Périclès (492-429 avant J.-C.)

1. un noble engagé en politique :
Périclès (à voir ICI) appartient à la noblesse athénienne. Son père a été un des stratèges vainqueurs des Perses lors de la bataille du Cap Mycale (479 avant J.-C.). Il appartient aussi à la famille noble des Alcméonides et a pour oncle le fameux Clisthène (homme politique qui instaura les fondements de la démocratie athénienne : isonomie, ostracisme, division de l’Attique en dèmes, etc.). Il reçoit une éducation très soignée faite par les meilleurs philosophes de son époque (Anaxagore et Zénon d’Elée). En 463 avant J.-C., il s’engage en politique du côté des démocrates et prend leur direction vers 460 avant J.-C.

2. Périclès développe les institutions démocratiques :
Périclès est à la tête d’Athènes sans interruption de 460 à 430 avant J.-C. Il est réélu stratège tous les ans. Périclès veut rendre la participation du peuple à l’Ecclésia plus facile. Pour que les citoyens pauvres ne perdent pas une journée de travail en se rendant aux réunions de l’Ecclésia, Périclès instaure le misthos, une indemnité de présence qui leur est versée. D’un autre côté, il restreint l’accession à la citoyenneté en rendant obligatoire une filiation citoyenne du côté paternel ET maternel.

3. Périclès mène une politique étrangère agressive et expansionniste :
Périclès utilise la Ligue de Délos pour mener une politique impérialiste en mer Egée. Athènes pendant ses mandats exerce l’hégémonie sur les îles grecques. Les révoltes sont durement réprimées (Samos, 440 avant J.-C.). Le trésor de la Ligue est transféré à Athènes en 454 avant J.-C. et Périclès s’en sert pour embellir l’Acropole. Il mène aussi une politique très agressive envers d’autres cités comme Sparte ou contre les Perses. En 431 avant J.-C., suite à l’expansion athénienne, Sparte déclenche la Guerre du Péloponnèse. Athènes est presque seule contre les autres cités. En plus elle est victime d’une épidémie de peste qui emporte Périclès en 429 avant J.-C., sans que jamais il n’ait été critiqué par les athéniens.

source : d’après le site d’Olivier Andurand.