Mon musée sur les réseaux sociaux !

Aujourd’hui, tout le monde (ou presque) possède un compte en ligne sur un réseau social ou professionnel. C’est au tour des institutions, et notamment, des musées d’investir ces toiles. Ce cours article parle des raisons d’un musée à investir la toile et surtout à posséder son propre profil.

Voir article : http://cursus.edu/article/19747/planifier-presence-des-musees-sur-les/

Présence en ligne et e-réputation

La présence en ligne c’est le fait d’être visible sur le net.

 

Comment ça, elle vous aide pas ma définition ? Vous préféreriez peut être « e-réputation » ?

Pour faire simple, tout ce que vous mettez sur vous en ligne peut être vu par des milliers d’internautes. Ensuite, « l’e-réputation » c’est le fait d’être connu sur le net. Par exemple, sur Youtube, plus vous avez de clics, plus vous êtes connus.

L’e-réputation ce n’est pas seulement ce que vous dites sur vous, c’est aussi et surtout ce que les autres pensent de vous. C’est ce qui fait votre image, l’étiquette qu’on va poser sur votre nom.

On parle beaucoup d’e-réputation d’une entreprise, d’une marque. Elle est « fabriquée » à l’aide de leur propre site internet mais aussi via les réseaux sociaux. Facebook et Twitter font désormais partie intégrante d’une politique de communication d’une entreprise, ou dans mon domaine, d’un musée. Ainsi, on retrouvera sur ces deux réseaux les plus grands musées de France qui profitent de ce moyen de communication gratuit pour savoir ce que les visiteurs pensent de leurs actions de médiation, leurs évènements, etc.

Ensuite, grâce aux témoignages reçus, grâce aux commentaires et aux « like » de Facebook, le musée pourra améliorer ses services en prenant en compte les attentes des « followers », et ainsi améliorer son image.

 

Source :
http://www.jikamedia.com/reseaux-sociaux/ereputation/

Quand la présence en ligne muséale se révèle être un échec…

Lorsque le Musée du Louvre tente l’expérience du réseau social, on pense que l’idée est novatrice, qu’elle va influencer d’autres musées. Que l’image désuète et poussiéreuse du musée va peut être pouvoir tomber au profit d’une image numérique, dynamique, jeune. Il n’en est rien !

Game Over pour la Communauté Louvre

Depuis le 9 décembre 2010, le Musée du Louvre avait lancé la « Communauté Louvre », un site participatif de type réseau social en partenariat avec Orange. Cette plate-forme s’adressait officiellement aux internautes partageant « un intérêt personnel ou professionnel pour le Louvre et ses collections, et plus largement pour l’archéologie, l’art, l’histoire de l’art et les musées. »

La mise en place d’outils numériques participatifs montre une volonté d’action du musée de s’insérer dans le web 2.0. Une volonté qui est admirable, certes, mais qui, comme le montre cet exemple, a encore besoin d’améliorations. Ce service qui ressemblait dans ces fonctions sociales à Facebook, n’a-t-il pas trop tiré sur la corde du réseau social au détriment du participatif ? Le but de ce réseau était de faire travailler des personnes ayant comme point commun l’intérêt porté aux collections du musée.

Bien que ce site ne fut qu’un essai de la part du musée, on peut se demander si l’échec de l’expérience va relancer l’envie de réaliser un tel projet. En effet, si les outils qui ont le mieux fonctionné vont être intégré au site Internet du musée, dans le message de clôture du compte envoyé aux membres, il est spécifié que les personnes ayant participé au projet peuvent toujours être active via les pages sur les réseaux sociaux utilisés par le musée : Facebook et Twitter.

Que penser alors ? Que les musées sont inaptes à se créer leurs propres réseaux sociaux et qu’ils dépendent de ceux déjà en place, inadaptés pour la plupart à un échange entre passionnés ? Mais là est peut-être l’enjeu principal, comme le montre cet article. Peut-être que le réseau social de la Communauté Louvre a été trop limité dans les publics qu’ils touchaient. L’importance de la part des touristes étrangers dans la fréquentation du Louvre n’est plus à démontrer, et cependant l’impact touristique et étranger sur le site n’était pas réellement prévu.

Musées et réseaux sociaux ne font pas toujours bon ménage finalement…

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