Nov 12 2009

Texte libre de Julien, 4eE

… vivement la suite !

Le mois de la mousson arrive, c’est la fête. Tout le monde se réunit au centre du village pour invoquer les dieux afin qu’ils nous bénissent. Même les animaux du village ont l’air heureux. Nous avons attendu ce moment toute l’année et voilà qu’il arrive. Je vais enfin pouvoir aller me baigner dans le fleuve qui est complètement à sec. J’ai beaucoup de chance d’être arrivé jusqu’à cette saison : même des guerriers parmi les plus endurcis ont péri cette année. Nous avions un gobelet d’eau tous les trois jours et nous devions faire 10km par jour pour aller à la source qu’avait construite mon arrière grand-père l’ancien chef. Maintenant c’est mon père le chef du village. Mais beaucoup de personnes veulent prendre sa place, surtout mon oncle qui a défié 25 fois mon père et a essayé de le tuer 8 fois ; bien sûr il a toujours échoué. En ce moment il s’est calmé, les guerres ont cessé car ce soir notre mage nous a annoncé que demain les terres seront arrosées grâce à l’arrivée d’eau. Dans un mois, nous pourrons manger ce que nous voudrons. Ce soir il y a un festin, nous sommes tous réunis autour d’un grand feu où résonnent les tambours faits à base de baobabs. Mais moi je ne pense qu’à une chose : manger !

Julien.


Nov 7 2009

Texte libre de Zoé, 4e E

Tout frais d’hier ;)…  le texte est écrit à la première personne, mais ce n’est pas un texte autobiographique pour autant : l’auteur et le narrateur, deux individualités différentes, une personne d’un côté, un personnage de l’autre.

Bonne lecture !

zoé temps qui passe 1

http://www.flickr.com/photos/jiborama/2811426680/

J’ai l’impression que ma vie passe vite, que les jours défilent sous mes yeux sans que je m’en rende compte. Je suis ce soir dans mon lit mais j’ai l’impression qu’hier, j’étais en vacances à l’autre bout du monde, alors que c’était il y a longtemps. Le temps passe tellement vite que j’ai le temps de ne rien faire.

J’aimerais tellement pouvoir arrêter le temps et faire toutes les choses que je n’ai pas le temps de faire. Il n’y a que dans mes rêves que le temps passe lentement mais vraiment lentement, comme au ralenti.

Ce contraste me pourrit la vie.

 

Zoé


Nov 7 2009

Texte libre d’Éva – 4eE

…. qui date du vendredi de la sortie : attention les 3e, votre prochaine séquence , consacrée au récit complexe, démarrera avec ce texte, Éva a donné son accord : faites danser votre imagination, j’ai hâte de voir ce que vous allez m’inventer :)!

Et ça commence par un simple « mouais », mais ça finit par un grand « wah ». Derrière un simple rocher, on peut trouver de grandes choses … C’est comme un livre, il ne faut pas se fier qu’à sa couverture, il faut aller bien plus loin. Tu es encore là ? Mais monte, monte !Escalade ce rocher. Ce rocher qui te bouche la vue. C’est bon ? Ah ah ! Tu ne sais que dire ! Donc maintenant avoue, c’est vrai ce que je disais au départ.

 


Nov 2 2009

Texte libre de Chloé, 3eE

Elle était là assise toute seule ; ce coin de la cour de récréation, elle y était assise tous les jours. La pluie et les larmes coulaient sur son visage. Le soir, en rentrant chez elle, elle croisait ses voisins se moquant d’elle ; et de sa tenue vestimentaire ou de son aspect physique, elle ne savait pas. Au cours de ce chemin interminable, elle pensait à tout ce qu’elle allait voir ce soir-là, à ce qui allait se passer chez elle. Les cris, les larmes, les insultes, allaient-elles encore les subir ? Elle ne savait pas … Son père, le nez plongé dans son verre de vin ne la remarqua pas comme tous les autres jours de la semaine. Cette nuit-là, elle sortit de sa chambre par la fenêtre et alla dans ce champ avec celui qui la comprenait le mieux. Celui qui lui mettait un coup de tête ou qui la posait sur son épaule en sachant que cela allait la réconforter. Celui qui lui rappelait tellement l’époque où sa mère était encore là, auprès d’elle …

Chloé 3E.


