l’impact de la crise sur la stabilité de l’euro (JPDen particulier ) pour tous en général!!

sur le, site de la fondation Res Publica présidée par JP Chevement le compte rendu des débats sur ce sujet si épineux de la stabilité de l’euro …

Avec
• Dominique Garabiol, administrateur de la Fondation et directeur à la Caisse nationale des caisses d’épargne,
• Jean-Luc Gréau, économiste indépendant, auteur de « L’avenir du capitalisme » et de « La trahison des économistes » (1),
• Christian Saint-Etienne, professeur à Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique et auteur de « La fin de l’euro » (2),
• Jean-Pierre Patat, conseiller au CEPII et ancien Directeur général à la Banque de France, auteur d’une « Histoire monétaire de la France » et d’une « Histoire de l’Europe monétaire » (3),

entourés de :
• Alain Dejammet, ambassadeur de France et président du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica,
• Francis Gutmann, ambassadeur de France et ancien président de Gaz de France,
• Jean-Pierre Cossin, conseiller maître à la Cour des Comptes,
• Jean-Paul Escande, ancien président de banque.
 

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pour les passagers clandestins de la série s

voila l’épreuve de math de la série µS et corrige non pas par M V mais par Alexandre Moatti très belle correction on peu rever d’avoir cela au lycée!!!

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sujets du bac 2009

vos trouverez sous ce lien les sujets du bac EO et EDS

in debut de correction de la dissertation celle de Bernard Maris dans libération

mais on pouvait faire l’inverse (version non …mais )

Dissertation: Dans quelle mesure les pays membres de l’union économique
et monétaire (UEM) disposent-ils de marges de manœuvre suffisantes en
matière de politique économique ?

I- LES PAYS MEMBRES DE L’UEM DISPOSENT DE MARGE DE MANŒUVRE…

1) Une possibilité d’action par des politiques qui restent en partie nationales
a) Les politiques budgétaires
Doc 5
b) Les politiques en matière sociale

2) L’innovation, nécessaire à la croissance, reste en partie déterminée au niveau national
a) L’innovation est nécessaire à la croissance
b) L’impact des politiques nationales sur l’innovation
Doc 6

3) Les pays de l’UEM ont des résultats économiques différents
a) Le constat
Doc 4
b) Ces différences peuvent résulter de politiques nationales différentes

II- … MAIS CES MARGES DE MANŒUVRE SONT LIMITEES

1) Une politique monétaire commune
a) Les objectifs de la politique monétaire commune
b) Les moyens employés
Docs 1 et 2

2) Des compétences déterminées au niveau européen
a) La politique de la concurrence
Doc 6
b) La politique commerciale
c) Le principe de subsidiarité

3) Des politiques budgétaires qui sont en partie contraintes
a) Les critères du PSC
Doc 3
b) Les implications sur les politiques budgétaires suivies

NOTIONS ATTENDUES
– Pol budgétaire/monétaire, conjoncturelles/structurelles
– Déficit et dette publique
– Taux directeurs (et politique d’open-market pour les plus courageux)
– Innovation, R&D
– Stratégie de Lisbonne
– Pacte de stabilité et de croissance
– PIB réel
– Chocs symétriques et asymétriques
– Politique de la concurrence, politique commerciale
– Principe de subsidiarité

 

et pour la qstp

QSTP
I) L’intérêt des PCS pour rendre compte des inégalités E&S

1.1) la profession et le niveau d’étude sont au coeur des inégalités…
Cours le système des inégalités
1.2) … et de la nomenclature des PCS
cours : rappel critères de construction PCS (1ère !)***
Q1 (pauvreté/PCS) et Q2
II) Limites de la nomenclature des PCS pour l’étude de toutes les inégalités

2.1) Des transformations majeures du marché du travail échappent à la nomenclature…
Q4, Q5 : chômage répétitif et précarité
2.2) … et toutes les inégalités ne proviennent pas exclusivement des inégalités de niveau de vie
Q3 : ouvriers/employés :  différences loisirs au-delà d’écarts de niveau de vie, rapport au corps, au savoir… / socialisation
Q6 : genre, âge, immigré/chômage, critères invisible a priori dans PCS.
en qstp le cours de première …

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cahiers de vacances du cned

pour ceux qui veulent travailler plus et mieux cet été les cahiers de vacances du net http://www.academie-en-ligne.fr/Default.aspx sur le site du cned

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sujets du liban

bac ses sujets du liban :http://www.clw.edu.lb/cdi/bac09/lbn09sesobl.pdf

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la crise financière , Frédéric Lordon

Frédéric Lordon : « pour en finir avec les crises financières »

Nous publions ici en avant-première des extraits (Introduction et chapitre 5) du prochain livre de l’économiste Frédéric Lordon, directeur de recherches au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne fondé par Pierre Bourdieu. L’ouvrage, qu’il a bien voulu confier à l’Humanité, à paraître début novembre aux Éditions Raisons d’agir, s’intitule Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières. L’auteur y décrypte la logique des processus de déréglementation en cours. La configuration actuelle du capitalisme conduit à d’invraisemblables extrémités économiques, qu’il s’agisse de la consommation, des salaires, de la concurrence ou de la spéculation. Formulant une série de propositions qui visent à recloisonner et re-réglementer les marchés, l’économiste souligne qu’aucune solution durable ne saurait mettre la finance à la raison hors d’une refonte complète des structures économiques.

