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Nos échanges avec Emmanuel Trédez


8 commentaires

  1. À la demande des élèves de l’école BIRD d’Antanarivo, je poste quelques mots sur le blog pour vous donner un avant-goût de mon roman, Le hibou n’est pas manchot.

    Je conseille vivement à ceux d’entre vous qui seraient allergiques aux oiseaux ou qui détesteraient les jeux de mots de ne pas ouvrir ce livre, car il en est plein !

    – D’oiseaux d’abord : tous les personnages sont des oiseaux. Vous en connaissez certains, je suis sûr que vous en découvrirez d’autres. Enfin, ce ne sont pas tout à fait les oiseaux que l’on rencontre dans la nature car je les ai « anthropomorphisés » : dans mon livre, ils se comportent comme des humains. Ils habitent en ville, ont un métier, conduisent des voitures, font du sport, vont au théâtre…

    – De jeux de mots ensuite. Ils sont la matière même de ce roman, et des trois autres « polars parodiques » que j’ai écrits sur ce principe : Le cachalot nage dans le potage (sur le thème des animaux marins), L’araignée est une fine mouche (sur le thème des insectes et des petites bêtes) et La carotte se prend le chou (sur le thème des fruits et des légumes).

    Ces jeux de mots autour d’un thème constituent, je crois, l’originalité de ces quatre ouvrages. Il est possible que vous passiez à côté de certains jeux de mots car vous ne connaissez sans doute pas toutes les expressions et références avec lesquelles je joue. Mais si vous ne les comprenez pas tous, ce n’est pas grave, ça ne vous empêche pas de profiter de l’histoire.
    Justement, Lire Le hibou n’est pas manchot en classe permet, en travaillant par exemple sur les expressions autour des oiseaux, de mieux identifier et apprécier certains jeux de mots… Une fois que les élèves ont compris le principe, souvent, ils prennent beaucoup de plaisir à repérer les jeux de mots dans le texte !

    Ces quatre livres ont une autre caractéristique commune, et pas des moindres, c’est leur côté « polar »… Dans chaque livre, le personnage principal (l’inspecteur Archie Duc dans Le hibou n’est pas manchot, le détective Achille Carotte dans La carotte se prend le chou…) doit résoudre quatre ou cinq enquêtes : vol, enlèvement, assassinat… Et le lecteur suit les avancées de l’enquête avec le héros.

    Des enquêtes rigolotes, autrement dit du rire et du suspens, c’est ce qui plaît généralement aux lecteurs, petits et grands, de ces romans. C’est ce qui peut, à mon avis, vous donner envie de lire Le hibou n’est pas manchot. J’ai hâte de savoir ce que vous en pensez !

    Amicalement,

    Emmanuel

  2. Vous savez les enquête dans votre livre ses beaucoup de suspense.
    Elle étais bonne l’ide de remplacer les hommes par les oiseaux.
    PS je m’appelle JAN

  3. Bonjour,
    Nous sommes des élèves de 6ème au CFFD et nous allons vous dire pourquoi nous avons aimé ce livre.
    Jan : J’ai aimé car vous avez remplacé les hommes par les oiseaux
    Ricardo : J’ai aimé car il y a beaucoup d’enquêtes.
    Andy : J’ai aimé car ce livre me passionne grâce au suspense.
    Achille : J’ai aimé car il y a beaucoup d’images.
    Fionah : J’ai aimé car il y avait beaucoup de suspense.

  4. Bonjour,
    Je m’appelle Miahy.Je suis un élève de l’Alliance Française à Antsahabe.Je suis en 5ème.Pourquoi vous avez mis en noir et blanc les images du livre?

  5. Bj monsieur Tredez, je m’appelle MISETRA et je voudrais vous poser quelques questions :
    1) d’où vient le titre hibou n’est pas manchot?
    2) Q’est ce qui vous a inspire ce livre?

