Gadagne : un hôtel / deux musées!

Le 20 décembre dernier, les élèves de 1ère et de terminale option facultative ont passé la journée à Gadagne pour découvrir le Musée d’Histoire de Lyon et le Musée des Arts de la Marionnette, manière pour eux d’appréhender un musée qui n’est pas un musée de Beaux-Arts !

Nous laissons la parole aux élèves !

Oriane et Filiz nous parlent du MHL et Balqis et Luna du MAM ! Merci à elles et… Bonne lecture !

Lyon sous tous les angles

En ce 20 décembre 2023, la joyeuse équipe d’HIDA option s’est rendue dans le Vieux Lyon pour y découvrir l’ancien hôtel particulier de Gadagne, connu pour son architecture Renaissance du XVIème siècle.

Depuis 1920, il est classé aux monuments historiques et il est également labellisé « Musée de France ». Le Musée d’Histoire de Lyon (MHL) s’y est installé en 1921… un bail !

Rappelons que Gadagne accueille un deuxième musée portant sur l’histoire des marionnettes (MAM) ; Balqis et Luna nous en parlerons plus loin.

Cette structure bicéphale de 1100 m2 est animée par plus de 60 agents relevant de nombreux services qui vont de la médiation à la conservation en passant par l’accueil et le gardiennage.

Dans les années 2000, Gadagne a fait l’objet d’une grande campagne de rénovation/restructuration qui a permis de faire des fouilles archéologiques et de mieux saisir l’histoire du bâtiment.

Ces dernières années, une nouvelle scénographie a été mise en place pour mieux répondre aux attentes du public ; ces transformations ont été réalisées de manière progressive, la dernière phase a ainsi été achevée seulement trois semaines avant notre visite !

Gadagne, ce sont des hommes et des femmes… parmi ceux-ci, Bénédicte Auriault qui fut notre médiatrice pour la matinée. Elle a un Master 2 en muséologie. Elle est spécialisée dans les visites pour les familles, les enfants ou encore la petite enfance. En plus des visites, elle est chargée de la programmation culturelle du musée et elle a co-construit deux expositions dont l’une a été l’objet d’une médiation. Durant la visite, elle nous a beaucoup parlé de la muséographie et de la scénographie du musée ainsi que des choix qui ont été opérés.

Elle nous a rappelé que la muséographie consistait à concevoir un parcours de visite qui tienne compte des ambitions intellectuelles et culturelles des conservateurs, mais également des aspects techniques liés précisément à la conservation des collections. Le scénographe vient quant à lui proposer des solutions de « mise en scène » afin d’attirer et de convaincre le public, de lui donner du plaisir, à la fois esthétique et intellectuel.

Jusqu’à la dernière campagne de restructuration, le MHL avait un parcours chronologique allant de la fin du XIIème jusqu’au XXème siècle. Aujourd’hui, le parcours s’articule différemment puisque le choix du récit a été opéré : on raconte la ville de Lyon par grands entrées thématiques :

• Portrait de la ville de Lyon

• Les pieds dans l’eau

• Qu’est-ce que tu fabriques ?

• Engagements des pouvoirs dans la cité

Chacune de ces thématiques est accompagnée d’une œuvre phare et d’une ou deux couleurs que le visiteur peut retrouver dans chaque salle ou encore sur certaines œuvres.

Tout a été travaillé pour que le musée ne soit pas vu comme un livre un peu rébarbatif mais plus comme une expérience, comme une immersion dans une ambiance qui permette de mieux comprendre les enjeux et de s’adresser à tous les publics. Car le but est bien de questionner et d’éveiller la curiosité des visiteurs.

Portrait de la ville de Lyon

Le premier thème s’adresse plus aux touristes qui ne connaissent pas bien Lyon. Il s’agit précisément de dresser brièvement le portrait de Lyon. Aussi y retrouve-t-on les spécialités de la ville en introduction avant de plonger dans 6 sections/îlots qui, grâce à quelques objets donnent les clefs de lecture de Lyon à travers les siècles. Chaque îlot présente un personnage fictif qui témoigne du quotidien de son époque. Il porte un objet insolite qui crée une rupture et interroge le visiteur. Sur chaque îlot figure une carte de Lyon, un livre pour aller plus loin, un récit inventé et raconté par une comédienne qui correspond à l’époque évoquée (des dispositifs auditifs ont été mis en place en trois langues différentes, le français, l’anglais et l’espagnol, liée aux nationalités les plus nombreuses dans le tourisme). Enfin, deux objets du quotidien utilisés à cette époque : une clé et une paire de chaussures. Le tout sur un fond rose… rose praline, évidemment ! Une spécialité culinaire lyonnaise.