Extraits de l’introduction

« Quand le bégaiement de la finance libéralisée est à ce point bruyant, la compulsion de répétition à ce point visible, et que reviennent sans cesse, sous des formes à peine modifiées, les mêmes catastrophes de l’instabilité et de l’incurie financières réunies, il ne reste plus aux amis des marchés que les arguments du quiétisme philosophique, puis celui de l’histoire longue, bref le registre de la sagesse – mais surtout à l’usage des autres. Avec le fatalisme équanime et distingué de ceux qui n’ont jamais eu à souffrir de la fatalité, l’hebdomadaire The Economist, tout entier acquis à la cause des marchés, décline le registre du « c’est ainsi » : « la crise est le prix de l’innovation » (1), « les financiers ont découvert qu’ils avaient créé des risques qu’ils sont incapables de maîtriser. Ça n’est pas une raison pour condamner globalement le système : il est bien trop utile » (2) , et tout cela dit avec un impeccable flegme – en fait celui de qui n’a jamais eu à payer les pots cassés. « Comme le reconnaît M. Paulson, une meilleure régulation ne nous évitera pas une explosion tous les cinq ou dix ans. À ce moment-là se feront de nouveau entendre des clameurs de changement (3) » – il faut donc que les victimes du credit crunch, entreprises conduites au dépôt de bilan faute de renouvellement de leurs crédits et salariés laissés sur le carreau, apprennent un peu à devenir philosophes et à enfin acquiescer au cycle des saisons financières, qu’on ne changera pas davantage que celui des révolutions cosmiques. Dans sa profonde sagesse The Economist fait preuve d’indulgence par anticipation : il y aura inévitablement « des clameurs », mais n’est-ce pas le prix – bénin – à payer de s’adresser à la foule immature et braillarde ?

Révisionnisme historique

Il y a peut-être pire que la morgue des satisfaits : leur révisionnisme historique. The Economist, encore lui, invite à peser les conséquences d’un geste régulateur inconsidéré à l’aune de l’histoire : on ne saurait aller « contre cinq siècles de booms et d’effondrements financiers » (4) ; oui « un système financier sophistiqué et innovant est susceptible de crises destructrices, mais un système étroitement régulé condamne l’économie à la croissance lente » (5). On passera sur le barbarisme historiographique qui consiste à faire croire que nous vivrions dans « le capitalisme financiarisé » depuis cinq siècles – même s’il y a sans doute quelque chose de vrai dans la référence lointaine : à défaut d’avoir jamais pris le degré d’organisation en système financier qui est le leur actuellement, les mécanismes spéculatifs ont fait connaître de longue date leurs nuisances. Il y aurait donc une lecture exactement inverse à faire de cette histoire longue, non pas la lecture fataliste du « c’est ainsi », mais la lecture avertie, et en fait simplement conséquente, consistant à ne pas vouloir laisser se réinstaller, qui plus est à une échelle élargie, des mécanismes dont la désastreuse instabilité a été si souvent avérée. À qui n’aurait pas été affligé des oeillères de la théorie dominante, il aurait été facile de relire des auteurs – Keynes, Kindleberger ou Minsky – dont la lucidité analytique, instruite des débâcles du tournant du XXe siècle, a montré de quelles catastrophes la finance de marché était capable, et surtout quels en étaient les mécanismes les plus généraux, transportés à l’identique dans le temps. La déréglementation financière du milieu des années 1980 restera au total comme un cas d’école de l’ignorance crasse des enseignements de l’histoire et de la théorie économique la plus éclairée. Du jour où elle a été lancée, et sans nul besoin d’avoir à se figurer les futures trouvailles de l’ « innovation financière », un observateur qui n’aurait pas été complètement intoxiqué par la doctrine « de l’efficience et de l’autorégulation des marchés » aurait pu génériquement annoncer les désastres à venir. Est-il fortuit qu’à peine vieille de deux ans, la déréglementation nous ait fait renouer en 1987 avec un « octobre noir » de Wall Street, pareil à celui de 1929 et ressorti tel quel des congélateurs de l’histoire ou, plus fort encore, que la crise des subprimes nous gratifie avec Northern Rock d’une panique bancaire que le Royaume-Uni n’avait pas connue depuis… 1 866 ? ! Il n’y a hélas rien de nouveau sous le soleil des marchés libéralisés – pas même l’amnésie de ceux qui, en toute inconscience, leur rouvrent la porte à intervalles réguliers.

Mais dans l’histoire revue et corrigée par The Economist, l’alternative de « la sophistication performante » et de « la régulation à croissance faible » ne laisse pas moins rêveur. L’hebdomadaire libéral a visiblement oublié que la déréglementation financière aura été corrélée dans bon nombre de pays industrialisés avec une croissance très médiocre. En tout cas beaucoup plus faible que celle des années 1945-1975, réalisée dans une configuration du capitalisme qui avait eu la prudence de laisser la finance enfermée à double tour ! On attend toujours du système « sophistiqué » la croissance à 5 % et le plein-emploi du système « régulé » et « archaïque ». Ceux qui ne peuvent recevoir ce genre de référence sans y voir aussitôt le projet passéiste d’un retour à l’ « âge d’or » sont incapables de comprendre qu’on puisse en faire un usage simplement logique – mais fatal. Car il suffit d’un seul contre-exemple pour détruire une généralité. On comprend mieux qu’ils veuillent tant chasser la période du contre-exemple fordien de leur souvenir puisqu’elle est une de ces taches indélébiles de l’histoire qui ruine sans appel la proposition générale du capitalisme financiarisé comme forme universelle et universellement supérieure de l’organisation économique. Le déni révisionniste est alors tout ce qui leur reste, à l’image d’un Alan Greenspan (6) qui n’hésite pas à soutenir que « la régulation, la supposée solution à la crise d’aujourd’hui, n’a jamais été capable d’éliminer les crises de l’histoire » (7). Alan Greenspan sait-il que la régulation est précisément ce qui nous a permis de traverser les années 1945-1985 sans une seule crise financière ? Ou feint-il seulement de l’oublier ?

N’est-il pas pourtant grand temps de se décider à mettre un terme à l’éternel retour de la crise financière ? Si « les choses peuvent être défaites à condition qu’on sache comment elles ont été faites », il n’y a guère d’autre solution que d’abandonner les évocations grandioses et fallacieuses de « l’histoire » pour ouvrir la boîte noire de la finance. C’est une chose en effet que de constater l’éternel retour de la crise financière, de percevoir l’invariance de ses formes sous la diversité de ses contenus, c’en est une autre d’identifier ses mécanismes fondamentaux et les forces qui la réengendrent continûment. Un paradoxe s’ajoutant à l’autre, il serait presque tentant de se laisser guider par les amis de la finance dont certains, visiblement à leur corps défendant, font état d’un sens du jugement d’une très grande sûreté, mais négativement, c’est-à-dire dans l’erreur.

