De Gustave Doré à Lewis Hine

Couverture de London, a pilgrimage.

La ville de la fin du XIXe siècle est une ville tentaculaire, grouillante, qui inscrit dans son chaos celui de la révolution industrielle. Gustave Doré, en 1872, avec le journaliste Blanchard Jerrold, va publier un recueil de vues ténébreuses et inquiétantes de l’excroissance urbaine que devient Londres en cette fin de siècle : London, a pilgrimage. Mal accueillies du fait de leur manichéisme, les images de Doré vont cependant marquer profondément l’imaginaire urbain.

1890 - Jacob Riis, COuvertureDe l’autre coté de l’Atlantique, ce sont deux photographes, Jacob Riis et Lewis Hine qui vont à leur tour montrer les effets désastreux d’une révolution industrielle qui ne pense pas les conditions de vie et de travail d’une population arrivée en masse dans les villes.

Le pouvoir de l’image est tel que ces représentations vont accompagner la mise en place des réformes sociales et hygiénistes au tournant du XXe siècle.

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