Oct 25 2009

Texte libre, Zoé, 4eE

J’ai bien du mal à accepter de ne publier vos textes que « chez vous », dans vos blogs autrement dit : d’abord, ils sortent du thème que je vous ai imposé, ensuite je les trouve très riches, et je me dis qu’ici, ils ont un lectorat plus large que sur vos blogs encore tout jeunes (mais qui sait, d’ici la fin de l’année…), et enfin, ils peuvent donner envie d’aller voir ce que vous écrivez par ailleurs sur vos blogs (on dirait, je crois, en langage marketing, que ce sont de bons « teasers »…). Voilà pour ma justification, et je laisse la place au texte de Zoé ;o), qui sera assortie d’une illustration que Zoé aura choisie bientôt, et que vous pouvez lire aussi sur le blog des 4e :

Sa passion était de lire, il aimait par dessus tout passer son temps dans la bibliothèque familiale, assis dans le canapé moelleux devant la cheminée qui crépitait . Ses livres préférés étaient les histoires d’horreur, les livres fantastiques, il en avait peur la nuit dans son lit, dans sa grande chambre noire, donc il se levait, enfilait ses chaussons et descendait dans la bibliothèque. Là, au moins, il se sentait en sécurité devant tous ces livre et la cheminée, bien au fond du canapé .Puis il se remettait à lire ces histoires dont il avait tant peur mais dès qu’il commençait un livre, il était obligé de le finir, comme s’il était attiré par le magnétisme des livres . Quelquefois, il essayait de lire d’autres genres, mais il s’ennuyait alors que les histoires d’horreur le captivaient et le faisaient frissonner. Il finissait toujours par s’endormir et pleins de cauchemars et de pensées horribles le hantaient dans son sommeil .

 Zoé


Sep 24 2009

Texte libre de Jérémy, 4eD

 

Volcano

L’île des dinos a été découverte dans les années 3150 par un jeune pilote nommé Jack. Il s’est écrasé avec son avion sur l’ île Volcano, mais il ne savait pas où il était. A son réveil, il était dans un lit de plume avec une couverture en peau de requin. Il est sorti, a marché jusqu’à dehors et a vu un homme en train de manger, il avait à peu près 70 ans ; le vieux a dit :

_ Veux-tu manger ? C’est bon…

Quand tout à coup, un Dimorphodon d’environ 2,50m d’envergure a surgi du haut des arbres. Le vieux a dit au jeune garçon :

_ Cours, mon garçon c’est la  femelle  qui vient protéger ses œufs.

_ Quels œufs ? Je n’en vois pas.

_ Ceux que j’ai dans ce sac. Je les lui ai pris quand elle est partie manger.

_ Mais où est parti le père ?

_ Ce que j’étais en train de manger tout à l’heure, c’était lui.

Il a couru pendant une demi-heure. Après que la mère Dimorphodon est partie dormir, Jack a eu une idée :

_ Nous allons peindre des cailloux en blanc pour faire croire que ce sont des œufs.

_ Jack mon garçon sais-tu quel âge …

_ Non, quel âge avez-vous ?

_ Je me suis écrasé en 2009 avec ma femme et mon petit Max.

_ QUOI !!!!!! Vous avez ….euh… 1141 ans ce n’est pas possible !

_ Si, car nous sommes dans un monde parallèle.

Fait par Jérémy, 4D

….. A SUIVRE…..


Sep 19 2009

Texte libre de Zoé – 4eE

Je me régale à lire vos textes libres ! Voici celui de Zoé, que tout le monde en profite !

pluie1J’entends les gouttes taper contre les carreaux, en ce dimanche de novembre, l’orage gronde dans le ciel. Je suis assise dans la cuisine sur le carrelage froid à regarder la pluie tomber. Je suis en chemise de nuit, l’orage m’a réveillée et je n’arrive plus à me rendormir.

Le lac au fond du parc est prêt à déborder, les arbres croulent sous le poids de leurs branches et l’herbe verte est parsemée de flaques. Le ciel est noir et les étoiles ont disparu.

Je pense à ma soeur qui est partie en Amérique pour étudier pendant les vacances, elle n’a pas voulu que je vienne, alors je suis restée dans ce pays où il fait froid et où il pleut tout le temps.

J’ouvre la porte d’entrée et je sors dehors, je marche, pieds nus sur la pelouse trempée et j’avance vers le vieux chêne, mon arbre préféré, J’y viens souvent pour me reposer ou pour penser. J’atteins les branches basses et je grimpe sur une branche plus large et solide au-dessus.

Je m’assois et m’appuie contre le tronc et je me rendors doucement avec la douce chaleur de l’arbre, le bruissement des feuilles et l’odeur de la terre mouillée.


Sep 14 2009

Texte libre de Dénis – 3e

Une précision avant la lecture, à l’attention de Dénis, puis de tous : Je crois que tu m’imagines en désaccord avec toi. En fait tu ne le sauras jamais ;o) : en effet, l’une de mes missions, en 3e tout particulièrement, est de vous amener à approfondir des idées, à les confronter à celles des autres, et à les exprimer le mieux possible. Des idées, cela veut dire les vôtres … ou pas : toi et tes camarades seront amenés à défendre des idées qui ne sont pas les vôtres durant cette année scolaire, cela fait partie aussi de l’exercice.

 Toujours est-il que mes opinions n’ont rien à faire dans la classe, et qu’en dehors des règles de l’école laïque, à savoir le respect des droits des individus et l’absence de prosélytisme -religieux ou politique en particulier -, je ne m’opposerai à tes publications comme à celles des autres. En acceptant de le publier, tu acceptes aussi le fait que ton opinion soit discutée, dans les commentaires ici, dans la classe et sur notre futur blog aussi, et ça, ça m’intéresse beaucoup !