L’instabilité financière

En d’autres termes, pour identifier sans se tromper ce qui est essentiellement vicié dans la finance de marché, il suffit de lire ce qui est le plus célébré par ses idéologues. Éric Le Boucher, dans le journal le Monde : « L’hyperfinance est à la fois fondamentalement bonne et fondamentalement mauvaise. Fondamentalement bonne, (elle) l’est parce qu’elle est fondée sur la compétition et sur l’innovation. Fondamentalement mauvaise, elle l’est parce qu’elle repose sur le mimétisme et l’aventurisme. » (Smilie: 8) Comme souvent, la dialectique sonne le temps des compromis, c’est-à-dire des révisions déchirantes, ou plutôt des révisions déniées, mises en phrases autocontradictoires. En application du principe de lecture inversée, il faut reconnaître à Éric Le Boucher de pointer avec une parfaite sûreté le coeur de l’instabilité financière : la concurrence et l’innovation ! Caractéristique de la pensée sens dessus dessous, les raisons du « fondamentalement bon » sont en fait celles du « fondamentalement mauvais », et les mots lâchés au titre du « fondamentalement mauvais » sont de parfaites illustrations de ceux qui parlent du « fondamentalement bon » (lequel révèle du coup sa nature fondamentalement mauvaise !) : le mimétisme est le produit direct de la concurrence, et l’aventurisme celui de l’innovation financière. Il s’en déduit trois thèses pour remettre sur ses pieds ce qui marchait sur la tête.

Thèse 1. La concurrence (alliée à la cupidité) est la force par excellence de l’aveuglement au risque et de l’emballement collectif. Le propre de la finance de marché dans la configuration présente de ses structures est que toutes les incitations y sont vicieuses ! Lâchés dans un univers qui offre des opportunités de profit sans équivalent avec le reste de l’économie réelle, et soumis à une concurrence intense qui les poussent à ce que ces profits très hauts le soient toujours davantage, les opérateurs de la finance, banques et investisseurs, sont magnétisés par l’idée du rendement au point d’en oublier son corrélat : le risque. Comme dans le secteur des médias, le secteur de la finance montre assez, contrairement aux idées reçues de l’idéologie compétitive, combien la concurrence tend à produire de l’homogène et non de la diversité. Si quelque part s’amorce une dynamique de profitabilité spéculative – un jour les actions dotcom, le lendemain les dérivés de crédit -, la concurrence, qui exige de ne pas se laisser distancer, pousse irrésistiblement les opérateurs à la rejoindre. Avec la puissante propriété de se donner raison à eux-mêmes puisque l’afflux d’investisseurs, donc de liquidités, dans ces marchés en fait monter les prix, donc les plus-values, donc les profits – et chacun de conclure « rationnellement » que le nouveau lieu du rendement a été correctement identifié. Le mécanisme d’auto-confirmation est même plus puissant encore, puisque la dynamique du prix des actifs nourrie par les forces de la concurrence mimétique s’établit pour un temps dans un régime de croissance intense et stable – et le risque semble en effet s’évanouir ! L’acharnement à poursuivre le rendement sans réserve s’en trouve décuplé. Et décuplée également l’accumulation silencieuse de risques, évidemment voués tôt ou tard à faire retour, mais sur le mode le moins contrôlé de la panique. Tous les mécanismes concurrentiels, à tous les étages de la structure financière, soutiennent ces ralliements aveugles et convainquent jusqu’aux opérateurs les plus « conservateurs » d’abandonner leurs anciennes prudences pour rejoindre l’euphorie générale.

Magie de l’innovation

Thèse 2. L’ « innovation » soutient le déni imaginaire des risques… et leur accumulation réelle. La titrisation a ainsi convaincu la communauté financière qu’elle avait enfin trouvé la martingale ultime en matière de risques de crédit. Telle est d’ailleurs la promesse générique des produits dérivés : tout peut être couvert, il n’est pas de risque pour lequel n’existe un produit spécifique permettant de s’en défaire ou de s’en protéger. Enhardis par cette assurance fallacieuse, qui n’a pour garantie que les propriétés magiques du mot « innovation », les opérateurs ont alors consenti à porter des volumes de risque parfaitement déraisonnables et dont ils n’avaient en fait aucune maîtrise.

l’incertitude radicale du marché

Thèse 3. La mesure du risque – exante est impossible. Pour toute la sophistication que lui prête une mythologie sociale savamment entretenue, à base de salles de marchés pareilles à des centres de contrôle de la NASA, de modèles mathématiques et d’analystes surdiplômés, la finance n’a strictement rien vu venir de la crise. Cette incapacité n’est pas une imperfection transitoire qui serait vouée à se résorber du fait des progrès de la science financière. C’est une carence essentielle, ontologique, qui tient à l’indétermination profonde des mouvements collectifs sur les marchés en phases critiques et à l’incertitude radicale – non probabilisable, c’est-à-dire insusceptible d’être appréhendée par les modèles probabilistes – qui en résulte. Cet état de fait indique l’insurmontable limite sur laquelle butent, et buteront toujours, les procédés actuels de la supervision financière. Ceux-ci en effet reposent entièrement sur l’hypothèse -fausse- qu’une mesure du risque ex ante et complète, c’est-à-dire résistante à un déclenchement de crise, est possible. Or elle ne l’est pas. C’est pourquoi les modèles de risques, qui peuvent être fiables quand les marchés fonctionnent « normalement », sont irrémédiablement dépassés au voisinage des points critiques et, non seulement incapables d’indiquer leur localisation, ils le sont plus encore de prévoir ce qui suit de leur franchissement.

Les marges des banques

Du renversement de cette hypothèse de la contrôlabilité ex ante des risques financiers résulte, on s’en doute, une vision du problème de la régulation prudentielle radicalement altérée. Car dans son schéma actuel, celle-ci laisse les banques s’exposer en pensant que les conséquences de l’exposition sont correctement évaluées. S’il n’en est rien, si cette évaluation n’est pas robuste à un changement de régime des marchés, comme celui qui survient quand la hausse est brutalement interrompue et que le marché se retourne, alors les marges des banques, et pas seulement les leurs, en matière d’exposition doivent être considérablement restreintes, et cela d’autant plus que les forces de la concurrence aussi bien que les fantasmes entretenus par « l’innovation » ne cessent de pousser à des prises de risque toujours plus importantes. Est-il possible de donner forme plus concrète à ce principe général ? Oui, pourvu qu’on ait d’abord fait l’analyse des mécanismes détaillés que la crise présente a au moins eu pour avantage d’avoir généreusement mis à nu, et qu’on sache alors exactement où poser les verrous. Contrairement à ce que répète le fatalisme intéressé des défenseurs de la finance libéralisée, ceux-ci existent. Il suffit de les pousser.

