Un final en beauté

Remerciements à tous les élèves pour leur implication dans ce projet!

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Exposition au CDI

Les élèves de la classe sont heureux de vous présenter leur exposition.

Les panneaux évoquent le voyage du mois de mars, les visites et moments forts.

         

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Sur le Struthof

Au CDI, vous pourrez trouver des documents au rayon HISTOIRE en 940 concernant le camp, son fonctionnement et des témoignages du résistant Eugène Marlot ainsi que les dessins d’Henri Gayot.

http://0341736c.esidoc.fr/search.php?all_institutions=&lookfor=marlot&type=all&sort=author

 

 

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Diable

Comment représenter l’horrible massacre que fût la Shoah?

De mon point de vue, Hitler et ses soldats étaient de véritables créatures diaboliques.

Loona

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Ma traversée

J’ai décidé de représenter cette partie de notre voyage à Strasbourg (traversée du camp Struthof-Natzweiler) car c’est un sujet qui me touche énormément et auquel je m’intéresse beaucoup. La citation provient d’un documentaire sur le camp, que j’ai visionné par la suite. Il s’agit de l’horrible phrase fétiche du commandant de camp Joseph Kramer. Wolfgang Seuss était surnommé la créature par les déportés.

Loona Esquirol 1L2

 

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Elles

Je les regarde s’entre-mêler, se battre les unes avec les autres

Sous coup violent du vent, à travers les barreaux

J’aperçois chaque petite chose, la lumière qui éclaire ma rue

Grésille au dessus de ma tête, puis elles recommencent

Je me demande pourquoi elles, ne décident pas de ne faire

Qu’un seul courant, elles s’en froissent

De leur batailles, elles s’abîment comme si

Elles ne comprenaient pas, la douleur de leur entortillement

Peut-être qu’elles n’arrivent pas à contrôler, est-ce quelqu’un ou quelque chose

Qui les obligent à se conduire ainsi

Je lève le regard, c’est comme la fumée qu’un

Incendie aurait déclenché, elle va vite et envahit l’espace

Ne laisse apparaître que soudainement, une petite boule blanche

Au rayon brillant, ses instants sont courts

Elle revient pour la cacher, de temps à autre j’entends

Le bruit d’un quatre roues qui, longe la grande route

Sept secondes, c’est le temps que l’auto-mobile

Met pour apparaître et disparaître, les coups violents

Eux reviennent tout les, dix à quinze secondes

Les feuilles se battent en, un temps de douze

Ils sont noirs et hauts, moi je suis ici

En tailleur à contempler la fraise, cette petite lueur rouge qui se devine

La tête relevée les nuages continuent, de s’emparer et se désemparer de la lune

Elle est la, puis ne l’est plus

Aussi facile à dissimuler qu’une, larme au coin de l’oeil

Celle qui pique et a un goût salé, celle qu’on ne laisse pas assez s’échappé

Parfois l’impression, d’être comme elle

Enfermé par les barreaux, de cet endroit

Nokomis j’ai toujours, l’impression de l’être

A quatre heure du matin, paniquée par le sommeil

Je ne le trouve qu’au lever du soleil, il me brûle l’interieur

En rallumant ma cigarette, il y a cette ombre

Qui apparaît avec toutes ces nuits que, j’ai passées ici je ne

L’avait jamais vu, c’est une nouvelle dans mon univers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rouge

Raphaelle Dupuy

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Le carnet de Raphaelle

R.Dupuy

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La peur compensatrice

Je n’entre pas mais vois tout, n’entends rien rien mais comprends la totalité.La pièce est sombre, des projecteurs qui n’existent pas teintent la scène de bleu. On ne peut pas marcher ici. Ça pue, le souffre. Ce n’est pas comme une grotte, c’est pire. Il y existe la même humidité, celle avec de grosses gouttes.

On ne peut pas venir ici, mais on ne peut surtout pas y marcher. Un gros plancher de terrasse extérieur fait office de sol, parsemé de trous plus ou moins grands. En dessous, le ruisseau coule sous nos pieds, je crois qu’il a faim.

Et puis, le gros trou, le central. Il est plus grand que tous les autres et a le privilège d’être entouré de grosses pierres, prises à la demeure. Elle est là, ou il je ne sais pas vraiment.

Au dessus du gros trou, pendue comme un cocon, comme une grosse boule de suif. Elle protège son territoire, attend son repas.