  6. Bonjour,
    nous sommes les CM2 du collège française Jules Verne à Antsirabe, Madagascar. Nous avons lu votre livre et nous voudrions vous poser quelques questions.
    – Quel est le personnage que vous aimé le plus dans l’histoire?
    – Qu’ est ce qui vous a inspiré pour l’histoire d’oiseau?
    – Combien de livres avez-vous écrit?
    – Pourquoi avez vous choisis les oiseaux?
    – Est ce que vos parents étaient aussi écrivains?
    – Avez-vous un autre métier au-delà d’écrivain?
    – D’où vous est venu l’idée du titre « Le hibou n’est pas manchot »?
    – Est – ce – que vous aimez les oiseaux ?
    – Qu’est ce qui vous a inspiré ces jeux de mots ?
    – Avez-vous écrit ce livre en présence des oiseaux?

    En attente de votre réponse,
    cordialement,
    les élèves du CFJV.

  7. Bonjour les enfants,
    Merci beaucoup pour vos commentaires et vos appréciations !
    Je vais essayer de répondre aux questions que vous m’avez posées et dont je viens seulement de prendre connaissance.
    Dans Le hibou n’est pas manchot, tous les personnages sont des oiseaux… et se comportent comme humains. C’est ça que tu as aimé, Jan !
    Le champ lexical des oiseaux (tous les mots liés aux oiseaux) était suffisamment riche pour que je puisse créer à la fois beaucoup de personnages et beaucoup de jeux de mots, comme je l’avais déjà pour les animaux marins (dans Le cachalot nage dans le potage), pour les insectes et les petites bêtes (dans L’araignée est une fine mouche) et… pour les fruits et les légumes (dans La carotte se prend le chou). C’est pourquoi j’ai choisi ce thème. J’ai répondu à ta question, Méira ?
    Dans chacun de ces livres, il y a quatre ou cinq enquêtes. Ça me permet de changer de décor, d’inventer de nouveaux personnages… tout en faisant intervenir le héros, Archie Duc. À chaque fois, j’essaye de mettre du suspense en lançant le lecteur sur des fausses pistes… C’est ça qui vous a plu, Ricardo, Andy, Fionah ?
    Généralement, pour cette tranche d’âge, les livres sont peu illustrés. L’éditeur a souhaité que ce roman soit au contraire très illustré et je trouve que c’est une bonne idée : comme toi, Achille, j’aime beaucoup les illustrations de Baptiste Amsallem. Les illustrations sont en noir et blanc car ça coûte moins cher à l’impression, Miahy. Du coup, ça permet de vendre le livre à un prix raisonnable.
    Le titre est un jeu de mots, Misetra. Au sens propre, le hibou n’est pas un manchot (ce sont deux oiseaux) ; au sens figuré, il est plutôt adroit.
    Voici les réponses aux questions des CM2 du collège Jules Verne d’Antisrabe (je ne reviens pas sur les questions auxquelles j’ai répondu plus haut) :
    J’aime bien le héros, Archie Duc, et le duo qu’il forme avec le poussin Lecoq.
    J’ai publié une soixantaine de livres : une BD, une pièce des théâtre, quelques albums, quelques livres documentaires, et pas mal de premiers romans ou de romans…
    Mon père écrit des livres, mais de musicologie (sur le quatuor à cordes, une formation musicale composée de deux violons, d’un alto et d’un violoncelle).
    Pendant longtemps, j’ai exercé un autre métier à côté de mon métier d’auteur : j’étais éditeur dans une maison d’édition.
    Depuis trois ans, j’essaye de vivre autant que possible de mon métier d’auteur. Mais j’ai d’autres activités professionnelles.
    Je m’intéresse beaucoup aux animaux, pas seulement aux oiseaux. Je vais d’ailleurs bientôt publier un livre documentaire sur les animaux.
    Au moment de choisir quel rôle j’allais donner aux différents oiseaux, j’ai réfléchi aux jeux de mots que je pouvais faire sur chacun.
    Depuis ma cuisine, j’ai une vue sur mon petit jardin où j’aperçois régulièrement des oiseaux : des pies notamment. Mais je ne crois pas que la présence de ces oiseaux m’ait aidé à écrire !
    J’espère que ces réponses vous satisferont. Merci encore pour vos retours positifs !
    Emmanuel

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