Extraits du chapitre V : « Tout changer. Six principes et dix propositions »

Quelques principes

Principe 1. Le contrôle des risques est une chimère. La carence des modèles devrait être maintenant suffisamment évidente pour qu’il ne soit plus question de laisser les opérateurs prendre des positions risquées en se berçant de l’idée que leur évaluation est parfaitement maîtrisée. Si la finance quantitative n’est pas accidentellement mais essentiellement incapable de donner les indications qu’on attend d’elle, il faut en tirer la conclusion qui s’impose : les prises de risques ne pouvant être réellement appréciées, il faut en limiter a priori, et sévèrement, la formation.

Principe 2. Quand une bulle est formée, il est trop tard. Elle crèvera nécessairement, avec l’éventualité d’armer tous les mécanismes du risque systémique – c’est-à-dire de la prise d’otage des pouvoirs publics sommés de venir socialiser les pertes sous peine de risquer un collapsus majeur. Le schéma de re-réglementation de la finance doit donc poursuivre l’exigeant objectif stratégique d’empêcher la formation des bulles.

Principe 3. Le dogme du marché mondial unifié (level playing field) ne peut mener qu’au minimum minimorum de la régulation. L’incapacité des accords de Bâle à empêcher quelque crise que ce soit en est la tragique démonstration. Rétablir des zones financières à régulation adéquate, sans attendre que les plus intéressés à la déréglementation ne finissent par s’y rendre, exige donc de leur aménager des protections, c’est-à-dire de recloisonner le marché financier mondial.

Principe 4. L’Europe est une zone d’activité financière autosuffisante. Elle peut parfaitement adopter unilatéralement un degré supérieur de réglementation financière sans risquer la désertion des capitaux, ou sans que les capitaux extra-européens partis lui manquent. L’abrogation de l’article 56 (re-numéroté 63) du traité européen consolidé est donc un préalable à toute re-réglementation financière sur une base européenne.

Quelques propositions

1. Soumettre les traders à des bonus négatifs : lorsque les paris risqués de la bulle, qui ont fait leurs bonus positifs, se retourneront, ils auront à rembourser. Ils se partageaient une partie des profits, ils se partageront désormais la même fraction des pertes.

2. Interdire la titrisation. La titrisation est cette opération qui a permis aux banques de revendre sous forme de titres les crédits qu’elles accordaient, donc de s’en défaire aussitôt, et par suite de se désintéresser complètement de la qualité des emprunteurs, donc de faire croître le volume des risques crédits – comme les subprimes.

3. Une politique monétaire antispéculative à taux d’intérêt dédoublés : un taux en direction des financements de l’économie réelle, fixé aussi bas que possible, un taux réservé au financement des opérations de marché, à élever à des niveaux meurtriers pour priver la spéculation de liquidités. »

(1) « Fixing finance », The Economist, 5 avril 2008.

(2) « Wall Street’s crisis », The Economist, 22 mars 2008.

(3) « Will it fly ? », The Economist, 5 avril 2008.

(4) « The regulators are coming », The Economist, 29 mars 2008.

(5) « Fixing finance », The Economist, 5 avril 2008.

(6) Président de la Réserve fédérale étasunienne de 1987 à 2006.

(7) « Repel the calls to contain competitive markets », Financial Times, 4 août 2008.

(Smilie: 8) Éric Le Boucher, « L’hyper-finance en reconstruction »,le Monde, 19 avril 2008.

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Frédéric Lordon : Quatre principes et neuf propositions pour en finir avec les crises financières
26 avril 2008

« La crise des subprimes est, ou aura été d’une gravité qui devrait dissuader de feindre l’action une fois de plus, et convaincre d’agir vraiment. C’est-à-dire radicalement. » Frédéric Lordon propose un plan d’action pour défaire la capacité de nuisance acquise par une finance qui s’est autonomisée dans la sphère sociale, prenant ainsi en otage l’activité humaine dans son ensemble au profit d’un secteur ou le court termisme, l’irresponsabilité devant les effets de son activité sont la norme. Cette crise ne doit pas, ne peut pas rester sans suite. Les pouvoirs publics devront procéder à une redéfinition des règles et des produits mis en œuvre par la finance. En la matière, l’Europe peut agir unilatéralement si nécessaire, car elle a atteint une masse critique qui le lui permet.

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pour les premieres ESpour préparer l’année de terminale …

Les SES à la plage ? Se préparer à l’année de terminale …

C’est votre dernier été avant le bac. Les vacances servent d’abord à se ressourcer avant une année de Terminale EStrès chargée, mais peuvent aussi servir à faire le point avant la rentrée sur quelques points importants vus en 1ESet à s’ouvrir l’esprit par quelques lectures.

1 / Quelques conseils de révision pour être sûr de bien démarrer en Terminale

L’année démarre par des chapitres plutôt « économiques », où il est difficile de suivre si vous ne possédez pas les « bases » de première ES. Donc :

– 15 à 7 jours avant la rentrée, relisez votre cours sur les deux premiers chapitres du début d’année de

première ES : Chapitre 1 sur la représentation du fonctionnement de l’économie ; Chapitre 2 sur le

financement de l’économie.

– Vérifiez en particulier que vous pouvez définir les notions suivantes sans difficulté : Valeur Ajoutée, PIB,

Revenus primaires, Revenus de transfert, Revenu disponible, Consommation finale des ménages,

Investissement, Besoin/Capacité de financement, monnaie fiduciaire/scripturale, taux d’intérêt, « les

crédits font les dépôts ».

2 / Quelques conseils de lecture pour cet été

Histoire de rester « connecté » aux questions abordées en SES, s’ouvrir les idées et de se préparer un peu au

programme de terminale, vous pouvez lire également 1 ou 2 ouvrages dans la liste que je vous propose. Ce sonttous des ouvrages abordables pour un élève qui sort d’une première ES, et que vous pouvez acheter pour un prixmodéré (collections de poche). A choisir selon votre goût/vos intérêts, mais vous pouvez être assuré que si vous les lisez en prenant quelques notes, cela vous servira en Terminale et pour les épreuves du baccalauréat.