La pièce phare de cette section est une maquette interactive prenant une salle entière !! Sur cette maquette, tout un jeu de lumière a été installé et grâce à trois tablettes, on peut faire évoluer Lyon au fil du temps et ainsi observer ses différents changements.

Les pieds dans l’eau

Le deuxième thème parle de la relation, parfois ombrageuse, entre le Rhône, la Saône et Lyon. Il est plutôt à l’attention du jeune public à partir de 5 ans. C’est à leur intention que les meubles, les œuvres, les cartels, etc. ont été installés plus bas qu’à l’accoutumée. De nombreuses activités ludiques ont été proposées et les enfants ont de quoi s’asseoir, s’allonger, écouter une histoire, ou encore mettre les mains dans l’eau dans une maquette montrant les inondations en fonction de l’évolution des terrains. Cette exposition permet également de sensibiliser le public aux enjeux écologiques. La couleur dominante est, comme vous pouvez l’imaginer, bleu, d’un bleu plus beau que celui de ces cours d’eau malheureusement bien pollués !

Dès l’entrée de cette expo, on se retrouve en face de la pièce phare, une grande pirogue-vivier, ou du moins ses restes.. Cette dernière servait à la pêche, le mot “vivier” est tout simplement le réservoir dans lequel les poissons étaient déposés. Elle fut découverte en 2004 non loin du musée et sa restauration a duré 3 ans. Elle date du XVIème siècle et mesure plus de 6 mètres pour un poids de 800 kg !

Qu’est-ce que tu fabriques ?

Le troisième thème (celui co-construit par notre médiatrice) est plutôt dédié aux adolescents. Elle a décidé de reprendre la lecture chronologique de l’ancien musée et reprend les savoir-faire de Lyon entre le XVème et le XIXème siècle. Ce thème nous permet d’appréhender l’industrie qui a permis à la ville de se développer à l’époque moderne. Elle vise à éveiller tous nos sens en nous faisant sentir des épices, nous faisant toucher des tissus comme la soie, écouter des histoires ou encore regarder les œuvres. Parmi celles-ci, un métier à tisser rare, c’est l’élément phare. Il s’agit d’un métier à tisser à la Grande Tire, l’un des derniers dans le monde et datant du XVIIème siècle. Ici, ce n’est pas une mais deux couleurs qui ressortent ! Le jaune safran et le violine.

Pouvoirs et engagements dans la cité

Le quatrième thème est consacré majoritairement aux étudiants. Il s’agit du thème le plus actuel du musée. Cette section aborde l’histoire politique de Lyon, les combats et luttes qui s’y sont développées. On y retrouve par exemple des pancartes de manifestations féministes, des interviews dont la fresque d’Olivia Paroldi qui aborde divers engagements et combats sociaux . Il est caractérisé par le violet et nous remontons dans le temps en suivant ce dernier parcours. La pièce phare de cette exposition est le Sac de Lyon par les calvinistes en 1562. C’est une peinture allégorique qui représente la prise de pouvoir des protestants à Lyon en 1562. Dans la dernière salle de l’exposition nous retrouvons une multitude de portraits de Lyonnais et Lyonnaises engagé(e)s dans les luttes sociales depuis l’époque médiévale.

Pour conclure, cette journée à Lyon nous a permis de découvrir l’histoire de la ville ainsi que les coulisses d’un musée et tout le travail de scénographie. Nous avons compris que la mise en place d’une exposition représente de nombreuses heures de travail et de paperasse. En effet, pour chaque salle un tableau est établi avec les objets de collection voulus dans la salle, la place actuelle de ces objets, toutes les informations en lien avec ces œuvres.

Notre médiatrice était très intéressante au point de se laisser quelque peu entraîner par le temps…

Enfin, nous aimerions remercier le musée de Gadagne de nous avoir bien accueillis, notre médiatrice ainsi que nos chers professeurs, Mme Soulier et M. Pireyre.

Oriane et Filiz

Un stage intensif à l’Ecole du Louvre

Angèle V., élève de terminale HIDA spé a eu la chance de pouvoir suivre le stage de l’Ecole du Louvre organisé fin février à Paris. On lui laisse la parole !

