Brochure de voyage en ligne : Provence Romaine

Afin de laisser à tous le temps de s’organiser et d’imprimer la brochure de voyage, voici la marche à suivre pour la télécharger :

  1. Se connecter à l’adresse suivante : https://www.webpedago.com
  2. Cliquer en haut à droite sur « S’inscrire » puis sur « élève ».
  3. Renseigner vos prénom et nom ainsi qu’un mot de passe. Votre identifiant apparaît alors.
  4. Cliquer ensuite sur « Mes documents » puis sur « Rejoindre un document ».
  5. Entrer enfin le code ASY3D

La brochure peut alors être téléchargée. 

Séjour Pédagogique en Provence Romaine – JUIN 2019

Je vous prie de trouver ci-dessous :

  1. La liste des participants 

Classes de 5e(2018-2019)

  1. AUDIGE Lowen
  2. BARSACQ Mayia
  3. BOISSIMON Timéo
  4. BONIN Maxime
  5. BRETEL- BERGEZ Cyan
  6. CARBONNE-BLANQUI Maud
  7. CASTANEIRA Diego
  8. CASTRO Jules
  9. CORDIER-NUGERE Sophie
  10. DE LEIRIS Justine
  11. DE SENA Yanis
  12. DUVAL Ludivine
  13. FILIPPI Mila
  14. FOUCAUD Aubin
  15. FIZELSON Margaux
  16. GENIEYS Anouck
  17. HOCHARD Lise
  18. HORAIN Louis
  19. JAGORET Clémence
  20. LE GOUIC Johann 
  21. LEVANT-BUSSY Mathilde
  22. LE TAILLANDIER DE GABORRY Apolline
  23. LUCHET Judith
  24. MANGANE Baptiste
  25. MANGANE Pernette
  26. MARTINELLI Gabrielle
  27. NOUAILLE Assia
  28. OLLARD Sacha
  29. PENAUD Valentine
  30. RENOU Léa
  31. ROCHDI Mona
  32. SOL Charline
  33. THORE-THOMAS Elsa
  34. VINCENT Raphaël

Classe de 4e(2018-2019)

  1. BANNIER Maxime
  2. CHAUVIN-MANCA Flore
  3. DUPUCH Clémence
  4. GIRY Margaux
  5. GUENEE Arthur
  6. GUIRAO Eliott
  7. LARCHEVEQUE Lisa
  8. LIBAT Louis
  9. LIBERT Ilys
  10. LECOQ Océane
  11. LONGET Romane
  12. LUCHET Joachim
  13. MIRA-JOVER Louis
  14. PREVOST Gabriel
  15. RAPHOSE Joanna
  16. SAINTE-MARIE Carla
  17. TRESSOL Emile

 

2. Le document « Acte d’engagement des familles » à renseigner et à me remettre complété le plus tôt possible. Ce document est absolument indispensable pour finaliser l’inscription. 

Merci de tenir également compte du nouvel échéancier. Les élèves doivent me remettre le premier versement dès que possible. Je rappelle que les chèques-vacances sont acceptés.

Si le nom de l’émetteur du chèque n’est pas le même que celui de votre enfant, merci d’inscrit au crayon à papier au dos du chèque ses nom et prénom ainsi que sa classe. 

Acte d’engagement familles

Comptant sur votre coopération, 

Par avance merci

Madame Odin 

Séjour en Provence Romaine – Octobre 2019

Le projet de séjour pédagogique en Provence Romaine se concrétise à présent. 

Je vous prie donc de bien vouloir prendre connaissance du document d’informations ci-dessous et de renseigner le coupon réponse afin de me le remettre la semaine prochaine.

« Provence Romaine » – information 1 mai 2019

Par avance merci de votre promptitude et n’hésitez pas à me contacter par courriel si vous avez des questions. 