Quelques ouvrages d’économie :

Ø COHEN D., 3 Leçons sur la société post-industrielle, Paris, Seuil, septembre 2006 (10,50 €).

La société industrielle liait un mode de production et un mode de protection. Elle scellait ainsi l’unité de la question

économique et de la question sociale. La « société post-industrielle », elle, consacre leur séparation et marque l’aube d’une èrenouvelle. Daniel Cohen analyse ici les ruptures qui ont conduit le capitalisme du XXIe siècle à la destruction méthodique de cet héritage : innovations technologiques, révolution financière, transformations des modes d’organisation du travail,mondialisation des échanges …

Ø COHEN D., Richesse du monde et pauvreté des nations, Paris, Flammarion, 1997 (5 €).

La montée du chômage et des inégalités dans les pays occidentaux est souvent attribuée à la mondialisation.

L’enrichissement de certains pays en développement provoquerait inéluctablement l’appauvrissement des travailleurs les moins qualifiés des pays riches. Daniel Cohen s’inscrit en faux contre cette interprétation. Les mutations économiques et sociales que connaissent nos sociétés sont surtout d’origine interne. Elles sont dues à la révolution informatique et non pas aux échanges, encore faibles avec les pays pauvres. L’auteur en conclut qu’il ne faut pas chercher à affaiblir l’État providence pour espérer concurrencer les pays bénéficiant de coûts salariaux plus faibles. De même, le recours au protectionnisme freinerait le processus de développement. C’est le contrat social qu’il faut repenser en adaptant la politique de redistribution au nouveau contexte économique et technologique.

Ø FITOUSSI J.-P., La Démocratie et le marché, Paris, Le Livre de Poche, 2007 (5 €).

La recherche de la justice sociale constitue-t-elle, dans le contexte de la globalisation, un obstacle à l’efficacité économique ?

A cette question, l’auteur répond négativement. En s’appuyant sur un constat – les sociétés les plus solidaires ne sont pas les moins performantes -, il soutient que ce n’est donc pas l’ouverture des pays aux échanges internationaux qu’il s’agit de remettre en cause, mais un discours qui légitime le capitalisme libéral et dominateur, pour lequel la démocratie et le politique sont des freins au développement.

Ø GUESNERIE R., L’Economie de marché, Le Pommier éd, 2006 (nouvelle éd. augmentée, 7€).

Le marché est plus que jamais une réalité incontournable, qui pèse sur notre organisation sociale et sur notre vie

quotidienne. Est-ce à dire que le marché, à lui seul, fournit les clés de l’avenir ? Pour répondre à cette question qui, le plus souvent, suscite des réactions aussi partielles que partiales, Roger Guesnerie tient la gageure de dresser un panorama objectif et éclairant des économies de marché. Son regard porte sur leur construction au fil de l’histoire et sur les débats intellectuels et les polémiques politiques que leur fonctionnement a suscités. Il examine ensuite quelques-uns des défis(mondialisation, développement durable, rôle de l’État, en particulier) auxquels les économies de marché sont confrontées au XXIe siècle.

Quelques ouvrages de sociologie :

Ø BEAUD Stéphane, 80% au bac… et après ?, Paris, La Découverte, Poche, 2003 (11,50 €).

« 80% d’une génération au bac » : ce mot d’ordre, lancé en 1985 comme objectif de l’enseignement secondaire français, fait l’objet d’un consensus politique et a nourri les espoirs d’une possible promotion sociale pour les enfants de familles populaires, en particuliers immigrés, dans un contexte d’insécurité économique et sociale croissante. Dans ce livre, l’auteur raconte, à travers le portrait de jeunes d’un quartier HLM à forte composante immigrée, les illusions et les désillusions de ces « enfants de la démocratisation scolaire », qui se sont engagés dans la voie incertaine des études longues.

Ø BEAUD Stéphane et PIALOUX Michel, Retour sur la condition ouvrière : Enquête aux usines Peugeot de Sochaux-

Montbéliard, Paris, Fayard, 10/18. (10 €).

Que sont devenus les ouvriers ? Objet de toutes les attentions depuis la révolution industrielle jusqu’aux années 1980, les travailleurs d’usine n’intéressent plus grand monde après l’échec du projet communiste et l’effondrement de leurs bastions industriels. Brisée dans son unité, démoralisée, désormais dépourvue de repères politiques, méprisée par ses enfants, la classe ouvrière vit un véritable drame – à l’écart des médias. Une remarquable enquête, sensible et documentée, qui fait toute sa place à la parole ouvrière.

Ø CASTEL R., L’insécurité sociale : qu’est-ce qu’être protégé ?, Paris, Seuil, 2003 (10,50 €).

Nos sociétés n’ont jamais été à la fois aussi sûres et aussi inquiètes de la prolifération de nouveaux risques, comme si les multiples dispositifs de protection, loin d’apaiser l’aspiration à la sécurité, ne pouvaient que la relancer. Comment résoudre cette équation qui veut que plus l’on protège plus l’on crée les conditions de nouvelles incertitudes ?

Ø DE SINGLY F., L’Individualisme est un humanisme, Paris, Editions de l’Aube, 2005 (10,90 €).

L’auteur répond aux détracteurs de l’individualisme et fait comprendre comment celui-ci dessine l’idéal d’une société où chacun serait un individu « à part entière ». Souvent on voit l’individualisme comme le règne de la concurrence, de la guerre de tous contre tous et du libéralisme. C’est oublier que l’individu occidental est tout autre chose : avoir, par exemple, le droit d’aimer quelqu’un sans intervention familiale, participer à une élection démocratique et aux décisions concernant sa vie … Cette liberté exige des conditions sociales particulières : l’individu doit avoir les moyens de devenir lui-même et il ne doit pas subir de discrimination. Alors l’individualisme devient un humanisme.

Ø SENNET R., Le Travail sans qualités : les conséquences humaines de la flexibilité, 10/18, 2004 (7,30 €).

