ANTIQUITE : citoyenneté athénienne et romaine

Rappels :
La citoyenneté prend sa source dans l’Antiquité.

« citoyenneté » vient du latin civis.

La qualité de citoyen est une invention des cités grecques. Ceux qui le sont ont le droit de participer à la gestion des affaires publiques. Son principe essentiel : tous les citoyens sont égaux devant la loi (= isonomie) et interviennent donc, de manière égale, à la prise de décision politique. Les citoyens peuvent se réunir dans un lieu unique (Pnyx) afin de débattre des grandes questions intéressant la cité (guerres, traités de commerce, élections à divers postes…).
Mais la citoyenneté antique ne concerne qu’une petite minorité : à Athènes, seuls 10% des habitants ont la qualité de citoyens (40 000 sur 400 000 Athéniens : ce sont des hommes libres. Les femmes, les esclaves et les « métèques » (les étrangers), en étaient exclus.

La citoyenneté existe également à Rome, mais l’évolution y est très différente. Au fur et à mesure de l’extension de son empire, Rome donne à un nombre d’individus toujours plus important le droit de cité. Le dernier stade : l’édit de Caracalla (212 ap. J-C) = tous les habitants libres de l’empire .

Quelques vidéos pour compléter ou s’aider à réviser le chapitre:
visite en 3D d’une domus romaine :

Un exemple de romanisation : le ville de Timgad

Ancienne Cité Romaine Timgad – algerie par fusionfroide

Une documentaire sur le plus célèbre esclave (avant notre période!) : Spartacus, esclave et gladiateur thrace qui dirigea la Troisième Guerre servile en Italie du Sud entre -73 et -71.
Les détails de cette révolte d’esclaves sont mal connus (qu’une trentaine de pages) : Il est difficile de démêler dans ces sources parfois divergentes la part de la réalité de la légende.

Antiquité Spartacus La revolte des esclaves 1… par Zopyrion

Antiquité Spartacus La revolte des esclaves… par Zopyrion

Puis une dernière sur la fin de l’empire et ce jeune empereur déchu dont je vous ai parlé !
Au milieu du cinquième siècle, une nouvelle vague d’envahisseurs s’empare des territoires romains. A leur tête : Attila, chef des Huns. Oreste, un ambitieux Romain, rêve de rendre à Rome sa gloire d’antan. Il intègre la cour d’Attila comme secrétaire et surveille les barbares afin de limiter leur pouvoir sur l’Empire. Nommé haut général dans l’armée romaine, il se débarrasse d’Attila, puis de l’empereur, et place son jeune fils, Romulus Augustule, sur le trône. Il affronte ensuite Odoacre, un redoutable chef germain qui le tue. Rome est pillée et dévastée. En 476, Odoacre dépose le dernier empereur romain d’Occident, le jeune Romulus Augustule = chute finale de l’Empire.

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