Mme Odin

 

Le Principat d’Auguste : éléments complémentaires

LE PRINCIPAT D’AUGUSTE

Texte n°1 : Un nouveau Romulus ?

La mort de César a révélé que, si les Romains aspirent à un pouvoir fort, capable de mettre fin aux guerres, ils répugnent à la royauté. Il faudra donc inventer autre chose…

La guerre civile, encore…

En 44 avant J.-C., Marc Antoine, ancien lieutenant de César qui revendique sa succession politique, ne se méfie guère d’Octave, (C. Julius Caesar Octavianus), le jeune fils adoptif de César, que le dictateur a désigné comme son héritier. En 43, après la défaite des Césariens à Modène, Antoine et Octave se réconcilient et forment avec Lépide le second triumvirat.

Antoine, qui a épousé Octavie, la sœur d’Octave, se voit alors confier la mission d’aller chercher des fonds en Orient, pendant qu’Octave s’occupe de l’Occident et Lépide de l’Afrique. Comme jadis César, Antoine s’éprend de la belle Cléopâtre. Octave n’aura aucune peine à le présenter caricaturalement comme un Oriental soumis aux caprices d’une reine égyptienne. Contre lui il prétend défendre les valeurs romaines d’Occident ; il chasse ses partisans de Rome et, en 32 avant J.-C., déclare la guerre à Cléopâtre.

Cette guerre civile s’achève par la bataille navale d’Actium, le 2 septembre 31 avant J.-C. : Antoine vaincu, se replie en Égypte où cerné par l’armée d’Auguste, il se donne la mort, suivi par Cléopâtre (30 av. J.-C.). L’Égypte devient province romaine, mais comme « propriété personnelle » de son conquérant. Octave est désormais seul maître incontesté du monde romain.

 

L’invention du principat

Octave, qui a tiré les leçons de l’échec de Jules César, cherche comment régner sans indisposer le sénat, en s’abritant derrière les institutions républicaines, qu’il détourne habilement.

En décembre 28, ayant accompli sa tâche (l’ordre est restauré et les assassins de son père punis), il déclare son intention de redevenir un simple citoyen et remet au sénat tous ses pouvoirs, sauf le consulat. En janvier 27, le sénat reconnaissant lui accorde, entre autres honneurs, le titre d’Augustus. Un bouclier d’or est déposé à la Curie, où sont gravées les vertus qui fondent son auctoritas : la virtus, la clementia, la justitia et la pietas, vertus ancestrales prisées des Romains.

Octave Auguste apparaît désormais comme le Princeps idéal, « premier » des citoyens romains qu’il a pour charge de guider.

 

Vers l’Empire

Peu à peu, Octave Auguste concentre entre ses mains tous les pouvoirs pouvoir politique (imperium proconsulaire sur toutes les provinces et Rome, puissance tribunicienne à vie, titre de Princeps Senatus, préfet des mœurs), pouvoir militaire de chef des armées (imperator) et pouvoir religieux de Grand Pontife. Il crée une administration qu’il contrôle en choisissant personnellement les hauts fonctionnaires qu’il place à sa tête légats et préfets du prétoire (garde personnelle du Prince), de la Ville, de l’annone (ravitaillement en blé de Rome), des vigiles.

Il ne reste plus qu’à fonder le culte impérial (ce sera d’abord celui du Genius Augusti). Peu à peu se met en place le mythe du « siècle d’Auguste », période de paix et de prospérité retrouvées : une « renaissance de Rome ».

Latin 3°, une méthode, une langue, une culture

Page 96

© Éditions Nathan, Paris 1998

 

Texte n°2 : Auguste et le Principat

LE SECOND TRIUMVIRAT

À la mort de César, Brutus et les siens ne réussirent pas à prendre le pouvoir, et quittèrent Rome, tandis que Marc-Antoine, ancien lieutenant de César et consul en exercice, cherchait à récupérer à son profit l’héritage du dictateur. Cicéron et le Sénat crurent trouver un rempart contre Antoine dans la personne d’Octave, petit-neveu de César et adopté par lui dans son testament. De fait, Octave écrasa l’armée des « Césariens » à Modène, tandis que Cicéron à Rome pourfendait Antoine dans ses Philippiques.