En mettant en évidence l’opposition entre deux mondes du travail (le monde disparu des organisations rigides et

hiérarchiques et le monde nouveau de la restructuration des entreprises, du risque, de la flexibilité, du travail en réseau), l’auteur décrit comment la montée spectaculaire des inégalités s’est accompagnée d’une généralisation de la précarité, de l’employé au cadre supérieur. Il montre que le court terme et l’insécurité sont devenus la norme et que la trajectoire sociale des individus n’est plus prévisible. Utile pour ceux qui ont choisi la spécialité SES : la plupart des auteurs y sont cités !

Quelques ouvrages d’ethnologie :

Ø BARLEY Nigel, Un anthropologue en déroute, Paris, Payot, 2001 (9 €).

Pourquoi diable Nigel Barley s’est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo- Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une mission d’étude, c’est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Un « bon plan » ? Si l’on veut … Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu’à l’os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l’objet d’observation, en fait, c’est lui.

Ø BASTIDE Roger, Le Candomblé de Bahia, Paris, Pocket, Terre Humaine, 2001 (7,10 €).

La description d’une transe, d’un rite de possession brésilien qui était à l’origine celui des esclaves venant du Bénin au

XVIème siècle.

Ø DESCOLA Phillippe, Les lances du crépuscule, Paris, Pocket, Terre Humaine, 2006 (8€).

Les Jivaros (ou Achuar de leur vrai nom) ont eu la paix longtemps car préservés par leur réputation de chasseurs de têtes. Une société où c’est la guerre qui fait les hommes.

Ø MALAURIE Jean, Les Derniers rois de Thulé, Paris, Pocket, Terre Humaine, 2001 (12,30 €).

Un chef d’oeuvre de la littérature ethnologique des Inuit du Groenland. Malaurie est de plus un sacré conteur que vous ne pourrez pus quitter.

Deux ouvrages pour ne plus se faire embobiner … ou au moins savoir quand on est manipulé !

Deux ouvrages un tout petit peu plus chers, mais que vous garderez longtemps à portée de main, j’en fais le pari. Jetez-y au moins un coup d’oeil : ça vaut le coup, pour débusquer toute une série de petites manipulations qui passent par le discours (l’ouvrage de Baillargeon) ou par des actes apparemment anodins (Beauvois).

Ø BAILLARGEON Normand, Petit cours d’autodéfense intellectuelle, Paris, Lux, 2006 (20 €).

Rédigé dans une langue claire et accessible, cet ouvrage, illustré par Charb, constitue une véritable initiation à la pensée critique, plus que jamais indispensable à quiconque veut assurer son « autodéfense intellectuelle ». On y trouvera d’abord un large survol des outils fondamentaux que doit maîtriser tout penseur critique : le langage, la logique, la rhétorique, lesnombres, les probabilités, la statistique, etc. ; ceux-ci sont ensuite appliqués à la justification des croyances dans trois domaines cruciaux . l’expérience personnelle, la science et les médias.

Ø JOULE Robert-Vincent et BEAUVOIS Jean-Léon, Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, Grenoble,

Presses Universitaires de Grenoble, 2002 (20 €).

Sans doute vous arrive-t-il fréquemment de vouloir obtenir quelque chose d’autrui. Comment vous y prenez-vous ? Vous pouvez exercer votre pouvoir mais encore faut-il que vous en ayez. Vous pouvez convaincre, mais encore faut-il que vous soyez doué pour la persuasion. Vous pouvez aussi manipuler et cela ne demande que l’apprentissage de certaines techniques. Ces techniques, on les connaît, elles font l’objet, depuis plusieurs décennies, d’importantes recherches. Les auteurs ont pensé que les honnêtes gens devaient savoir, puisqu’ils sont peut-être de potentiels manipulateurs et à coup sûr de potentiels manipulés. Ils ont voulu que cet ouvrage aide à agir, à se défendre, à mieux comprendre.

Et puis quelques romans pour voyager, s’aérer la tête …

Ø BADHWAR Inderjit, La Chambre des parfums, Paris, Le Livre de poche, 2006 (6,50 €).

Tan est indien et vit aux USA. Son père meurt, il revient dans sa province natale et découvre combien il s’est éloigné de sa culture. Une quête identitaire au pays de la mousson et des odeurs que l’humidité fait exhaler.

Ø GHATA Yasmine, La Nuit des calligraphes, Paris, Le Livre de poche, 2006 (5 €).

Quand la république turque abolit l’alphabet arabe, ce sont des centaines de calligraphe dont les emplois sont détruits. Sélim, le maître de Rikkat sa jeune apprentie se suicide et lui lègue outre ses outils, le devoir de perpétuer son art.

Ø KOUROUMA Ahmadou, En attendant le vote des bêtes sauvages, Paris, « Points » Seuil, 2000 (7,5 €).

Lors d’une cérémonie purificatoire en six veillées, toute l’histoire du général Koyaga, « président » de la République du Golfe, se dévoile. Au récit de cette vie, mené par le griot des chasseurs et son bouffon, s’adjoint l’histoire des proches du dictateur : sa mère, qui tient ses pouvoirs d’une météorite et les fait partager à son fils, et le marabout au service du tyran. Jouant sur les traditions, les mythes et les peurs ancestrales liées à la magie, le despote a assis son pouvoir sur l’ensemble du pays et abâti sa propre légende, mais avec les mains couvertes de sang … Conte fantastique, chronique historique et politique, ce roman est un portrait féroce et plein d’humour de l’Afrique d’aujourd’hui.

Ø TSCHINAG Galsan, Le Monde gris, Paris, Métailié, 2004 (9 €).

Dans une yourte du pays Touva (Mongolie) un petit garçon rêve de devenir chaman. Son frère instituteur et marxiste est convaincu que l’instruction éradiquera l’irrationalité du petit garçon. L’histoire de l’acculturation de la Mongolie à travers celle de l’auteur qui fait ici le récit de son enfance.

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révisions suite liens actualité chapitre de tes pour nourrir les intro

CH1Intoduction générale + CH2 Sources et limites de la croissance

 -Dév des NPI d’Asie du Sud Est, tx de croissance de 10% par an en Chine depuis 15 ans.

-objectifs du Milénium pris en 2000 à l’ONU de diminuer de moitié la pauvreté ds le monde…Pour l’instant échec sauf en Chine.

-Protocole de Kyoto, marché des droits à polluer, Accords de Grenelles.