J’ai eu la chance, pendant une semaine, de pouvoir aller à Paris pour suivre des cours à l’École du Louvre ; j’ai aussi pu aller dans des musées et participer à plusieurs activités annexes.

Ce qu’il faut d’abord savoir, c’est que je suis partie grâce au programme Égalité des chances de la fondation Culture et diversité. Cette fondation organise des stages dans plusieurs grandes écoles dans différents domaines, qu’il s’agisse des arts (l’Ecole du Louvre !), l’architecture, la mode etc. Ces stages d’une semaine, très complets, permettent aux élèves qui n’habitent pas Paris, et en fonction de critères sociaux, de découvrir l’école dans laquelle ils veulent aller sans s’autocensurer.

La participation au stage suit un calendrier bien précis. D’abord, la fondation communique auprès des lycées, et plus particulièrement des professeurs en charge des enseignements artistiques. Au lycée, ce sont les professeurs d’Histoire des arts qui nous ont parlé de ce stage et qui nous ont également transmis le lien pour pouvoir remplir le formulaire demandé pour tenter de participer au stage. Après l’avoir rempli et renvoyé, on attend que le dossier soit examiné et, éventuellement, accepté (il y a beaucoup de demandes et le  nombre de places est limité). Après cela, c’est l’étape administrative qui commence : validation de l’inscription, organisation pratique…

Pour notre session (je pense que cela doit être pareil pour tous les stages), un groupe WhatsApp a été créé permettant à tous les participants de faire connaissance et de poursuivre les échanges à l’issue du stage. Pour ma part, je suis allée aux Portes ouvertes de l’Ecole, ce qui m’a permis de rencontrer certains des élèves avec qui j’allais faire le stage.

Les gens de cette session 2022-2023, étaient très sympas et le « feeling » est vraiment passé tout de suite, les sujets de discussion n’ont absolument pas manqué !

Le dimanche 20 février 2023, dans l’après-midi, j’ai pris le train qui allait m’emmener à Lyon Part-Dieu. Les billets nous avaient été envoyés bien avant le voyage pour que nous puissions bien repérer l’heure du départ, le train… Arrivée à Lyon, j’ai attendu mon train pour Paris. Je devais le prendre en même temps que deux filles du stage qui venaient, elles, d’Albertville. Quand elles sont arrivées à Lyon, nous nous sommes retrouvées dans la file pour accéder au train et nous avons déjà commencé à faire connaissance. Puis, comme nous étions séparées dans le train j’ai écouté un podcast (« Au cœur de l’Histoire » sur Madame de Maintenon… pour les curieuses et curieux que ça intéresse : https://youtu.be/0ec9H0La5GM).

A l’arrivée à Paris Gare de Lyon, nous avons rejoint la personne du stage qui devait nous emmener à l’auberge ; pour notre groupe, c’était Aurore, une jeune femme ayant fait des études de danse et qui s’est avérée très accueillante et sympathique. Puis nous avons pris le métro pour rejoindre le lieu où nous allions dormir pendant le reste de la semaine. Eh ! Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver aux MIJE dans le quartier du Marais ! Le QG de la section Histoire des Arts lorsqu’elle se rend « à la capitale » pour son superbe voyage annuel !

Nous nous retrouvons alors dans la salle commune avec les autres étudiants du stage avant de monter nous installer dans nos chambres. Toutes mes colocataires étaient très sympas ; le séjour débutait bien ! Puis nous avons rejoint le restaurant, près de la Tour Eiffel (yes !) pour dîner, ce qui fut l’occasion de faire plus ample connaissance mais comme nous étions 35, il était illusoire de penser qu’en une soirée j’allais connaître tout le monde ! A la sortie du restaurant, des jeux ont été organisés pour faire connaissance et mieux connaître les règles de vie durant le stage ; nos encadrantes avaient clairement une âme de mime !! Ainsi se terminait cette première journée… une belle introduction !

Après un réveil matinal et un petit-déjeuner à l’auberge, nous voilà partis en métrop pour l’Ecole… Tous les jours nous allions prendre la même ligne, de quoi bien la connaître et se sentir presque parisienne !

