Complot à la cour de Versailles

Titre du jeu Complot à la cour de Versailles
Auteur Stéphane COTE
Niveau de classe concerné quatrième 
Description rapide du jeu Jeu de rôles, basé sur des énigmes : les élèves doivent découvrir qui en veut à Louis XIV et doivent se déplacer dans le château de Versailles, répondre à des énigmes et découvrir certains aspects du XVIIe s.
Insertion dans le programme Il s’agissait de travaux croisés de 4e.
Durée Sur une année entière (octobre à mai) : 1 à 2 heures par semaine.
Mode d’organisation (individuel, par équipe…) et nombre maximum et minimum de joueurs Les élèves sont répartis en 6 équipes de 3 à 4. Ces équipes sont en rivalité pour résoudre l’énigme et les élèves doivent coopérer au sein de l’équipe.
L’aide d’un autre adulte n’est pas inutile, surtout pour gérer les élèves quand ils sont en recherche autonome.
Matériel le dossier complet du jeu, que vous pouvez télécharger en cliquant ICI.
– des ouvrages documentaires (la recherche a lieu au CDI).
Déroulement Chaque équipe mène l’enquête en réagissant aux indications de l’enseignant puis en menant des recherches documentaires.
Le discours de l’enseignant ressemble à celui ci : « Vous arrivez dans l’antichambre de Bassans. Vous voyez Lebrun qui discute avec Jules Hardouin Mansart en face de la cheminée. Dessus repose des vases. A droite de la salle se trouve un placard finement décoré. Vous pouvez sortir par 2 portes. Que faites-vous ? ». Dans les salle plusieurs actions sont possibles pour les élèves : écouter la discussion des personnages présents, discuter avec eux, chercher des objets, aller dans une autre salle.
Les élèves sont guidés par le dossier de jeu, assez ressemblant à un « livre dont vous êtes le héros ».
Commentaires – ce jeu est l’adaptation du CD-Rom « Complot à la cour de Versailles ». Mais le travail de l’enseignant, en plus d’être très impressionnant, se démarque de ce jeu informatique : il est donc une création.
– l’idéal est de conclure ce jeu par un voyage dans le vrai château, ce que n’a pas manqué de faire l’enseignant !
– ce jeu a été mené avec des élèves en difficulté et en zone sensible.
– le jeu est rigoureusement évalué (les détails sont dans l’introduction du dossier).Laissons à l’auteur le soin de présenter le bilan :« Les résultats sont tout à fait intéressants. En effet, lors de la visite des monuments les élèves avaient un niveau de connaissances tout à fait acceptable bien qu’il n’y avait pas eu d’interrogation sur le sujet durant l’année. Pour des enfants en zone sensible les résultats sont tout à fait encourageants.
6 équipes de 4 élèves travaillaient sur le sujet. 2 ont eu des résultats et une motivation particulièrement exemplaires ( 18-19/20 au dossier ). 3 équipes ont fourni un travail correct avec des hauts et des bas dans la motivation ( 12-15/20 au dossier ). 1 équipe a rapidement décroché sans être perturbatrice pour autant ( 7.5/20 au dossier ). Plus en détail, les élèves avaient tendance à avancer plus rapidement dans la réalisation du jeu que dans la réalisation des fiches recherches (mais est-ce étonnant ?). D’ailleurs, là se situe une critique sur le jeu. Les exercices ( math, phys…etc ) étaient bien intégrés dans la progression du jeu. En revanche, les fiches de recherches paraissaient trop « extérieures » à l’enjeu du jeu ce qui diminuait la motivation à les travailler. Ce manque de lien s’explique par la rapidité dans laquelle j’ai du réaliser le jeu (la conception a été faîte en un mois et demi). Je tente de corriger ce défaut dans le nouveau projet de jeu que nous développons, qui portera sur l’Espagne Andalouse et qui sera une création 100% originale. Quoi qu’il en soit, il a fallu faire preuve de pression pour que certaines fiches pour certaines équipes soient réalisées. Inversement, la réalisation de ces exercices dans un cadre différent a eu le mérite de mettre en exergue leurs défauts. D’une manière différente a été pointé leurs lacunes méthodologiques, leur manque d’attention, leur déconcentration, etc. Enfin, ce type d’activité d’éveil à bien souvent comme but de réintégrer dans le cycle scolaire des élèves en perdition. Ce type de travail a rempli ses objectifs à ce plan là, mais force est de constater  qu’il est beaucoup plus « efficace » chez des élèves curieux et bien intégrés dans l’école. La personnalisation du savoir et des objectifs a été plus forte chez eux.  Quoi que l’on fasse il est trés difficile de remettre au travail des élèves qui ont collectionné les retards scolaires.
Les compétences demandées à l’enseignant et les rapports prof-élèves sont différents. Ce rôle différent peut être destabilisant mais l’autorité de l’enseignant n’est pas remise en cause.
 Les échanges avec les enseignants ont été nombreux. Tous les exercices ont été faits en collaboration avec les enseignants. Globalement Ils ont été trés ouverts à l’expérience. D’ailleurs cette année les mêmes professeurs se sont réinvestis dans le nouveau projet de jeu pédagogique, l’enseignant d’Espagnol réalisant le scénario. Certes, je doit admettre que les enseignants en zone sensible sont plus facilement mobilisables à cette forme de projet que dans d’autres types d’établissements. Ensuite, leur collaboration est d’autant plus facile que c’est soi-même qui assure la cohérence global du projet et le gros du travail.
 Pour l’aspect réglementaire: Suite à leur manque d’autonomie, j’ai eu besoin de 2 H semaines au lieu d’1 H semaine. De plus, un emploi jeune est venu m’aider pour guider les élèves dans la recherche documentaire et la réalisation des fiches. »

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