-politique d’alphabétisation/d’éducation, micro crédit

-taxe sur les billets d’avion (« taxe Chirac ») ds qq pays dont la France.

-aucun pays, excepté les pays scandinaves, ne respectent l’engagement pris à l’ONU de consacrer au moins 0.7% de son PIB à l’aide au dev (F=0.5%, EU=0.2%)

– réflexion menée par Joseph Stiglitz et Amartya Sen (prix Nobel d’économie) à la demande de Nicolas Sarkozy de mettre en place de nouveaux indicateurs de calcul du PIB (des richesses produites).

CH3: accumulation du capital, progrés technique  et croissance

-EBE élevé mais faiblesse des Inv en F ds les années 90’s, fi par les mé fi

– surinvestissement ds les technologies Internet, crise de spéculation, effondrement du NASDAK en 2000, peu d ‘entreprise font des B.

-Baisse très forte  tx d’i aux EU  en 2009 et de la BCE  pour relancer la croissance, crise bancaire des ‘subprimes », récession aux Etats-Unis en 2007-2008 puis ds le monde entier en 2009 (prévision de -3% en France!)

-France reste de le 4 pays qui accueillent des IDE (Etats-Unis, Chine,Royaume Uni, France)

CH4 : Organisation du travail et croissance +  CH5 : Travail, emplois, chômage

– tx de chômage en F est en baisse en 2007-2008: 7% mais hausse de 100 000 chômeurs pazr moi depuis sept 2008! Débat sur les « vrais » chiffres du chômage.

-remise en cause des 35h par le nouveau gouvernement en France, augmentation du nb d’heures sup. « Travailler plus pour gagner plus ».

-prime à l’emploi (impôts négatifs pour tout travailleurs dont le salaire est compris entre 0.3 et 1.4 fois le SMIC depuis 2001) pour inciter à travailler et aider les travailleurs pauvres (working poor ) en F

-refus de trop augmenter le SMIC et le RMI (hausse du coût du travail), adoption d’un salaire minimum au RU et aucune hausse depuis la présidence Bush.

-la hausse des emplois atypiques, de la flexibilité, annualisation du TT.

-coin fiscal du coût du travail, le « paquet fiscal », baisse de 15 milliards d’euros de recettes fiscales notamment les impôts payés par les hauts revenus, « le bouclier fiscal » pour éviter une fuite fiscale et relancer l’Investissement en France.

-création du Revenu Social d’Activité (cumul RMI + salaire temps partiel au dessus du smic) au 1° juin 2009

CH 6 : dynamique de la stratification sociale + CH 7 : Enjeux et déterminants de la mobilité  sociale

-Accroissement des inégalités, discriminations positives

-création de quotas pour les lycéens issus de ZEP à Science Politiques Paris

– loi pour plus de mixité sociale ds les écoles, réforme de la carte scolaire

– le plafond de verre, création de la HALD (Haute Autorité pour la Lutte contre les Discriminations)

CH8 : cohésion sociale et  solidarités collectives

-Débat sur la revalorisation du RMI, refus du RMI pour les moins de 25 ans, RSA

-lois contre l’exclusion avec la CMU (Couverture Maladie Universelle) en 2000, fracture sociale

-prime à l’emploi (PPE)

-contrôle plus strict des chômeurs en 2008, obligation d’accepter la 3°offre d’emploi sous peine de suppression des allocations chômage.

-50% des chômeurs ne touchent pas d’allocations chômage des ASSEDICS.

CH9 : changement social et conflits

-Nouveaux mouvements sociaux (féministes, homosexuels, écologistes, sans-papiers, droits au logement, Don Quichotte, RSF en Chine …), mouvement citoyens, les retraites, suppressions de postes ds l’Education Nationale

-grèves chez les Conti, les producteurs laitiers, les étudiants, les chercheurs

CH10: Commerce international, croissance et développement : les enjeux de la mondialisation

-Sommet de l’OMC à Seattle en 2000, sommet anti OMC à Porto Allègre en 2001, cycle de Doha depuis 2001, échec?

-notions de développement durable, taxe Tobin (ATTAC), commerce équitable.

-exception culturelle en 1993 et 95 maintenue

-projet de libéralisation des services (éducations), de l’agriculture (fin de la PAC en 2012?)

CH11 : Intégration européenne et politiques économiques et sociales

-Pacte de stabilité et de Croissance assoupli en 2005, échec du Traité pour une Constitution Européenne en 2005, Traité de Lisbonne en 2008? (référendum en Irlande…), abstention record(60%) en juin pour les députés européens.

-Déficit de l’Etat en 2008 toujours proche de 3% et qui va être dépassé en 2009

-libéralisation de certaines activités sous monopoles public (télécom, la poste, électricité en 2001),

-Monnaie unique le 17 février 2002 et fin du Franc, intégration des pays de l’Europe de l’Est, Turquie, Maroc ?

-Projet de création de la ZLEA (Zône de LE Américain sur tout le continent)

-« Euro fort(crédibilité + dépréciation du $) , Europe faible » (au niveau politique et pour coordonner les politiques économiques conjoncturelles)

 

 

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révisions des données

Quelques indicateurs macroéconomiques reliés à des problématiques du cours….

 

INDICATEURS :

CHIFFRES :

ANALYSES :

Taux de Chômage en France

9% des actifs en 09 (INSEE)

Tendance à la baisse depuis 2006 du fait de l’essor des emplois atypiques mais la crise des subprimes  fait repartir le chiffre à la hausse depuis fin 08.

Part des emplois atypiques dans l’emploi en France

26% des actifs occupés en emplois précaires et 19% des actifs occupés en temps partiels en 2004.

Le CDI à temps plein reste la norme mais les FPE se développent sans cesse. Ex : « contrat de mission » spécial cadres récemment. Les femmes, les jeunes, les populations d’origine immigrée, les peu diplômés sont les principaux touchés. Flexibilité ou précarité ? Facteur de productivité ou chantage à l’emploi ? Nouvelle forme d’inégalités ?

Taux de syndicalisation en France

8% des salariés en 2005.

Le taux le plus faible d’Europe, en baisse constante mais avec de grosses différences. Les plus syndiqués sont aussi les plus protégés. Par ex, 26% des profs sont syndiqués. A mettre en relation avec la montée de la précarité au travail et du U. Consensus national ou victoire du capitalisme ?