Arrivés à l’Ecole, nous avons été reçus par les « officiels » (la directrice de l’école, celle de la fondation, des représentants du gouvernement et des musées de France) pour une présentation de l’Ecole. Puis chacun notre tour, nous nous sommes présentés brièvement.

Après cela, nous sommes entrés dans le vif du sujet avec une première séance visant à présenter le concours d’entrée, les différents attendus et les épreuves, la scolarité dans l’Ecole… Il était temps de déjeuner ! Pour ma part, j’ai dégusté le superbe sandwich offert par l’Ecole dans le Jardin des Tuileries, avec vue sur le Musée d’Orsay !

Retour aux choses sérieuses avec un cours de méthodologie de la description d’œuvres avec deux dames qui étaient passionnées (et qui le faisaient ressentir !) et qui se sont vraiment mises à  notre place pour être le plus claires possible. Puis nous avons pu faire un exercice blanc de description des Epoux Arnolfini de Jan Van Eyck, histoire de nous mettre en jambe car il s’agit d’une épreuve du concours, de même que l’exercice de repérage auquel nous nous sommes aussi frottés avant de suivre un TDO (entendez Travail Dirigé devant les Œuvres) au Louvre.

Eugène Delacroix (1798-1863), La Liberté guidant le peuple, 1830, huile sur toile, 260 x 325 cm, Musée du Louvre, Paris

Nous étions en deux groupes ; dans le mien, nous avons pu voir La Liberté guidant le peuple et David vainqueur de Goliath (un diptyque tournant… qui ne l’est plus aujourd’hui pour des questions de conservation). La guide était très intéressante et elle nous a permis de participer à la description des œuvres, mais aussi de partager notre ressenti.

Nous sommes ensuite rentrés à pied à l’auberge pour voir Paris et la Seine de nuit avant de prendre un repos bien mérité !

Le mardi matin, après avoir eu une correction de nos exercices de repère dans l’espace et le temps, nous avons eu quelques autres exemples pour mieux comprendre les attendus de l’épreuve.

Après cela, nous avons enchaîné avec un premier cours intitulé « Les œuvres et leur contexte » ; en l’occurrence, il s’agissait d’une séquence sur l’Antiquité qui nous a permis d’avancer dans l’étude des œuvres constituant la liste proposée au concours.

Nous avons poursuivi cette journée, toujours avec le sourire, avec la correction de l’épreuve blanche de description. Nous avons été bien encouragés par les enseignantes !

Last but not least, une séance… français ! Eh ! oui, la langue est importante en art aussi ! La professeure venait d’un lycée voisin ; elle a écouté nos questions et a pris en compte nos besoins. Ce qui est sûr, c’est qu’un petit rafraîchissement ne fait jamais de mal !!

Il y eut une nuit, il y eut un matin… Troisième jour ! Nous reprenons nos cours « les œuvres et leur contexte », cette fois sur le Moyen-Âge puis sur la Renaissance et les Temps modernes. Après cela, il était temps de déjeuner… et de prendre l’air !!

Tout en mangeant nos sandwichs nous sommes allés vers la gare pour nous rendre chez notre cher Louis, je parle bien sûr de Louis XIV ! Car, oui, nous voilà partis à Versailles. C’est Hélène Charabini qui nous a fait la visite et qui nous a mis dans le bain en nous expliquant quelles auraient été les conditions de notre arrivée au château du temps du roi Soleil !

Même si j’étais déjà venue à Versailles avec la classe d’Histoire des Arts l’an passé, notre cicérone a quand même réussi à nous apprendre de nouvelles choses ultra intéressantes ! Versailles, on n’en fait jamais complètement le tour !

Dans le RER du retour, nous en profitons pour poser plein de questions à Hélène, sur Versailles et le roi Soleil. Il y en a eu sur ses amantes (le retour de Mme de Maintenon !), sur l’affaire des poisons, les enfants des rois… Et malgré la fatigue, personne ne s’est endormi et nous avons tous écouté ses anecdotes et ses histoires palpitantes et passionnantes. Même une petite fille qui ne devait avoir que dix ans était très intéressée par notre guide et lui a même posé des questions ! Cette dame était vraiment passionnante et on ne peut pas décrocher quand elle nous parle ! Cette superbe visite de Versailles m’a fait mieux comprendre et mieux apprécier cette œuvre d’art total.

