose cependant une question. En effet, si le compte suit les fluctuations des renonciations, conclaves et autres élections, qu’en est-il de sa visée informative sur le déroulement des événements aux moments précis où ceux-ci se déroulent ? La visée de l’instantanéité n’est-elle pas remise en cause par la clôture du compte lors du conclave ? Compte qui a été rouvert par la traditionnelle formule latine « Habemus Papam Franciscum » le 13 mars 2013. Ce compte est désormais suivi par plus de 3 millions de followers, et devrait bientôt passer la barre des 4 millions.
Le Vatican et son chef d’état se situe donc dans une position ambivalente qui est celle de la tradition catholique et du cérémonial entourant l’élection d’un Pape, et la volonté de se moderniser et d’être présent sur la toile. A noter que le Vatican fut l’un des premiers états à se doter de sa propre radio nationale, ainsi que de sa propre chaîne de télévision. Ce qui laisse à penser qu’au fur et à mesure de l’évolution du numérique, il est fort à parier que l’Église saura utiliser les outils du numérique pour communiquer avec des personnes du monde entier. Elle commence déjà d’ailleurs assez bien en ayant ouvert plusieurs comptes au Pape, ce qui permet la traduction des messages pontificaux en plusieurs langues différentes. Où quand Twitter permet à l’Église d’être visible à l’international.
Sources
Je suis à la recherche d’un emploi … et le web le sait !
Viadeo, Doyoubuzz, LinkedIn….
Sans doute que Facebook a modifié nos comportements sur le Net.
Nous avons des dizaines, voire des centaines d’amis, nous « likons » des dizaines de pages sur des thèmes de tous genres, nous sommes « fans » de dizaines d’artistes, de films ou de personnalités connues, etc.etc.
Vie privée devient rapidement vie publique et pourquoi ne pas s’en servir pour se montrer sur le devant de la scène, montrer ses atouts, ses ambitions et ses motivations pour obtenir le job de ses rêves ?
Alors, changeons notre profil Facebook, mettons une photo « pro », laissons libre d’accès les informations sur notre parcours professionnel et voici un premier pas vers le CV en ligne.
La deuxième étape : le CV Doyoubuzz (ou toute autre site du même type… vous trouverez par vous même celui qui vous conviendra le mieux). Des cases à remplir, des compétences à rajouter, une petite présentation, et voici un CV déposé sur la toile à la vue de milliers d’internautes… Avouez que ça va plus vite que d’envoyer des courriers.
Pour compléter cette démarche, Viadeo et LinkedIn sont nos amis.
Leur but : « booster notre carrière » !
Après avoir rempli tout un formulaire, voici votre CV tout beau, tout propre, en ligne. Mais pas que ! Alors que DoYouBuzz s’arrête à cette fonctionnalité, Viadeo et LinkedIn vous mettent directement en contact avec des personnes ayant un parcours proche du vôtre ! Vous pouvez également demander vos connaissances, ou anciens collègues, en « contact professionnel ».
Le principe caché… le piston.
N’oubliez pas que les recruteurs ont tendance ces dernières années à vous « googler », alors montrez vous !… mais faites attention à ce que vous montrer…
Plus d’infos :