Mais, contre toute attente, Octave et Antoine s’entendirent dès la fin de 43 pour se partager le pouvoir ; ils constituèrent avec Lépide un « second triumvirat ». S’étant mis d’accord contre le Sénat, ils procédèrent à des exécutions massives, connues sous le nom de proscriptions. Cicéron fut l’une des premières victimes de la colère d’Antoine

Après avoir écrasé les républicains à Philippes (octobre 42), les Triumvirs scellèrent leur accord par la paix de Brindes: Lépide prenait l’Afrique, Octave recevait l’Occident (Italie, Gaule, Espagne) et Antoine l’Orient.

 

OCTAVE ET ANTOINE

En lançant une politique de grands travaux et en rétablissant l’ordre, Octave fit repartir l’économie italienne ; il consolida son pouvoir en s’assurant l’inviolabilité des tribuns de la plèbe.

Cependant Antoine, installé à Alexandrie, menait avec la reine Cléopâtre une vie de plaisirs et de fêtes. En 34, il commit l’erreur de céder aux enfants de Cléopâtre plusieurs provinces romaines : se comportant en ennemi du peuple romain, il provoqua la guerre.

Antoine et Cléopâtre avaient réuni, au nord-ouest de la Grèce une flotte immense, mais peu maniable et mal commandée. L’escadre d’Octave, commandée par Agrippa, n’eut aucune peine à désorganiser ses rangs à la bataille d’Actium(septembre 31). Cléopâtre s’enfuit et Antoine, découragé, abandonna ses troupes. Tous deux se suicidèrent. Octave était seul maître du monde.

 

LE PRINCIPAT

Pour éviter le sort de César, Octave mena une vie simple, et ne voulut être que le princeps, le premier des citoyens, sans exercer de magistrature extraordinaire, ni rien supprimer des institutions républicaines.

Cependant il reçut en 23 l’imperium majus, c’est-à-dire un pouvoir civil et militaire supérieur à celui des autres magistrats et créa une administration de hauts fonctionnaires qui ne dépendait que de lui.

Le Sénat lui décerna en 27 le titre d’Augustus, qui donnait à son pouvoir une assise religieuse, et en 12, il devient Grand Pontife. Dans les provinces, il y eut un culte d’Auguste, célébré par des autels et des temples. En Italie, on se contenta de rendre grâce à la Fortuna Augusti, au Genius Augusti (le genius était une divinité protectrice attachée à chaque individu).

Ayant ramené la paix civile, Auguste s’efforça de restaurer certaines valeurs qui avaient assuré la stabilité de la Rome d’autrefois, en particulier la religion traditionnelle et l’agriculture.

 

AUGUSTE ET LES ARTS

Auguste projeta de mettre des artistes au service de son pouvoir et de sa politique. Il chargea un de ses familiers, Mécène (d’où les mots mécène et mécénat en français), de réunir autour de lui à cette fin les plus grands créateurs, comme – entre autres – les poètes Properce, Horace, Virgile.

Dans l’œuvre de ce dernier, les Bucoliqueset les Géorgiquesfont l’éloge du retour à la terre et aux dieux de la campagne, tandis que l’Énéideaccrédite l’idée d’une origine divine de l’empereur en racontant les exploits de son « ancêtre » Énée, fils de la déesse Vénus.