On parle pour moi, disant que je n’aimerais pas devenir son déjeuner. La gueule béante, une masse noire, couleur ombre, effectue des va et vient entre elle et la pièce. On peut sentir la puanteur de ses traits, la noirceur de son corps. Je sais qu’elle ne peut pas sortir mais elle est quand même près de moi, derrière la porte. Elle suivra mes pas quand j’irai me promener dans le jardin, quand je retournerais dans la voiture après avoir supplié mon père de quitter cet endroit. Son odeur caressera mes jambes fragiles pendant le voyage et j’entendrais éternellement ses chuchotements au creux de mon oreille.

Le souvenir de la bête ne m’a jamais quittéerit, caché dans les abysses de mon esprit, elle attend de pouvoir se montrer à nouveau, dans des temps incertains. Merci mon frère, merci ma sœur, la Roumèque bercera la vie de notre famille. Les enfants ne tomberont jamais dans le puits.

Ce n’est rien qu’un trou qui résonne lorsqu’on y jette une pierre. Ma chambre est seule, il reste un lit et un poste radio qui marche une fois sur deux. Je me rappelle d’un soir où il avait marché, d’un soir où des adultes parlaient dans ma chambre sur un ton de morale fondé.

Comment un homme peut-il en arriver à un stade pareil ? Ce ne sont plus des êtres humains, ce sont des machines. Des machines à tuer. Aucun état d’âme, une habitude perpétuelle. Ces hommes ne sont plus considérés comme des êtres humains mais comme des chiffons qu’il faut salir. Et encore, les chiffons eux ne sont pas à plaindre, on les lavent.

Ces enfants pourraient être les votre. Deux ans, même pas le temps de découvrir la vie, peut être même pas le temps de prononcer le mot maman que vous l’anéantissez. Un petit être absolument merveilleux… Comment peut-on décréter d’un enfant aussi jeune qu’il est à tuer ? Ce n’est qu’une affiche qu’on lui met sur la gueule avec écrit dessus «  à gazer ».

Est-ce que vous vous rendez compte de la gravité de la situation ? Et si, à peine sorti du ventre, vous devriez y retourner ? Histoire de faire un tour. Vous resterez dans la banalité de la situation ? Vous ne vous serez pas révoltés ? A mon avis votre politiquement correct finira par vous perdre. Je suis sûre que c’est déjà arrivé.

 

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Il voulait toucher le ciel

Il avait même pas décollé qu’on lui avait déjà brisé les ailes

On lui disait tel quel

Que la vie était belle, sûrement…

Il rêvait de camp de vacances, il a fini en camp de travail

A cause d’une putain d’étoile jaune il a perdu sa bonne étoile

Un signe si serein qui lui rappelait le soleil

Emmené avec les siens, pourtant paisibles la veille

Il avait aucune chance, il pouvait pas se débattre

Il en a passé des nuits blanches à penser à ces massacres

Il en pouvait plus, il devait  sortir de cette vie

Il voulait toucher le ciel mais il a pas réussi

Malgré tous ses défauts, c’était un type en or

Il faisait souvent l’idiot mais au fond il était fort

Il voulait s’ouvrir au monde comme on s’ouvre à ses frères

Mais les hommes qui l’emmenèrent l’appelaient Lucifer

Un jeune garçon âgé d’à peine onze ans

Il est né comme toi, dans ses veines coulait du sang

Il avait deux bras, deux jambes

Il aimait rire aussi

Il voulait toucher le ciel mais le ciel l a pris

Il voulait toucher le ciel

il avait même pas décollé qu’on lui avait déjà brisé les ailes

On lui disait tel quel

Que la vie était belle, sûrement…

Papa, maman? Ou est ce qu’ils nous emmènent.

Je crois que j’ vais m’étouffer, pris au piège dans cette arène

J’ai faim, j’ai peur, je fulmine mon malheur

Tout ce que je veux c’est une douche pour me laver de ces horreurs

Il repensait au temps d’avant quand il était libre comme l’air

Maintenant qu’il y repense, les corvées c’était pas l’enfer

Son petit cerveau, devenu si faible et malléable

Il n’en reste que de la poussière, le tout plus petit qu’un grain de sable

Puis on les entassa dans une pièce fermée

C’était pas très pudique, des vieillards aux nouveaux nés

Ça lui importait peu, il attendait un peu de fraicheur

De la fraicheur il en a eu, juste assez pour qu’il en meure

Est ce qu’on penserait à lui, dans les temps futurs?

A ce qu’ont enduré les siens, cette pression et ces blessures

Il est persuadé d’avoir subi tout ça pour rien

Mais ne t’inquiète pas petit frère, car ce texte il t’appartient

Il voulait toucher le ciel

il avait même pas décollé qu’on lui avait déjà brisé les ailes

On lui disait tel quel

Que la vie était belle, sûrement…

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