Retour à l’auberge et après le repas nous avons eu une présentation des différents clubs de l’Ecole, de la junior entreprise et du BDE (bureau des élèves). Pour se détendre et s’amuser un peu, nous avons ensuite fait une soirée jeux entre nous

Nous sommes donc maintenant jeudi et il ne nous reste plus (malheureusement) que trois jours à passer ensemble. Nous avons donc commencé par de la méthode sur la composition d’histoire de l’art, puis mon groupe s’en va à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) pour pouvoir y admirer les œuvres et la salle ovale qui est très impressionnante, les autres étaient au Musée Guimet.

A notre retour à l’Ecole, après le traditionnel sandwich, nous avons fait un entraînement à la composition sur le thème « Art et Sacré ». C’était fort intéressant ! Nous avons compris que c’est en vue de cet exercice qu’il est nécessaire de bien maîtriser la liste des œuvres que l’Ecole propose tous les ans ! A bon entendeur ! Après cela, nous avons eu une présentation de la fondation Culture et Diversité, celle grâce à laquelle nous avons participé à ce stage. On nous a présenté les aides et les bourses que la fondation propose pour aider les étudiants à suivre des études supérieures.

Après cela, nous n’avons eu qu’à traverser le pont pour nous retrouver en visite libre au Musée d’Orsay, une ancienne gare transformée en musée. A titre personnel, j’ai profité de la liberté qui nous était offerte pour voir Le Déjeuner sur l’herbe de Manet, certains tableaux de Berthe Morisot, de Caillebotte, de Renoir, de Van Gogh, et bien d’autres,… .

Malgré la fatigue et quelques ampoules, j’ai choisi de rentrer à l’auberge à pied pour profiter (encore !) des bords de Seine et discuter (encore !) avec les élèves ! Ces discussions auront vraiment été intéressantes et auront été l’un des points forts de ce séjour… avec les soirées jeux !

Puis arrive déjà l’avant-dernier jour de notre séjour…
Nous allons avec le sourire à l’Ecole, pour les cours matinaux. Et en ce vendredi matin, nous travaillons encore les œuvres et leur contexte sur le XIXème et le XXème siècle. Ainsi, nous aurons un tour d’horizon complet !
Nous avons ensuite rempli nos petits estomacs pour pouvoir apprécier le reste de notre journée. Pour ce vendredi après-midi, nous avons eu la correction de la composition de l’histoire des arts que nous avions faite le jour précédent. Nous avons pu exprimer nos doutes et poser nos questions!
Puis, avec mon groupe, nous voilà partis au Musée Guimet qui rassemble la plupart des œuvres orientales de la collection privée de M. Guimet ainsi qu’une partie des collections du Musée du Louvre. La guide qui nous a accueillis a tenté l’Ecole du Louvre deux fois et a fini par l’avoir, ce qui montre qu’il faut parfois être patient et persévérant ! Quoi qu’il en soit, elle nous a proposé une superbe visite du musée et nous avons vu certaines œuvres de la liste proposée au concours. Business is business !

Puis nous sommes rentrés, nous avons mangé tôt… car nous étions attendus pour une croisière en « bateau mouche » ! Ainsi, nous avons pu voir différemment les monuments de Paris : le Louvre et le Musée d’Orsay, le Panthéon, la Zouave de l’Alma qui permet de mesurer le niveau de la Seine, la tour Eiffel, etc.

Vue des salles du Musée Guimet

Puis nous sommes rentrés à l’auberge en métro, très heureux de la soirée. Après un petit « Qui est-ce ? » sur les œuvres de la liste pour bien finir la soirée, nous avons commencé les valises. Car, oui, Paris, c’est (presque !) fini !

Je me lève en ce dernier jour de stage avec un petit pincement au cœur. Mais, je me ressaisis car le concours blanc n’attend pas ! L’épreuve terminée, nous prenons notre dernier repas tous ensemble. Puis arrive l’heure des premiers départs ; il est temps de se dire au 22 avril pour le concours.

Quelques heures plus tard, me voilà de retour à Châteaucreux où mes parents m’attendent, impatients que je leur raconte souvenirs et anecdotes, que je fasse part des connaissances acquises et de tout ce que m’a apporté ce stage, c’est à dire BEAUCOUP !!

Si vous, cher lecteur, vous avez l’occasion et la chance de pouvoir participer à ce stage, je n’aurais qu’un mot : « foncez »! Cela vous apportera beaucoup !