Invitation au latin, 3ème

Pages 56 et 57

© Éditions Magnard, Paris 1999

 

« Il mit tout en œuvre pour encourager les talents de son époque. Il écouta sans lassitude, avec bienveillance, la lecture des poèmes, des ouvrages d’histoire et même des discours ou dialogues. Toutefois, il n’aimait pas qu’on le prit pour sujet d’un ouvrage, à moins que le style ne fût grave et l’auteur, de tout premier ordre ; aussi recommandait-il aux préteurs de ne pas laisser prostituer son nom dans les concours littéraires. »

Suétone, Auguste, 89

 

Texte n°3 : La réforme d’Auguste

Peu après la mort de César (44), on compta par erreur une année bissextile tous les trois ans au lieu de tous les quatre ans. Cette erreur du Collège des Pontifes fut constatée seulement en 8 avant J.C. et corrigée par la suppression de trois années bissextiles successives. Depuis lors, les années bissextiles n’ont plus changé, si l’on fait exception de la réforme grégorienne où l’on a supprimé certaines années bissextiles séculaires.

Le calendrier julien devait encore subir quelques transformations moins heureuses. Le sénat (sous le consulat d’Asinius Gallus et Marcius Censorinus – et peut-être à leur initiative) renomma le mois Sextilis en Augustus en l’honneur d’Octave, et, par flagornerie, l’allongea d’un jour, car les mérites d’Auguste ne pouvaient être considérés comme inférieurs à ceux de César…

Le jour supplémentaire en août fut compensé par un jour en moins en février. Pour éviter la succession de 3 mois de 31 jours, on inversa l’ordre des mois de 30 et 31 jours en septembre, octobre, novembre et décembre.

« Il [Octave] rétablit dans le calendrier l’ordre que le divin Jules y avait introduit, et qui avait été complètement bouleversé depuis, faute de soins : il en profita pour attribuer son surnom au mois de Sextilis plutôt qu’à celui de septembre, où il était né, parce que c’était en Sextilis qu’il avait obtenu son premier consulat et ses grandes victoires. »

Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, XXXI

 

Texte n°4 : Les transformations de Rome

(1) Il fit exécuter un grand nombre de  travaux publics. Voici les principaux : le Forum et le temple de Mars Vengeur, le temple d’Apollon sur le mont Palatin le temple de Jupiter Tonnant au Capitole.

 

(2) Les deux places publiques où l’on rendait la justice ne pouvant plus suffire à la foule des plaideurs, il en fit faire une troisième. Telle fut l’origine du Forum. Avant que le temple de Mars fût achevé, il se hâta de publier et d’ordonner que ce lieu serait destiné au jugement des affaires criminelles, et à la désignation des juges par la voie du sort.

 

(3) Il avait f ait vœu de construire le temple de Mars pendant la guerre de Macédoine qu’il avait entreprise pour venger la mort de son père. Il ordonna que ce serait dans ce temple que le sénat délibèrerait sur les guerres et les triomphes; que ceux qui se rendraient dans les provinces avec un commandement partiraient de cet édifice ; et que ceux qui reviendraient vainqueurs y porteraient leurs trophées.

 

(4) Il éleva le temple d’Apollon dans l’endroit de sa maison du mont Palatin qui avait été frappé de la foudre, et où les augures avaient déclaré qu’Apollon désirait une demeure. Il y ajouta un portique et une bibliothèque grecque et latine. C’est là que, sur ses vieux jours, il assemblait souvent le sénat et dénombrait les décuries de juges.

 

(5) Dans son expédition chez les Cantabres, pendant une marche de nuit, la foudre, en effleurant sa litière, avait écrasé l’esclave qui le précédait pour l’éclairer. Échappé à ce danger, il consacra un temple à Jupiter Tonnant.

 

(6) On lui doit encore d’autres édifices qui ne portent point son nom, mais celui de ses neveux, de sa sœur ou de sa femme, comme le portique et la basilique de Livie et d’Octavie, et le théâtre de Marcellus.

 

(7) Souvent, il engageait les principaux citoyens à décorer Rome, chacun selon ses facultés, ou par de nouveaux bâtiments, ou par des réparations.

Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, XXIX