Montant du budget de l’Etat

370 milliards d’€ en 2008 (18% du PIB)

Les recettes de l’Etat dépendent de la G : plus G est élevée, plus les agents éco s’enrichissent et plus ils payent d’impôts (IS, IRPP, TVA, etc).

Part du déficit public dans le PIB

28% du budget = 5.3% du PIB en 09 (104 milliards d’€)

La France dépasse le critère des 3% fixé à Maastricht (92) et confirmé à Amsterdam (97).  Cela s’explique par la relance liée à la crise.

Part de la dette publique dans le PIB

70% du PIB en 2007.

Ici la Fce dépasse le critère des 60% fixé dans le cadre de l’UEM. L’All aussi d’ailleurs. Normalement une amende est prévue mais ces 2 pays ont fait pression sur les institutions européennes…. Et c’est la crise.

Les plus gros ministères

En 09 le 1er poste de dépense de l’Etat est l’enseignement / recherche (23% des dépenses) puis les collectivités locales puis la défense.

Signe d’une politique de « K humain » typique d’un PID. L’Europe est pourtant loin des objectifs de Lisbonne, faire de l’Europe la 1ère éco de la connaissance au monde d’ici… 2010 !

A noter que l’emploi et la solidarité n’arrivent qu’en 4ème position malgré le U de masse. L’écologie et le développement durable représentent moins de 5% du budget de l’Etat….. G ou développement ?

Charge de la dette dans le budget de l’Etat

C’est le 3ème poste de dépense (12% du budget), juste devant la défense en 09.

C’est une charge importante pour le pays qui pèse sur les finances publiques…. Signe d’une croissance du PIB qui ne permet pas de faire face à l’augmentation des dépenses. Pour les keynésiens le retour d’une G forte devrait permettre d’éponger la dette => « stabilisateurs automatiques ».

Part des traitements des fonctionnaires dans le budget de l’Etat

46% du budget de l’Etat en 2005.

Presque la moitié des dépenses de l’Etat ! C’est une masse d’argent sur laquelle on ne peut pas agir sauf à limiter le nombre de fonctionnaires (ce qui se passe en ce moment d’ailleurs).  Marges de manœuvre limitées pour les gouvernants. Facteur de stabilité éco ou pop de « profiteurs » ?

Part du budget de l’UE dans le PIB cumulé de l’Europe.

1.1% en 2005.

C’est hyper faible. Pas de politique budgétaire européenne possible dans ces conditions ! Donc l’Europe monétaire (lutte contre l’inflation) est plus avancée que l’Europe budgétaire. Keynésianisme ou libéralisme ?

Taux d’inflation en Fce

0.5% au 1er trimestre 09.

Inflation très modérée. Rien à voir avec les 70’s/80’s (inflation > 10%). Mais ce taux subit des flambées ponctuelles sous l’effet de l’augmentation de la demande des PED et ne tient pas compte du prix du pétrole qui flambe.

Taux directeurs dans l’UEM (taux de refinancement)

2.5% en 2009 (1.5 pts de + que la FED)

Taux en baisse suite aux subprimes.  Ce taux est plus élevé qu’aux USA signe d’une moindre crédibilité de la BCE. Csq : appréciation de l’€ par rapport au $ et moindre compétitivité-prix de nos X.

Montant du PIB en France

1970 milliards d’€ en 2008

G presque permanente mais à des rythmes faibles. Prévision de dépression pour 09, une 1ère depuis 1993 !

Taux instable mais qui reste faible par rapport aux 30G ou à la Chine par ex (10%/an). Mais en même temps comment peut-on espérer produire toujours de plus en plus et est-ce souhaitable ?

Taux de croissance en Fce

0.9% en 08 et -0.4% (prévision) en 09 !

PIB/hab en France

24 000$ PPA $ constants (00) en 2006

Ce n’est pas le revenu moyen de chaque Français mais la richesse créée en moyenne par chaque Français en 1 an. Nuance ! Il dépend à la fois du volume du PIB (éco) mais aussi de la population du pays (démo).

Solde de la balance commerciale

– 36.5 milliards d’€ en 2008

Déficit croissant depuis 2004. Mais comme nos X restent dynamiques ce n’est pas lié à un manque de compétitivité de l’éco française. Ceci est plutôt lié à la croissance exponentielle de nos M. Donc ce n’est pas si grave.

Taux de change €/$

1€ = 1.4$ en juin 09

Forte appréciation de l’€ depuis 2001. En particulier à cause de nos taux directeurs élevés qui attirent l’S internationale. Csq positive : nos M coûtent moins chères, csq négative : nos X coûtent plus chères….

Montant du SMIC mensuel

1321€ brut soit environ 1000 net pour 35h de L / semaine.

A rapprocher de la théorie keynésienne de la PMargC décroissante. w => conso => P°. Pour les NC c’est un facteur de U.

Montant du RMI (devenu RSA en juin 09)

454€ en 2009

Y mini versé à toute personne de + de 25 ans qui n’atteint pas ce niveau. Solidarité sociale + théorie keynésienne. Problème des jeunes qui en sont exclus. Les NC pensent que cela n’incite pas au L.

Le RSA doit justement bloquer le mécanisme de la « trappe à inactivité » en offrant un complément de Y aux travailleurs pauvres sans limitation de durée. Mais cela n’est-il pas une incitation aux emplois mal payés pour les firmes => privatisation des bénéfices, socialisation des pertes ?

Population de la France

65 millions en 2009

La pop française croit mais uniquement grâce à l’immigration puisque le taux de fécondité (un des plus élevés d’Europe) ne permet pas le renouvellement des générations (2.1).

Taux de fécondité

2 enfants par femme en 08

Espérance de vie en France

84.5 ans pour les femmes et 77.6 ans pour les hommes en 2007

Une des espérances de vie les plus élevées au monde (avec le Japon). Inégalités selon le sexe et la PCS (7 ans d’écart entre un prof et un ouvrier…). Mais convergence progressive hommes/femmes en particulier parce que les femmes fument de plus en plus. Changement social.

 

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pour les premières es un mauvais usage de Wikipédia

suite de conversations avec certains d’entre vous voila un exemple du mauvaise usage de wikipédia ..suivez mon regard !! hihihihi

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