Bonne lecture :o) !

Le 11 septembre 2001: La théorie du complot.

10h08, un avion s’écrase dans la tour numéro 2 du world trade center, un terrible accident se disent alors les gens. Puis un second boeing percute la tour numéro 1, dans l’esprit des gens, il n’y a plus aucun doute, c’est un odieux attentat. Eh bien non, tout cela a joliment été orchestré par le gouvernement des états-unis n’ayant toujours pas digéré la défaite du Vietnam.
Quelle superbe prétexte pour déclarer la guerre à l’Afghanistan, puis l’Irak et ainsi s’enrichir sur le dos de milliers de vies. Saviez-vous que c’est la C.I.A qui a formé Al-Quaïda dans les années 70 afin de faire régner le chaos au Moyen-Orient et intervenir héroïquement. C’est en tous cas ce que nous racontent plusieurs ex-membres de l’agence. Saviez vous que Ben-Laden se faisait soigner dans un hôpital américain d’Irak quelques jours avant les attentats ? Ne trouvez-vous pas cela bizarre que la majeure partie de l’aviation américaine soit envoyée en exercice dans le Dacota, ne laissant ainsi que 9 F-X pour défendre tout le territoire. Sachez que ceux-ci n’ont pas réagi quand les 2 avions survolaient New-York. En temp normal, ceux-ci aurait été abattus sur le champ.

 Pour en savoir plus :

L’article très complet de Rue 89, site de presse.

Une interview très complète de Eric Raynaud qui remet en cause dans son dernier livre la thèse officielle, sur Voltairenet.


Sep 12 2009

Texte libre de Sébastien – 3e

 


Chaque vendredi, en deuxième partie d’heure, les élèves ont du temps pour écrire (et s’ils le souhaitent, lire) un texte sur le sujet qu’ils veulent : aucune contrainte d’écriture n’est posée. Je ne fais aucune correction ni modification. S’ils le souhaitent toujours, le texte sera publié ici, et dans ce cas, nous corrigeons l’orthographe. Voici le premier, bonne lecture, et merci à Sébastien !




Serguei 2K

Serguei 2K

Le 10 août 2009


Mme Jackson


Que dieu vous donne le courage de lire cette lettre.


Nous étions tous terrifiés. Moi et une trentaine d’homme en train de prier, pleurer, vomir. Quelques hommes marmonnaient des choses mais le son de leur voix était couvert par des bruits horribles. Tous les hommes tremblaient. Serrant contre leur cœur battant à toute vitesse leur objet de ferraille. Nous n’arrivions même pas à penser à autre chose que ce qui nous attendait derrière cette porte de bateau.


Il pleuvait mais tous les hommes l’avaient oublié. Nous n’entendions même pas les vagues de cette mer agitée. Seuls les bruits terribles qui ressemblaient aux bruits des feux d’artifices étaient audibles. Je me demandais si les vomissements des autres hommes étaient dus au mal de mer ou à la peur; sûrement aux deux. Il devait faire pas loin de 10°C mais nous transpirions sous nos uniformes imbibés d’eau. Je ne connaissais personne dans ce bateau.


Deux avions passèrent au dessus de nos têtes. Soudain nous entendîmes une voix qui cria << largage dans dix secondes >>. Nous eûmes l’impression que nos cœurs allaient exploser. Puis à peine six secondes après le cri du commandant, la porte du bateau s’ouvrit. Les dix hommes devant moi s’abattirent sur le champ les corps criblés de balles.


Nous nous jetâmes dans l’eau. Certains d’entre nous n’avaient pas pied. Deux officiers qui ne savaient pas nager ne remontèrent pas à la surface. Je suis resté dix secondes sous l’eau. Ma mitraillette coulait mais la sangle qui serrait étroitement mon cou l’empêchait de toucher le sable où gisaient des cadavres. Ces dix secondes me semblaient être dix heures. Enfin je remontai à la surface et ce n’est qu’en dehors de l’eau que je m’aperçus que la Manche était rouge sang. Je fis quelques mètres et je me réfugiais derrière un tas de cadavres.


L’éclat des obus et les tirs des mitrailleuses des blockhaus me rendaient à moitié sourd et je me rendis compte peu après que quelqu’un me parlait. C’était un jeune garçon d’une vingtaine d’années mais je n’entendais pas ce qu’il disait. Puis j’entendis le son d’une balle. Une balle qui frappa le sergent Jackson à la tempe gauche. La mort de votre fils remplaça ma peur par de la haine …


Je pense que vous ne voulez pas savoir la suite. J’aurais aimé vous dire ses derniers mots sur cette plage le 6 juin 1944.


Toutes mes condoléances.


Le sergent-chef James Ryan,


un homme que les horreurs de la guerre


hanteront toute sa vie