In situ, installation et ailleurs… aurait pu être notre variation sur le thème 2013 de la Biennale d’Art Contemporain : Entre-temps, brusquement et ensuite…
Comment le site influe-t-il sur l’œuvre ? Quelles sont les modalités d’accrochage de l’œuvre aujourd’hui ? Le « white cube » cher aux minimalistes est-il aussi neutre que ça ? Peut-on aujourd’hui distinguer facilement la scénographie de la création ?… Autant de questions cruciales pour la compréhension de l’art contemporain pouvaient se poser aux premières et aux élèves de l’option facultative, à partir des œuvres de la Biennale bien sûr, mais également à partir de l’œuvre de Tadashi Kawamata, Le Balcon, découverte sur le chemin.
Les élèves de terminale devaient, quant à eux, plancher sur l’une des parties de leur programme : l’Ailleurs dans l’art. L’organisation d’une Biennale permet de s’interroger sur le travail du commissaire d’exposition : comment choisit-il les artistes ? Quelle est l’importance de la dimension internationale dans ce genre de manifestation ? Est-il encore possible aujourd’hui de parler d’ailleurs dans le monde de l’art ? Les artistes sélectionnés par Gunnar B. Kvaran viennent de tous les continents : leurs œuvres nous parlent-elles d’ailleurs ? Et comment ?