Un GRAND MERCI à la Fondation Culture et Diversité, à l’Ecole du Louvre et à ses super encadrantes qui ont renforcé ma motivation à travailler en vue du concours d’entrée à l’Ecole ! MERCI à tous les élèves du stage avec qui j’ai passé une superbe semaine à Paris ! Je suis heureuse d’avoir pu rencontrer des gens géniaux, des passionnés de culture comme moi !

Et merci à mes professeurs d’HIDA de m’avoir informée de l’existence du programme, et de m’avoir soutenue.

Merci aussi à mes copains de classe qui m’ont récupéré les cours pour le côté moins amusant du retour…

Pour aller plus loin :

Site de l’Ecole du Louvre : https://www.ecoledulouvre.fr/

Site de la Fondation Culture et diversité – programme Egalité des chances : https://youtu.be/9YFtISOCELU

Site de la fondation : https://www.fondationcultureetdiversite.org/fondation

Bilan & perspectives!

L’année s’achève et la section s’apprête à prendre ses quartiers d’été! Mais avant cela, il convient de souhaiter bon vent à celles et ceux qui nous quittent et s’apprêtent à découvrir les joies des études supérieures… Nous leur souhaitons bon vent, qu’ils aillent à Clermont, Lyon, Paris, Avignon ou ailleurs!

Les terminales spé sur les toits du Corbu!

En 2021-2022, il s’est passé quelques petites choses en HIDA…

Le voyage à Paris bien sûr qui fut, une nouvelle fois, l’occasion d’explorer la ville lumière! Versailles, le Louvre, Pompidou, la Comédie Française et la Philharmonie, Picasso, le MAD… De quoi alimenter les réflexions pour de longs mois!

Ici, c’est Versailles!

Les projets partenariaux ensuite avec Stéphane Montmailler en 2nde et le MAMC+ en 1ère spé… De belles expériences qui ont donné lieu à des médiations et à des publications dont les élèves peuvent légitimement être fiers! Bravo à toutes et tous!

Des « séances de travail en extérieur », aussi bien à St Etienne qu’à Lyon ou Chalon… Un parcours riche dans le monde des arts et de la culture… « Vanités », Thomas Ruff, Sabatté et j’en passe…

Et en 2022-2023, ça repartira de meilleur on espère avec, en ligne de mire, des projets et des sorties à gogo!! :)

Pour vous mettre l’eau à la bouche (même si tout n’est pas bouclé à cette heure!), voici un avant-goût!

Projet architecture et patrimoine bâti en 2nde en partenariat avec le lycée Pierre Coton de Néronde ; nous devrions aller à Guédelon (fin septembre) sur un chantier école avant de travailler avec Ville d’Art d’Histoire à St Etienne… et d’être initiés à la Fresque à Néronde… Un projet au long cours qui se dessine donc avec enregistrement de capsules audio, publication…

 

En 1ère spé, projet avec le MAMC+ autour de « Marcelle Cahn » et de « House of Dust », les exppos phares de cet hiver… un travail sur la scénographie et sur l’analyse de quelques oeuvres emblématiques en vue de rendus divers et variés (médiation, livret, capsule vidéo)

 

Projet HIDA/CAV en option de 1ère-term autour du portrait… Le portrait filmé, le portrait photographié… le portrait littéraire… le portrait dansé avec la Compagnie Parc… le portrait sous toutes ses formes en somme! Régal en perspectives!

 

Projet autour des femmes en terminale spé… ce sera en septembre et ce sera avec une danseuse, Julie De Bellis… on a hâte!

Et puis des sorties bien sûr! Au MAMC+ pour les expos du moment, au Musée des Beaux Arts de Lyon pour la question du portrait, du voyage en Italie, des femmes en art… à la Biennale d’art contemporain de Lyon en novembre, à l’opéra de St Etienne aussi avec La None Sanglante, le concert des 4 quatre siècles et Don Quichotte…

Au Mac Lyon

Et puis, Paris cet hiver pour les 1ères… et puis l’Italie avec la section Esabac pour les term spé…Sans compter Guédelon pour les 2ndes… et puis les rencontres avec des artistes au lycée au gré des expositions organisées par le CDI…

Bref, un programme qu’on espère être en capacité de vous satisfaire!

D’ici là, passez un bel été, dans les musées, les ciné, les festivals…

L’équipe d’HIDA qui vous salue bien bas!

Le groupe d’HIDA au Louvre!